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samedi 25 février 2017

SPAIN IS DIFERENT


 

Le Ministre espagnol de l’Économie du gouvernement J Maria AZNAR PP, ancien Président du FMI écope de quatre ans et demi de prison pour s’être grassement servi, avec ses Directeurs, dans les caisses de la Banque Bankia,

Une entité regroupant des établissements bancaires sauvés de la faillite grâce à des fonds publics sous la Présidence de R ZAPATERO du PSOE.

«C’est toute la sphère de corruption politiques qui vient d’être condamnée».
Elle résume bien la portée du verdict contre Rodrigo Rato, ancien directeur du Fonds monétaire international (FMI) et longtemps le gourou économique des conservateurs espagnols.
Après de longs mois d’attente et de suspense, celui qui fut dans les années 2000 le patron de la plus grande caisse d’épargne d’Espagne a été condamné à quatre ans et demi de prison ferme pour l’affaire des «cartes black».
Introduites tout d’abord comme un «complément salarial», ces cartes de crédit soi-disant de nature «professionnelle» ont été utilisées par Rodrigo Rato et 65 dirigeants comme un moyen d’honorer toutes sortes d’achats privés, allant du safari en Afrique à des hôtels de luxe. 
 
D’après les magistrats, entre 2003 et 2012, quelque 12,5 millions d’euros ont été dépensés «de manière frauduleuse» par les dirigeants de Bankia, alors la principale caisse d’épargne du pays.
Le successeur de Rato, Miguel Blesa, a écopé lui de six ans de prison ferme.

Déraison, argent facile et cupidité

L’affaire est d’autant plus scandaleuse que ces abus se sont produits alors que l’Espagne connaissait la pire crise économique de son histoire récente.
Alors que le taux de chômage atteignait jusqu’à 26% de la population active, Bankia dirigé par Rato, puis par Blesa avait alors échappé de justesse de la faillite grâce à l’injection de 23 milliards d’euros de l’Etat, le plus grand repêchage survenu en Espagne en faveur d’une entité financière.
C’est pendant cette période que non seulement la direction a «blindé» ses émoluments, mais a profité aussi des «tarjetas black», ces cartes permettant de siphonner à loisir les fonds de l’entité financière.
Tout un symbole d’une époque de déraison, d’argent facile et de cupidité : depuis le milieu des années 90, les banques espagnoles, et tout particulièrement les caisses d’épargne comme Bankia, ont alimenté et grandement contribué à la bulle immobilière, et au krach qui s’en est suivi.
En janvier, le tribunal des comptes, à Madrid, a chiffré à 60,7 milliards d’euros l’aide financière à ces institutions financières à la dérive, en grande partie versée par l’Union européenne.

«Délinquant en col blanc compulsif»

Quant à Rodrigo Rato, ce verdict marque la triste fin de celui qui, dans les années 90, incarnait le néolibéralisme conquérant et probe du Partido Populartoujours au commande !!!
Ministre des Finances de José Maria Aznar, directeur du FMI entre 2004 et 2007, il est définitivement tombé en disgrâce.
Le parquet l’a décrit comme «un délinquant en col blanc compulsif».
D’autant que les ennuis de Rodrigo Rato ne s’arrêtent pas là : d’ici peu il doit être jugé pour un détournement de 6,8 millions d’euros vers des paradis fiscaux.

vendredi 17 février 2017

SOINS GRATUITS


 

AME

Les candidats de droite et d’extrême droite

veulent supprimer ce dispositif

permettant l’accès aux soins des étrangers sans papiers.

Une mesure purement électoraliste.

Restreindre l’accès des étrangers aux droits sociaux est une des propositions centrales du programme de Marine Le Pen, mais cette idée figure aussi dans celui de François Fillon. 

La rhétorique est connue : les prestations sociales sont si généreuses qu’elles attireraient en France de nombreux migrants, et ceux-ci seraient responsables du déficit persistant de la Sécurité sociale.

Mais cet argumentaire oublie que les étrangers vivant en France légalements travaillent, et paient des impôts et des cotisations sociales. 
 
Les études qui ont cherché à effectuer un bilan comptable des prestations sociales perçues et des cotisations versées par les étrangers montrent que ce bilan est à peu près équilibré, voire légèrement positif. 
 
Car si les étrangers reçoivent plus de prestations familiales, ils perçoivent moins de retraites, et leur dépense de soins est moindre que la population générale. 
 
C’est d’autant plus vrai pour les migrants récents.
Car même si la France accueille des migrants bénéficiant d’un niveau d’éducation plus faible que dans les autres pays de l’OCDE, les migrants sont en général actifs et en meilleure santé que la population générale. 
 
Ce phénomène, connu par les spécialistes des migrations sous le terme de «healthy migrant effect», n’est pas propre à la France, mais est très éloigné de l’image que certains ou certaine veulent donner des étrangers.

Pourtant, il suffit de changer de perspective, et de se placer du point de vue des migrants eux-mêmes pour le comprendre.
 
Un projet migratoire est souvent l’objet d’une décision collective, prise par une famille, qui décide d’envoyer l’un de ses membres travailler dans un pays où il gagnera mieux sa vie et pourra renvoyer une partie de ses revenus à sa famille restée dans le pays d’origine. 
 
Or ce projet est coûteux : les frais de voyage et d’installation sont élevés, encore plus en cas d’entrée clandestine dans le pays de destination car il faut alors payer des passeurs, et l’accès au logement est souvent plus cher pour les personnes ne bénéficiant pas de titre de séjour officiel. 
 
C’est pour la famille, qui réunit les fonds nécessaires à un tel projet, un sacrifice, un investissement dont elle attend un certain retour. 
 
Pour que cet investissement soit rentable, il faut que celui qui est envoyé à l’étranger puisse travailler, et gagner suffisamment d’argent pour en transférer au pays. 
 
Il vaut donc mieux qu’il soit rapidement employable, si possible muni de qualifications lui permettant d’exercer un métier, et surtout en bonne santé.

Ces candidats devraient lire les rapports produits par l’administration, et celui relatif à l’AME, réalisé en 2010 par l’Inspection générale des finances et l’Inspection générale des affaires sociales, qui ne sont pas connues pour être des repaires de gauchistes. 
 
Si ce rapport confirme bien que le budget total de l’AME est en constante augmentation, il rappelle surtout que l’AME est un dispositif de financement des hôpitaux et des structures de soins. 
 
Que se passe-t-il quand une personne, qu’elle soit française, européenne ou non européenne, se présente à l’hôpital ou dans un service de soins ? 
 
Elle est prise en charge et soignée : c’est, en France comme ailleurs, une obligation déontologique, inscrite dans le serment d’Hippocrate. 
 
Elle protège toute la population de contaminations par des malades non soignées !!!

Et ceci quelle que soit la couverture maladie dont bénéficie la personne ayant besoin de soins.

L’hôpital détient alors une créance, correspondant au coût des soins dispensés, sur la personne soignée.
Si la personne est couverte par la Sécu ou une autre forme d’assurance, c’est simple : la facture correspondant au coût des soins est réglée par l’assureur. 
 
Lorsque la personne ne dispose d’aucune assurance santé, l’hôpital cherche à recouvrer la créance auprès de la personne elle-même. 
 
Si celle-ci n’est pas solvable, l’hôpital doit, parfois après de coûteuses démarches de recouvrement entraînant de multiples frais administratifs, abandonner la créance et la passer par pertes et profits. 
 
D’une manière ou d’une autre, cette dette sera réglée par les patients solvables, ou tôt ou tard comblée par l’Etat ou la Sécu. 

Avec ou sans AME, la collectivité finit toujours par payer. 
 
Mais en cas d’absence de dispositif formel de type AME, ce jeu de bonneteau entre dispositifs sociaux génère des frais administratifs élevés, en plus du coût des soins eux-mêmes. Supprimer l’AME ne ferait qu’augmenter ces frais administratifs : la démagogie a un coût.

D'apres une chronique est assurée en alternance par Pierre-Yves Geoffard, Bruno Amable, Anne-Laure Delatte et Ioana Marinescu.

Horrible colonisation



    La colonisation 

    française 

    a été

    « un crime contre 

    l'humanité»


A affirmé mardi Emmanuel Macron, 
candidat à l’élection présidentielle.

Réaffirmant ses propos tenus en
dans Le Point
  
«Oui, dans toutes nos colonies, il y a 
eu la torture, mais aussi 

l’émergence d’un État, de richesses,  
pour les colons de classes 

moyennes, c’est la seule réalité .

Il y a eu beaucoup d'éléments de 
civilisation pour les blancs et  
beaucoup trop d'éléments de 
barbarie.»
«Je pense qu’il est inadmissible de 
faire la glorification de la 
colonisation.

Certains ont voulu nous faire croire
a une colonisation heureuse.
C’était faux.

J’ai toujours condamné la 
colonisation comme un acte de 
barbarie.
La colonisation fait partie de 
l’histoire française.

C’est un crime, c’est un crime 
contre l’humanité,
cela a été une vraie barbarie.

Et ça fait partie de ce passé que 
nous devons regarder en face. Et 
nous devrons comme d'autres 
peuples colonisateurs l'on fait dans 
l'honneur, en présentant nos 
excuses à l'égard de celles et ceux 
envers qui nous avons commis ces 
gestes.
 
la France avait pour but d'installer 
les droits de l’homme
mais ceux qui devaient mettre en 
œuvre
ont simplement oublié de les lire.»
D'après des déclarations de Mr Macron