20
000 réservations enregistrées pour assister à une
cinquantaine de débats. L'ETAT&LIBERATION
Sur
l'Ecole :
Quand
deux ministres sont d'accord sur le diagnostique
«L’école
est vécue douloureusement par nos élèves,
déplore Peillon.
Et l'a été
pour leurs parent !!!
Nous
devons réagir pour retrouver le plaisir d’apprendre et
reconstruire la confiance des professeurs dans les élèves et celles
des élèves dans leurs professeurs.»
Ca passe
par une obligation de résultat !!!
Un
ange passe dans un amphi qui ressemble à s’y méprendre à une
salle des profs.
Vont-ils
manifester leur désapprobation ? Après tout, cela ressemble à une
remise en cause.
Ils
n’applaudissent pas à la commande, ils appuient le propos.
Ferry
se met à faire l’éloge de son successeur qui a dit la vérité :
«40% des élèves qui entrent en sixième sont en grande
difficulté»,
la semaine de 4 jours est une absurdité, il faut revenir aux
cinq jours, et supprimer la formation des maîtres était «honteux».
«Je
l’ai dit à l’époque, je le redis aujourd’hui.»
Un deuxième ange passe, et les mêmes applaudissements saluent le
propos.
Sur
les relations sociales :
Véronique
Descacq, secrétaire nationale adjointe de la CFDT, se retrouve,
vendredi matin, sur la scène avec Thierry Lepaon, secrétaire
général de la CGT, nouvellement élu, et Alain Vidalies, ministre
délégué chargé des Relations avec le Parlement, elle vient
d’avoir les résultats des élections professionnelles qui ouvrent
la voie à une nouvelle ère des relations sociales.
Si
les organisations syndicales des salariés tiraient leur légitimité
de décrets, elles peuvent désormais s’appuyer sur les résultats
des élections.
S’engage
alors un débat non pas d’actualité, mais qui est l’actualité.
La
première se félicite que l’accord du 11 janvier, qui
inaugure un nouveau modèle de relations sociales, soit validé par
la majorité des électeurs, quand le second reprend avec un culot
montres les calculs et intègre la fonction publique pour souligner
que le même accord n’a pas la majorité.
Chacun
peut juger.
Vidalies,
ancien député qui a plus d’une fois fait la navette entre
l’Assemblée, le Medef et les syndicats de salariés, ne fera pas
l’arbitre, mais annonce que la démocratie sociale trouvera sa
place dans la Constitution, donnant lecture du texte qui sera bientôt
proposé au Parlement.
La
démocratie sociale prenait-elle forme ce vendredi ?
Sur
la crise économique et sociale
«Le diagnostique n’a rien de réjouissant. Il est plutôt en voie d’aggravation.»
Pour lui, qu’on le veuille ou non, une certitude :
«Il n’est pas possible de donner l’emploi à tous au dessus de 30 heures par semaine.»
Pour contrer la montée du chômage en France, Michel Rocard considère qu’un effort est à fournir par tous les citoyens.
Les derniers chiffres estiment à près de 5 millions les Français inscrits à Pôle emploi.
Face à ce constat, un mot d’ordre : solidarité.
Une situation en partie due aux fonds spéculatifs, qu’il n’hésite pas à fustiger. L’ancien Premier ministre a ainsi appelé à «qualifier les excès des banquiers de menace pour l’ordre international», ajoutant avec une pointe de provocation, «moins il y a d’Etat, plus les riches sont tranquilles.»
Européen convaincu, Michel Raccord a réaffirmé le besoin d’institutions supranationales.
«Je n’en peux plus, j’en ai assez de ceux qui ne s’occupent que de l’hexagone.»
«je supplie tout le monde de changer d’attitude».
Questionné ?
«Ne pensez-vous pas que l’ONU est une institution appartenant au passé ?
Le G20 ne pourrait-il pas prendre son relai ?»
Il a rétorqué :
«Ne vous débarrassez pas de l’ONU. Nous en avons besoin pour extraire du passé les choses communes à l’Europe.»
Pour lui, la solidarité n’a de sens que si elle a lieu au niveau international.
«Le retour de la confiance dépend du retour à une pensée collective.»
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