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mercredi 30 novembre 2016

La gauche de gouvernement se saborde


 

INÉLUCTABLE

Les gauches sont a jamais divisée

à cinq mois de la présidentielle.

Face à François Fillon et Marine Le Pen, De Mélenchon à Macron en passant par le vainqueur de la primaire socialiste, celui de la primaire EE-LV et la candidate du PRG,

cette concurrence crée les conditions d’une élimination dès le premier tour.


lundi 28 novembre 2016

Un présidentiable




 F.FILLON


Vient de convaincre 3 millions de 

français les plus riches de notre 

pays pour avoir un ticket pour 

postuler à la fonction suprême !!!


Il va lui falloir maintenant 

convaincre en Mai 2017,

 15 millions 

de nos concitoyens au premier tour 

et 25 pour être qualifié pour le 

deuxième ?

vendredi 25 novembre 2016

GPA




LA FILIATION CHÈRE


A F.FILLON EST UNE 


ESCROQUERIE


Seuls les Rois pouvaient en être 

sûrs et encore !!!


La filiation est une déclaration verbale et 

personnelle d'abord dans les églises et 

aujourd'hui en Mairie, rien n'est demandé 

pour assurer la véracité des dires dans cet 

acte authentique ?

Tous les arbres généalogiques peuvent êtres 

faux, seul le nom de la mère était supposé 

authentique… sous caution.

Aujourd'hui seul un test ADN peut prouver 

une filiation réelle.


lundi 21 novembre 2016

Primaires de droite



2 millions de français 

choisissent

François FILLON
 
comme

LE CANDIDAT DE LA 

VRAIE RUPTURE

En prescrivant, pour la France, une 
cure libérale quasi-thatchérienne.
Baisse de 110 milliards d'euros 
dans les dépenses publiques, 
retraite à 65 ans, fusion des 
retraites du public et du privé, 
retour aux 39 heures...
Toute une série de mesures censées 
adapter le modèle social français à 
la mondialisation, «un fait» et non 
une «hypothèse» selon le député de 
Paris.

Un positionnement que n'aurait pas 
renié un Alain Madelin en 2002, 
mais qu'aurait sûrement rejeté 
Philippe Séguin, mentor politique à 
qui François Fillon avait rendu u
vibrant hommage lors de sont deces 
en 2010.


Voici les principales propositions de son programme:

EMPLOI:

- Reporter l'âge légal de la retraite à 65 ans. L'évolution de l'espérance de vie sera prise en compte dans l'ajustement de l'âge légal de départ en retraite.
- Aligner les règles de calcul de la retraite des agents publics sur celles des agents privés, c'est-à-dire calculer le montant de la pension à partir des salaires des 25 meilleures années et non des 6 derniers mois.
En contrepartie, François Fillon propose d'intégrer le montant des primes touchées en carrière au calcul de la pension de retraite.
- Supprimer les 35 heures: dans le secteur privé, laisser les salariés et chefs d'entreprise négocier librement la durée de travail hebdomadaire dans la limite des 48 heures posée par le droit européen. 
Dans la fonction publique, revenir aux 39 heures.

FISCALITÉ:

- Supprimer l'ISF, éventuellement en ajustant la tranche supérieure de l'impôt sur le revenu.
- Mettre en oeuvre la TVA sociale qu'il n'avait pas réussi à imposer en 2007 après sa nomination à Matignon - en augmentant de 2 points le taux normal de TVA contre une baisse massive des cotisations des entreprises.

DÉPENSES PUBLIQUES:

- Economiser 110 milliards en 5 ans, notamment en réduisant les effectifs de la fonction publique de 10% soit plus de 500.000 postes.
C'est l'objectif le plus ambitieux de tous les candidats à la primaire de la droite.

SOCIÉTÉ:

- Réécrire la loi Taubira. Ne pas remettre en cause le principe du mariage des couples de même sexe, mais procéder à une réécriture de la loi pour réserver l'adoption plénière aux couples de sexes différents.
- Mettre en place une allocation sociale unique, qui regroupera le revenu de solidarité active (RSA), l'allocation spécifique de solidarité, la nouvelle prime d'activité, les allocations logement (APL et AL).
Le montant maximal alloué sera strictement plafonné. Des contreparties en matière de formation et de recherche d'emploi seront exigées des bénéficiaires. En cas d'efforts insuffisants, l'allocation sera diminuée et suspendue en cas de récidive.

Reste a convaincre 20 millions de Français ?

La surprise de gauche pour 2017?


 

Un président devait dire ça


Le livre «Un président ne devrait 

pas dire ça…» qui a

provoqué tant de polémiques,

n'est il pas finalement 

la meilleure raison de voter pour

François Hollande en 2017.

Un livre a fait le «buzz» dans tous les journaux, les télévisions, sur tous les réseaux sociaux, celui que deux journalistes du Monde ont écrit à partir de conversations avec François Hollande.
Il paraît, tout le monde l’a dit, écrit, que c’est une horreur, une honte, une ignominie. Un «suicide politique» !
Rien que ça.
Poussé par la curiosité et l’étonnement quand même je l’ai lu.
Passé le titre, irresponsable et racoleur, je ne l’ai plus lâché. Il est passionnant.
Y est racontée en long, en large et en travers, et c’est ce qui en fait le prix, une utopie : celle de la social-démocratie.



Je suis «enfant» d’une autre : la 

révolutionnaire.

J’ai longtemps, obstinément, soutenu Ligue communiste, NPA, PC et Jean-Luc Mélenchon.
Et même longtemps après ce 21 avril 2002 où, comme des millions de Français, j’ai senti avec effroi que quelque chose craquait, basculait et nous faisait entrer dans un autre monde que celui que je connaissais depuis ma jeunesse soixante-huitarde.
Je n’ai jamais été un «fan» des socialistes, même s’il m’est souvent arrivé, par raison, de voter pour eux.
Mais là, lisant ce livre, je n’ai plus rien compris.
Où se nichaient le crime, l’indignité, la honte dont tous les échotiers, à longueur de journées, parlaient ?
J’y lisais au contraire, au jour le jour, le quotidien peu enviable, effroyable, d’un homme essayant de concilier l’inconciliable : les lois de l’économie et celles de la société.
Les contraintes horribles du marché avec celles, toutes aussi horribles, du niveau de vie des gens.
Comment il échoue bien souvent, mais aussi, parfois, comment il y parvient.
Et finalement assez souvent.
J’y voyais comment cet homme s’emploie, vingt-quatre heures sur vingt-quatre, à assurer le «rang de la France» face aux pires conflits du monde, comment il s’y engage ou pas, plutôt souvent, mais de façon réfléchie et surtout réussie.
Ce qui, tout de même, à notre époque de haine de la guerre, est une sorte d’exploit.
Je le voyais, d’ailleurs, aussi, se faire lâcher au dernier moment par un Président des Etats-Unis d’Amérique, alors, qu’un peu à cause de son prédécesseur, nous nous retrouvons en plein cauchemar mondial !
Quelles que soient l’admiration, l’adoration que nous avons portées à Obama.
Eh bien, l’on voit cet homme, ici le nôtre, soit-disant moins «brillant», moins «charismatique», plus petit, oui, mais plus serré peut-être et plus concentré, s’interroger sur tout, écouter, réagir, ne faire l’impasse sur rien, être partout et partout à la fois, dans toutes les circonstances.
Et surtout les pires, celles dans lesquelles s’est retrouvé, à deux reprises au moins, le pays tout entier.
Que lui reproche-t-on ?
Des phrases sorties de leur contexte qui, comme toute formule isolée, peuvent être facilement exagérées et détournées.
De trop parler.
C’est vrai, ils le font s’expliquer, commenter.
Alors, pour le confondre et l’accabler, «on» est allé chercher sur Google son petit De Gaulle illustré.
«Rien ne rehausse l’autorité mieux que le silence» ou «l’autorité ne va pas sans le prestige, ni le prestige sans l’éloignement».
Sauf qu’en passant, j’y lis aussi : «Il n’y a de réussite qu’à partir de la vérité» et «toujours le chef est seul en face du mauvais destin».
Ce qui, dans ce livre, crève les yeux.
Mais de celui qui le lit.
Qui ne se contente pas d’écouter et répéter comme un perroquet ce qu’en disent les autres, qui ne l’ont pas lu non plus.
Quant à ce «silence» gaullien que chroniqueurs ou opposants lui reprochent à grands cris indignés de ne pas respecter, comment oublier qu’il fut aussi celui des Papon, Pasqua, Foccart et autres illustres figures, protégeant leur affairisme et leurs malversations ?
Et comment comparer ! Le pouvoir s’exerce aujourd’hui sur la place publique, ce qui en fait la difficulté, mais aussi, peut-être, la noblesse et la grandeur.
Qu’un président de la République parle, s’exprime, dévoile en tout ou partie ses projets, ses motivations, parfois ses calculs, ou même des éléments de sa vie privée, ne me choque pas.
Cela me semble inhérent à l’époque qui veut, qui exige la transparence et qui, de toute façon, l’impose.
Aller au-devant d’elle, comme le fait dans ce livre François Hollande, en parlant le plus librement possible à ces deux journalistes, me paraît naturel, intelligent et nécessaire.
Que lui reproche-t-on encore ?
Sa crédulité. Ah oui, il fait confiance. En quoi cette sincérité quelque part cette pureté serait-elle signe de faiblesse ?
Il faut plus de force pour encaisser les déceptions, les trahisons, ou les erreurs tout simplement, à l’homme sincère, sensible, qu’au cynique revenu de tout.
Savoir souffrir ne veut pas dire faiblir ou démériter.
On vante beaucoup le «cuir» épais des politiques.
Je respecte plus encore ceux qui n’ont pas perdu leur peau d’homme ou de femme et qui ne craignent pas les douleurs que flèches et brûlures leur infligent, comme aux chevaliers du Moyen Age, qui savaient serrer les dents.
Etre dépourvu de malice, de roublardise ou de férocité ne me semble pas abîmer, ni déconsidérer la fonction.
Je n’aimais pas beaucoup François Mitterrand, même si je respecte l’homme d’Etat et ses divers talents.
Je détestais le mépris qui suintait de son regard et de ses lèvres lorsqu’il parlait de ses adversaires ou de ce qui ne lui agréait pas.
J’aime que François Hollande épargne son ancien (et peut-être prochain) adversaire en ne répétant pas les confidences que lui en aurait fait Chirac.
Au fond, ce que l’on reproche à François Hollande, c’est sa vertu.
Oui, c’est un Président vertueux.
Là encore : en quoi serait-ce synonyme de faiblesse ou d’incapacité ?
La vertu empêcherait-elle la lucidité, le caractère (De Gaulle encore : «Le caractère, vertu des temps difficiles»), le sang-froid, l’esprit de synthèse, la rapidité de réaction ou le sens du combat ?
On reproche tellement à son prédécesseur sa corruption, ses «affaires», sa «vulgarité», ses allures de truand (qui, moi, en revanche, m’ont toujours, je l’avoue, beaucoup amusé).
Pourquoi lui reprocher à lui, de façon presque pire, l’inverse ?
Je ne sais pas encore pour qui je vais voter.
Si, pour rester fidèle à ma vieille jeunesse, ce sera encore pour Jean-Luc Mélenchon.
Ou si, cette fois - et décidément après lecture de ce livre pour l’actuel président.
Mais je crois bien que plus ça va, plus je penche pour celui-là.
A qui, une dernière fois, l’on reproche quoi ?
Ah oui : ses sondages ! Après ce qui vient de se passer aux Etats-Unis, comment continuer d’accorder à ça le moindre crédit ?
Non, ce que je ne comprends pas dans cette histoire, c’est la gauche.
Que les ennemis de François Hollande se roulent dans ce qu’ils estiment être quelle mauvaise foi ! la fange de ce livre, passe.
C’est la loi de la guerre.
Mais la gauche ! Les députés socialistes ou apparentés ! Qu’ont-ils à s’indigner, l’injurier, le lâcher, parler de «dégoût», de «honte» ou d’«indignité»…
Et passer, sans barguigner, du «Tout sauf Sarkozy» au «Tout sauf Hollande» !
Au secours…De deux choses l’une : ou ils sont cons. Ou pourris : c’est juste qu’ils veulent la place.
Ils sont les deux alors, parce qu’ils vont la livrer à la facho ou à l’autre charmant agité.
Vite, François Hollande, par pitié : sonnez la fin de la récré !
Et rajoutez un mot, un seul qui manque au livre : «J’y vais».
Pour finir sur notre petit De Gaulle illustré, un rappel : «Délibérer est le fait de plusieurs, agir est le fait d’un seul.»
Et un encouragement : «Le vent redresse l’arbre après l’avoir penché !»

Ce texte a été écrit le 13 novembre Philippe CAUBERE Comedien


jeudi 17 novembre 2016

PAUVRES PETITS


 

Les patrons de TPE

gagnent en moyenne 4200€ net

 par mois

et travaillent 47h par semaine

dimanche 13 novembre 2016

USA




la société repose


sur un faux-semblant :que 


tout à


chacun peut réussir.



Sauf que ce sont les mêmes qui 

réussissent et que le niveau 

d’inégalités est intolérable pour 

beaucoup de gens.


Avec des gens qu'on a très peu instruits et qui sont mécontents de leur sort, c’est facile de trouver des boucs émissaires.

Il s’agit d’une démagogie low-cost.
 
Ça marche, et c’est effrayant. Sanders aurait été candidat, le débat aurait été de meilleure qualité. Clinton n’a pas été à la hauteur du défi, elle était dans une continuité après avoir été secrétaire d’Etat et la femme de Bill Clinton.

Beaucoup de spécialistes prédisaient la victoire de Clinton,
comment expliquer sa défaite?
Je n’aurais pas parié sur
Trump, même la veille.

Mais en fait, c'est méconnaître les vrais problèmes de l’Amérique depuis la crise des subprimes, où les gens des classes populaires ont été littéralement épongés.
Pour ces électeurs, Trump est-il un modèle de l’Américain qui réussit?
C’est en tout cas le modèle de la grande gueule qui plaît à des gens pour qui Hillary Clinton est vieille, fatiguée, avocate de la grande bourgeoisie qui ne peut pas les comprendre.

«"La peur de la société dans laquelle on entre, crée une envie du passé"»

Donald Trump a aussi fait campagne sur l’opposition entre Américains et Mexicains, entre hommes et femmes…. Le résultat de l’élection valide-t-il sa grille de lecture?

Dans les années 1970, il y avait déjà un clivage considérable.

Aujourd'hui, il y a les Noirs, les Mexicains, les femmes ou les Chinois… La cohésion se fait bien souvent dans la désignation d’un ennemi commun, même si les gens ne le perçoivent pas au quotidien. 
Les médias ont leur part de responsabilité, aux Etats-Unis, où les gens passent leur temps devant des émissions sur des flics qui arrêtent des gangs dans les banlieues. 
L’insécurité est renforcée par l’image qui en est véhiculée.
Ce climat est aussi palpable en France, le résultat pourrait-il être le même dans six mois?

Oui, car le sentiment d’insécurité par rapport aux terroristes crée une forte psychose.

Dans ces cas-là, cela favorise l’imaginaire d’un État fort qui mettrait tout le monde en prison.
Mais jamais, on n’explique aux gens qu’il s’agit d’un problème de partage, comme dans toutes les sociétés.
Aux États-Unis, il n’y a pas de partage et quand on est malade, on est mort.
La société fonctionne au mérite, avec un faible nombre de milliardaires. Tout cela est une vaste tromperie.

Trump, "la réalisation d'un cauchemar"


Peut être parce que le clivage capital-travail n’a plus d’avenir.

La société numérique va vers la robotisation, l’automatisation et la disparition des emplois les moins qualifiés.
Et il y a une détresse face à ces transformations.
En Europe, on arrive à la contenir avec des allocations chômage, avec une santé gratuite… Pas aux États-Unis.
La recette de Trump, qui voulait rendre à l’Amérique sa grandeur… le retour à l’âge d’or?
Il y a une sorte de nostalgie d’un temps qui n’a pas existé, ou très peu de temps pendant les Trente Glorieuses. 
 
Comment les sociétés occidentales vont évoluer et quelle sera la place de chacun? 
 
La révolution numérique est plus considérable que la révolution industrielle et celle de l’énergie. 
 
Les gens ne la comprennent pas et votent par désespoir. 
Ils se disent : "Il y a un homme qui me promet qu'il sait ce qu’il faut faire, il m'a convaincu, allons-y."

«"Le FN ne ferait-il pas le score qu’il fait, si Hollande avait pu tenir ses promesses"»

S’agirait-il d’une défaite des idées et des élites?

C’est une défaite de la démocratie. Depuis vingt ans, la démocratie se déprécie en raison de promesses extravagantes très difficiles à tenir en ces temps de crise mondiale.

Les électeurs se tournent vers ceux qui parlent leur langage courant ils n'ont pas besoin de filtre pour s'identifier et y adhérer .
Ils sont incapables de voir la démagogique et populiste du discours.
Trump peut-il tenir ses promesses?
Aujourd’hui, pour les Chinois, le vrai patron des États-Unis est le président de Google.

La marge de manœuvre des politiques est faible, ils ne peuvent rien révolutionner.
Pour moi, Trump est la réalisation du cauchemar : les politiques n’ont plus prise sur le réel et peuvent dire n’importe quoi pour se faire élire, sachant qu’ils ne feront rien.
Le modèle démocratique est en péril car il est rongé de l’intérieur.
Trump est clairement dans l’ancien monde, il crée un écran de fumée, d’autant plus dramatique que la société numérique se met en place sans les politiques.
Le travail est en train de disparaître dans la conception qu’on en avait.
La technologie l’emporte, elle mène le monde. Pas la politique.
La technologie va-t-elle tuer la démocratie ?
Oui.
Avec Internet, on va se retrouver dans une société ou la notion de fraternité et de liberté va exploser.
Croire qu’un homme peut changer les choses est illusoire dans cette nouvelle révolution sociétale et numérique.
Sur un texte de T Le Meneec




mercredi 9 novembre 2016

Utopie ou réalité





REVENU UNIVERSEL



Revenu de base, allocation universelle, revenu 
d’existence, revenu citoyen…
Les appellations divergent mais l’idée est la 
même : verser à tout citoyen d’un pays donné, 
sans aucune condition, une somme mensuelle 
fixe.

Le Mouvement français pour le revenu de base  
le définit comme «un droit inaliénable, 
inconditionnel», versé «de la naissance à la 
mort», de manière individuelle, 
indépendamment de la situation familiale et 
financière du bénéficiaire et «cumulable avec 
d’autres revenus».

Fixé à environ 700 ou 800 euros dans la plupart 
des projets, ce revenu pourrait s’ajouter à 
certaines allocations (par exemple l’aide au 
logement) ou les remplacer.

Le dispositif aurait pour effet, selon ses 
défenseurs, d’éliminer la grande pauvreté en 
versant aux citoyens de quoi subvenir à leurs 
besoins vitaux (logement, santé, alimentation).

Chaque individu aurait la possibilité de 
travailler ou non, et pourrait occuper son 
temps 
comme il l’entend, en se consacrant à une ONG, 
une association, à une activité culturelle ou 
encore à sa famille.



Qui défend le revenu universel ?

L’idée, qui date du XVIIIe siècle, est reprise par de nombreux chercheurs et des courants de pensée très divers, des anarchistes aux écologistes en passant par les libertariens ou les ultralibéraux. 
Elle est portée par des personnalités de gauche, comme Le socialiste B Hamond ,Melancho, du FG, Nouvelle Donne qui en a font des sujets de sa campagne pour la primaire, et de droite La repuplicaine NKM, député qui défend une allocation de «800 à 1 000 euros»).
Si la question dépasse le clivage gauche-droite, ses partisans défendent des visions différentes.
Pour les libéraux, l’objectif du revenu universel est de rationaliser le système d’aide social, en remplaçant l’ensemble des prestations sociales existantes.
Dans cette version, élaborée à l’origine par l’économiste Milton Friedman, le revenu de base doit rester faible, volontairement insuffisant.
Couplé avec une suppression du salaire minimum et des prestations sociales, il est destiné à éliminer la grande misère, mais aussi à flexibiliser le marché du travail et à réformer un Etat-providence jugé inefficace. 
Pour les partisans d’une vision «émancipatrice» du revenu universel, pas question en revanche de remettre en question la protection sociale.
L’allocation est vue comme un outil donnant aux individus les moyens de se prendre en charge, et incitant au développement d’activités non-marchandes, associatives, culturelles, citoyennes.
C’est cette vision qui est défendue notamment par le Mouvement français pour un revenu de base.
Le sociologue et économiste Bernard Friot incarne de son côté une troisième voie, plus radicale et pensée comme une alternative au capitalisme, celle du «salaire à vie».
Les richesses seraient mutualisées dans une caisse dédiée, chargée de redistribuer un salaire à tous les citoyens dès 18 ans en fonction de leur qualification, en se fondant sur l’idée que toute activité est créatrice de richesse.

Quel en serait le coût ?

Le coût irait d’un peu moins de 200 milliards d’euros par an pour un montant autour de 500 euros mensuels à près de 400 milliards (soit un cinquième du PIB annuel de la France) pour 1 000 euros, d’après l’AFP.
Le sénateur EE-LV Jean Desessard, auteur d’une proposition de résolution pour l’instauration du revenu de base rejetée en mai, estime lui que le coût se situerait autour de 400 milliards d’euros par an pour un montant équivalent au RSA actuel, soit 525 euros. Pour la Fondation Jean Jaurès, un revenu de base de 500 euros par mois coûterait 336 milliards d’euros à l’Etat (504 milliards pour 750 euros par mois et 675 milliards pour 1 000 euros).
Pour financer ce coût, les partisans de l’approche libérale défendent une suppression des aides sociales et une refonte de l’impôt sur le revenu, qui il ne serait plus progressif mais proportionnel dès le premier euro (fixé, par exemple, à 25% des revenus) et prélevé à la source. Le solde entre le revenu de base perçu par chaque individu et l’impôt sur le revenu payé par chaque individu serait positif pour les plus aisés et négatif pour les plus bas revenus. Ce qui reviendrait à comptabiliser le revenu de base comme un crédit d’impôt.
L’approche «émancipatrice» envisage, elle, un financement via une hausse de l’impôt sur le revenu pour les plus hauts salaires, de nouvelles taxes sur le patrimoine ou sur les transactions financières, une meilleure taxation des profits des multinationales, voire la création monétaire.



Le revenu universel a-t-il déjà été testé ?

Il est actuellement expérimenté sous une forme (très) alternative en Alaska. L’Etat américain reverse chaque année depuis 1982 les revenus du pétrole et du gaz à ses résidents installés depuis plus de 5 ans. En 2015, ce revenu, nommé l’Alaska Permanent Fund, s’élevait à un peu plus de 2 000 dollars par personne et par an (environ 1 800 euros). Ce «dividende » citoyen fait débat, une partie de la classe politique proposant de réduire son montant afin de combler le déficit budgétaire de l'Etat, lié à la baisse du prix du baril.
Le Brésil a inscrit le revenu universel dans sa Constitution en 2004, comme un idéal à atteindre. Entre 2008 et 2014, une allocation, conditionnée à la scolarisation des enfants, a été versée aux familles les plus pauvres. Ce programme, intitulé Bolsa Familia, a permis d’améliorer le taux de scolarisation et de sortir de la pauvreté un très grand nombre de foyers.
A partir du 1er janvier 2017, la Finlande va également faire une expérimentation visant à simplifier son système d’aide sociale : pendant deux ans, 2 000 chômeurs de 25 à 58 ans toucheront 560 euros par mois au lieu des différentes prestations auxquelles ils avaient droit.
En Allemagne, seize citoyens tirés au sort perçoivent un revenu de 1 000 euros pendant un an, financé via une plateforme de crowdfunding. Les Suisses, en revanche, ont rejeté à près de 76% lors d’un référendum organisé en juin dernier un projet de revenu de base à 2 000 euros.

Que lui reprochent ses détracteurs ?

Utopique et coûteux, le dispositif, pour ses opposants, encouragerait l’oisiveté, généraliserait l’assistance et mépriserait la valeur travail.
Certains craignent aussi qu’il se transforme, dans sa version libérale, en instrument d’exploitation : d’un montant trop faible pour se passer de travailler, il offrirait au capitalisme une «armée de réserve» où puiser des travailleurs partiellement rémunérés par un faible revenu d’existence, soulève le sociologue Robert Castel.
D’autres redoutent aussi que le dispositif renvoie les femmes au foyer.
L’expérimentation d’un impôt négatif, sorte de revenu de base allégé, aux Etats-Unis dans les années 1970, a en effet entraîné une baisse du temps de travail supérieure chez les femmes, note Terra Eco. Barbara Garbarczyk, qui milite pour l’instauration d’un revenu de base en Belgique, estime que malgré cet écart, ce dispositif «va dans le sens de l’émancipation des femmes» : un revenu de base, puisqu'’il est versé à chaque individu et non à chaque ménage, renforcerait l’autonomie et l’indépendance économique des femmes, particulièrement touchées par la précarité.

jeudi 3 novembre 2016

Expression du jour



Les candidats de la droite et du 
centre partagent surtout un 
«programme commun» en forme de 
potion libérale plus ou moins 
amère.

De quoi faire passer le social-
libéralisme actuel pour une vraie 
politique de gauche.