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mardi 30 avril 2013

Des pigeons a 1 Milliards d'€uros

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1 MILLIARD D'€UROS DE CADEAU FISCAUX AUX CAPITALO-LIBERALES DÉBRIDÉS
DE FRANCE



Devant un auditoire de 300 entrepreneurs, plusieurs ministres se sont succédé à la tribune - «les amis de Bercy», les a nommés un Arnaud Montebourg très en verve.
Pour leurs dire à quel point la France les aimait et avait besoin d’eux.
Une première partie placée sous le signe d’une «nouvelle alliance» entre salariés et entrepreneurs, comme l’a expliqué la ministre Fleur Pellerin, grande ordonnatrice de l’événement, avant que le maître des lieux ne vienne clore ces assises de l’entrepreneuriat, pour rappeler que «notre premier devoir, c’est de stimuler l’esprit d’entreprise dans notre pays»



Notre Président diplômé d’HEC ( grande école de commerce et de management appartenant au MEDEF) François Hollande a tenu d’emblée à souligner une
«évidence patronale » qu'il semble faire sienne:



«Ce sont les entreprises qui créent la richesse, l’activité et donc
l’emploi.»


Mais c'est une contre vérité économique.


Les entreprises et les entrepreneur ne créaient des richesses, de l'activité et de l'emploi que si le produit est un besoin pour de nombreux salaries/retraités consommateurs solvables de par le monde.
Le capital est misérable, et les fonds de roulement sont a 60% de l'endettement ( de la création monétaire) elles sont donc entres les mains de Financiers.


Notre exécutif très critiqué ces derniers mois par les grands et petits patrons pour avoir alourdi de plus de 10 milliards d’euros leurs fiscalités dans son premier budget  2013 et maintenu le principe d’une taxe à 75% sur les très hauts revenus.
Il l'avait déjà fait reculer ce qui avait fait perdre a l'état  750 millions d'impôt pour nous désendettés.



François Hollande leur a présenté hier toute une série de mesures en faveur des entreprises,



le nouveau régime de taxation des plus-values de cession de titres


a la fois très simplifié et encore plus allégé, ce régime «équilibré», «juste» et «pérenne» ce nouveau régime de taxation des plus-values de cession de titres devant s’appliquer à partir de 2014.
Il distingue deux cas de figure :
Dans le premier, de droit commun, l’alignement de la fiscalité du capital sur celle du travail est la règle pendant deux ans après l’acquisition des titres.
Entre deux et huit ans de détention, un premier abattement est introduit, avant d’être porté à 65% au-delà de huit ans.
Dans le deuxième régime, dit «incitatif», et qui vise notamment à récompenser la prise de risque, l’abattement est majoré à 85% au-delà de huit ans, et commence à s’appliquer dès un an (à 50%) de détention des titres.
Ce régime avantageux concerne les ME de moins de dix années d’existence et les jeunes entreprises innovantes, mais s’applique également en cas de cession «familiale» et de départ à la retraite du dirigeant.
C'est un alourdissement de la fiscalité dans ce dernier cas, puisque les patrons de PME partant à la retraite étaient totalement exonérés d’impôt sur les plus-values de cession.
Afin de faire passer la pilule auprès de la CGPME représentant les petits patrons et qui se battait pour le maintien de cette exonération totale, un abattement supplémentaire de 500 000 euros sera pratiqué.
En tout, après huit années de détention, les taux effectifs d’imposition des possesseurs de titres d’entreprise seront donc ramenés à 33% dans le premier cas et à 25% dans le second.
Des taux nettement inférieurs à la tranche haute de l’impôt sur le revenu à 45%.
L’alignement de la fiscalité du capital sur le travail promis par la nouvelle majorité est cette fois-ci bel et bien enterré.



A ce prix là si les entrepreneurs ne sont pas au RdV des embauches et de la croissance + qui va rendre des comptes et payer pour ce énième mensonge.



D’après un texte de CHRISTOPHE ALIX

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