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vendredi 29 mars 2013

Montebourg et son dircab?

Montebourg son dircab, le quitte pour un siège de PDG a ARIANE ESPACE.

C'est une rupture en or, un baton de maréchal, 

un nouveau baron de la republique est nommé a un poste a

 350000€ annuelle.

Pour les nouveaux PIGEONS



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EREURE ECONOMIQUE

L'ECONOMIE CAPITALO-LIBERALE

 DEBRIDE

 C'EST CA:



http://www.youtube.com/watch?v=ZE8xBzcLYRs

jeudi 28 mars 2013

GONFLES les PATRONS

Comment 9/10 de nos entrepreneurs 

capitalo-Liberal Débridés 

peuvent-ils être très pessimistes 

pour les performances avenir de l'économie

 française, alors qu'ils en sont les moteurs,

ou est l'Erreur !!!

mercredi 27 mars 2013

une crise mineur


QUAND VERRA-T-ON 1.6 MILLIONS

 DE MANIFESTANTS CONTRE

L’AUSTÉRITÉ ET LE CHÔMAGE A 

PARIS

?

vendredi 22 mars 2013

La dictature du sexe.




Dit faible !!!



Des hommes sur un simple coup de téléphone d'une femme à la police, et l’homme est en prison, perd son domicile, sa voiture, l’usage de son compte en banque.



« Il y a une sorte de folie dans la loi, qui génère de l’abus, l’élimination de l’administration de preuves pendant la procédure et l’absence de présomption d’innocence ».


S’agit-il de procédure contre des terroristes ? Non : il s’agit des lois de genre et de l’application du droit de visite des pères, soumis aux dictas de « POINT RENCONTRE »

Qui n'ont toujours pas d'existence légale, mais avec des prérogatives de sanctions octroyé par le juge !!!

L’exercice de juge aux affaires familiales est devenu une profession à haut risque si vous ne vous soumettez pas au lobby féministe.

Il y a un trop grand pouvoir mis entre les mains des victimes femmes avec les lois de genre, avec atteinte d’égalité et de justice. 

 
60% des quelques 100 000 plaintes pour violences domestiques et agressions sexuelles sur conjoint en instance de séparation sont fausses et elles font des victimes ( grands-parents, parents, enfants touchés par ce cauchemar).

Les lois de genres considèrent que l’homme est forcément, automatiquement coupable en cas d’accusation, sans preuve, et qu’il l’est parce en raison de la supercherie nommée domination masculine.

Ces lois passent pour légitimes dans un contexte de lavage de cerveau féministe, de contamination générale de la société par des mensonges maintenant bien connus. 

 
On ne pourra pas dire qu'on ne savait pas. De telles lois discriminantes tuent la démocratie. 
 
On a connu les lois racistes, qui semblaient normales à une époque.
Les lois contre les juifs ne choquaient personne.
Aujourd’hui ce sont les lois contre les hommes.
Simplement parce qu’ils sont des hommes. 
 
Ces lois, issues du lobby féministe et votées par des politiciens opportunistes et lâches, sont une honte. 
 
En l’état, tant qu’elles n’auront pas été purement et simplement abrogées, il faut considérer qu’il n’y a plus de démocratie et que le féminisme est une dictature.

Des soit disant victimes on avoué avoir menti, accusant leur père , grand-père ou frère de viol.

Ils ont passé de nombreuses années de prison avant des aveux de mensonges.
Les menteurs ne seront pas poursuivis.
 
Selon les lobby, c’est pour ne pas décourager les victimes de viol à déposer des plaintes !

Que l’on ait détruit la vie d’un homme, x années de prison pour rien, n’est visiblement pas important.
Ce sont des cas parmi beaucoup d'autres.


De plus en plus d’hommes et de pères sont touchés par cette violence pénale et légale, par cette société à deux vitesses.
Faudra-t-il une révolution masculine pour faire cesser cette situation ? 
 
A sentir la révolte qui monte et le matraquage féministe continu, c’est probable.

Il faudrait d’ailleurs faire une étude pour chercher le lien éventuel, hormis l'alcool, entre la répression contre les hommes et la violence que certains d'entre eux (1-2%) exercent contre des femmes.

mardi 19 mars 2013

Les médicaments ne sont pas une simple marchandise



80 % des matières premières utilisées pour fabriquer des médicaments dans UE viennent d'Asie.




Une situation qui inquiète l'Académie de pharmacie non seulement par les risques de dépendance accrus, mais aussi  par la perte de savoir-faire industriel que cela traduit. 
 
41% des inspections réalisées sur des sites de fabrication hors Europe par les inspecteurs de la Direction européenne de la qualité du médicament s'étaient avérées non conforme. 
 
Sans oublier que les sites inspectés  sont volontaires, donc engagés dans  une évidente démarche qualité. 
 
Mais que penser de la multiplication d'acteurs moins scrupuleux?
Il existe en Chine plus de 5 000 sites, sans compter les sous-traitants.




lundi 18 mars 2013

Le nouvel arbre à abattre


LE CODE DU TRAVAIL

Le Code du TRAVAIL n'est pas l'ennemi des entreprises, il n'est que la recopilation des décisions de justice qui ont fait JURISPRUDENCE sur des pratiques, des comportements douteux, des arnaques et des magouilles de Chefs d'entreprise à l'encontre des salariés depuis plus de 60 ans.

Ces nombreuses pages tiennent aujourd'hui sur un CD accompagné d'un logiciel expert qui facilite toute consultation.

Tout entrepreneur a un EXPERT COMPTABLE, il devrait en être équipé, il devrait avoir un devoir de Conseil et les erreurs de procédure ne devraient plus exister !

Tout entrepreneur a à sa disposition des syndicats professionnels qui prodiguent pour des cotisations annuelles modiques des conseils en tout genre, qui l'informe régulièrement via un média papier ou un site internet sur ses devoirs et ses droits...

Je rappelle que ces organisations Syndicales ont Deux sièges sur Quatre au sein de la chambre qui le juge, qu'elles l'accompagne et le défende.

Il y a les «  je sais tout » , les « Je m'en moque » et les « anti-état » pour qui on ne peut rien ! et qui sont hélàs ! toujours trop nombreux.

AUX PRUD'HOMMES, en première instance pour qu'un patron soit condamné, il faut qu'un juge patron ait reconnu LA FAUTE DE L'EMPLOYEUR!

samedi 16 mars 2013

PS encore une expression manqué


Nos élites qui crachent sur la France



M TAYLOR aura involontairement réussi à mettre à nu la formidable hypocrisie d'une partie de l'élite française.
Car le «Grizzly de l'Illinois», aussi balourd soit-il, n'aura fait que dire tout haut ce que l'on dit mezza voce dans les salons parisiens.

Qu'a dit la patronne du Medef, chef de file de l'élite économique de notre beau pays ? La lettre de M. Taylor est certes «inacceptable» (service minimum obligatoire pour ne pas perdre la face), mais, «par cette façon très provocante de dire les choses», l'homme d'affaires américain «met en avant des anomalies et des dysfonctionnements que nous devons corriger». Et voilà le travail, si l'on ose dire : ce qu'écrit M. Taylor, c'est mal, mais, sur le fond, il a raison !

Patriotisme en berne

Ne jurant que par le dieu Marché, le monde politico-médiatique a repris ce raisonnement à la virgule près, sans qu'il soit besoin de lui fournir les éléments de langage.

Facile : c'est exactement ce qu'il pense. De Valérie Pécresse, ex-ministre du Budget de Nicolas Sarkozy, à Dominique Seux, chroniqueur économique au journal les Echos et à France Inter, en passant par quelques étoiles de moindre éclat, le même refrain binaire repris en chœur : non, on ne peut pas parler comme Maurice Taylor ; oui, on doit reconnaître qu'il n'a pas tort.

Anecdote symbolique : le Monde, pour rendre compte de l'échange épistolaire entre Maurice Taylor et Arnaud Montebourg, a fort symboliquement titré en une sur la «surenchère» présumée du ministre face aux «outrances» du patron. Comme si leurs propos étaient sur un pied d'égalité, comme s'ils se valaient.

Il en est ainsi parce que ceux qui ne jurent que par le modèle allemand les jours pairs et par le modèle anglo-saxon les jours impairs ont perdu tout sens de la mesure, sinon des réalités.

Désormais, le patriotisme est une valeur en berne dans les beaux quartiers.
La francophobie se porte en sautoir, surtout depuis que la gauche est aux affaires.
Si le terme n'était pas aussi connoté par l'histoire, on pourrait presque parler d'anti-France.
Evitons-nous de mauvais procès et prenons plutôt quelques exemples.

Chaque semaine, Franz-Olivier Giesbert, directeur de notre excellent confrère le Point, pourfend, à juste titre, les gouvernements de droite comme de gauche qui, pendant trente ans, ont laissé filer les déficits publics, creusé la dette et aliéné une partie de notre souveraineté.

A-t-il a raison ?

Mais, ce faisant, nombre de ses éditoriaux se résument au raisonnement suivant : sachant que, premièrement, la France est nulle ; que, deuxièmement, la France est nulle ; que, troisièmement, la France est nulle ; on peut en déduire que... la France est nulle.

FOG tire ainsi à boulets rouges sur
«le prétendu modèle français» et dénonce le «déni français» défini comme «un mélange d'isolationnisme, de repli sur soi et de complexe de supériorité, les trois matrices du déclin».

Au terme d'un looping intellectuel de haute volée, il va même jusqu'à y voir la marque de «ce qu'on pourrait appeler la xénophobie bien-pensante puisqu'elle est souvent de gauche» (sic).

Quelques jours plus tôt, à propos de la situation économique, il condamnait «l'autisme français» qui conduit à refuser «les vraies solutions mises en œuvre chez la plupart de nos voisins».

Saluant l'approche commune au Medef et à la CFDT, il poursuivait : «C'est encore cet autisme français qui, cadenassant le pays dans l'archaïsme, l'a jusqu'à présent empêché d'accepter les solutions qui s'imposent en matière de compétitivité ou d'emploi.»

Et de désigner d'un doigt accusateur cette «île» qu'est devenue la France «protégée par une ceinture de lignes Maginot».

Huit jours plus tôt, faisant écho à son chroniqueur économique, Nicolas Baverez, il fustigeait le «mal français» et «la tradition française de la peur et de l'évitement»...

Christophe Barbier, son alter ego de l'Express, est aussi constant dans l'art de viser des cibles identiques.

Evoque-t-il Florange qu'il dénonce un pays où «en chaque Français sommeille un petit Zola récitant son catéchisme».

Dans une autre de ses livraisons, il écrit : «La France donne parfois l'impression d'être candidate à l'euthanasie.»

Sous-entendu : ce pays est mortifère quand la vie est tellement plus belle, plus douce, en d'autres contrées.

Regardez donc comment ils font ailleurs. Prenez donc exemple sur les courageux Allemands, les progressistes Britanniques, les doux Scandinaves... Même l'industrie espagnole reprend du poil de la bête quand la nôtre s'enfonce inexorablement...
Litanie francophobe

C'est un chœur où tous les interprètes ont leur propre partition.

Outre les deux solistes susnommés, il y a les sopranos Alain Duhamel (sur RTL et dans Libération, tendance consensus), Yves de Kerdrel (Valeurs actuelles) et Yves Thréard (le Figaro, tendance droite libérale et libérée) ; la voix de basse de Jean-Michel Aphatie, sans oublier l'inévitable Alain Minc, l'inventeur de la «mondialisation heureuse», capable d'interpréter cette litanie dans toutes les tessitures.

De Johnny Hallyday au rappeur Booba en passant par quelques stars du CAC 40, sans oublier ceux qui ont leur rond de serviette sur les plateaux télé, c'est à qui expliquera, exemples à l'appui, que le summum de l'audace consiste à s'expatrier sous des cieux plus cléments et que la France est un territoire perdu pour la modernité.
Alain Minc, l'homme qui murmurait à l'oreille de Sarkozy, en a récemment donné un exemple presque caricatural, lors de son échange avec Arnaud Montebourg, sur le plateau de l'émission «Des paroles et des actes». Ce soir-là, Alain Minc a expliqué grosso modo que tout ce qui se faisait en France était à jeter aux oubliettes, à commencer par le volontarisme d'Etat, et qu'il fallait absolument copier ce qui se faisait ailleurs, qu'il s'agisse des Etats-Unis, de la Grande-Bretagne, de l'Allemagne, voire de l'Espagne, et pourquoi pas des îles Galapagos.

Ainsi est né un nouveau sport.

On pourrait l'appeler le french bashing de l'intérieur, par référence à ce dénigrement antifrançais qui avait fleuri de l'autre côté de l'Atlantique lorsque Jacques Chirac, non sans un certain courage politique, avait condamné fermement l'invasion américaine de l'Irak.

A l'époque, d'ailleurs, nombre des voix précédemment citées avaient pris la réaction française avec des pincettes.

La liberté de ton dont ils aiment se réclamer a en effet les limites de l'atlantisme bon teint.

Critiquer la Russie, dont on n'oublie jamais de rappeler le passé soviétique, oui.

Décrire la Chine comme le futur impérialisme dominant, pas de problème.

Mais critiquer l'Amérique néoconservatrice tirant les conséquences guerrières des théories fumeuses sur le «choc des civilisations», cela valait illico presto accusation d'«antiaméricanisme».

A cette occasion, Jacques Chirac avait confirmé qu'il n'avait pas (totalement) oublié la tradition gaullienne et que la France avait encore quelque aptitude à faire entendre une voix singulière dans le concert des nations.

Certes, le retour de la France dans le commandement intégré de l'Otan, sous l'ère sarkozyste, participe d'un processus de normalisation fort regrettable.

Reste que la France continue de bénéficier d'une aura internationale attestant qu'elle n'a rien d'un nain politique.

Qu'importe : aussitôt la guerre au Mali déclenchée - et saluée par la plupart des commentateurs -, les mêmes se dépêchent d'expliquer que la France est isolée, pour ne pas dire abandonnée par ses alliés.

Voilà la ritournelle en vogue.

La France a toutes les tares. On en trouvera ici même quelques exemples les plus criants.

Certains sont excessifs, caricaturaux.

Ils sont néanmoins représentatifs de ce qui se susurre dans les cercles privés qui jouent le dénigrement permanent, comme si le roman national lui était désormais insupportable et que l'avenir s'écrivait ailleurs.

Certes, la situation, économique, sociale, financière, est grave.

Une dette himalayenne, des déficits publics abyssaux, un chômage de masse qui menace de battre tous les records...

Faut-il pour autant dénigrer notre pays à tout bout de champ ?
N'y a-t-il pas, tout de même, quelques raisons d'en être fier ?

Pour ceux-là, telle n'est pas la question.


De fil en aiguille, tout est passé à la Moulinette : le gaullisme (cela va de soi), l'esprit de la Résistance (à oublier), le Front populaire (à vomir), et même la Révolution française, symbolisée par la nuit du 4 août qui donne des cauchemars à Jean-François Copé (mais il n'est pas le seul).

Un pays qui a des prétentions émancipatrices et des traditions rebelles, c'est forcément dangereux.

D'où cet étalage de francophobie douteuse.

Alors que notre pays est la cinquième puissance économique du monde, alors qu'il reste la deuxième destination préférée des investissements étrangers en Europe, alors qu'il dispose encore d'une certaine aura internationale, un jeu de fléchettes est en vente dans les magasins chic de l'élite avec le symbole national comme cible désignée.

La belle démographie française ?
Jamais évoquée.

Les salariés français sont les plus productifs ?
On les traite de feignants !

Les atouts économiques de ce pays ?
Passés par pertes et profits.
Rassurez-vous les Indignés, on ne sont pas des Bisounours ! Loin de nous l'idée de dire que tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes tricolores.

Chacun connaît la situation désastreuse léguée par le sarkozysme flamboyant et par une crise qui ouvre des plaies béantes dans l'ensemble du corps industriel.

De ce point de vue, on ne sera jamais assez sévère avec les politiques mises en œuvre par la droite comme par la gauche depuis plus d'une trentaine d'années.

Mais ceux qui, aujourd'hui, jugent la France morte et enterrée sont les mêmes qui, hier, ont encouragé les délocalisations, entonné l'hymne du capitalisme financier et théorisé la désindustrialisation sous prétexte que l'avenir était aux services.

Aujourd'hui, sans l'esquisse de la moindre autocritique (pas le genre de la maison), ils jouent la carte du catastrophisme pour prôner des pseudo-réformes qui ne font qu'aggraver le mal.

En fait, les accros au néolibéralisme proposent d'en rajouter une couche Capitao-Libéralisme Débridé pour essayer de masquer les fissures dans les fondations.

Telle est la véritable arrière-pensée du french bashing : réussir à briser ce qui reste du modèle social à la française sous prétexte de copier ailleurs non pas ce qui se fait de mieux, mais de pis.

L'originalité de ce modèle social, largement inspiré par le programme du Conseil national de la Résistance, a consisté à promouvoir le sens du collectif.

Son atout maître était un secteur public dynamique, dégagé de la recherche du profit à court terme, destiné à construire un appareil économique efficace.

On ne peut comprendre la période des Trente Glorieuses sans prendre en compte la dynamique enfantée par ces réformes nées d'un système de mixité économique et sociale, daté certes, mais original.

Le public et le privé se sont épaulés (non sans contradictions) pour permettre la reconstruction, puis la modernisation de l'outil industriel.

Ce n'est pas par hasard si, aujourd'hui encore, la France réalise ses principales performances dans des secteurs comme l'aéronautique et le nucléaire.

La finance contre l'Etat social

Comme dans d'autres pays du Vieux Continent (notamment en Europe du Nord, mais aussi en Allemagne de l'Ouest), la puissance publique avait pour mission de réguler, d'organiser, de rationaliser et parfois de contrecarrer la pente naturelle du marché, dans les conditions spécifiques de l'époque.

Il s'agissait d'une forme d'Etat social, doté de structures collectives de protection des salariés, malgré des conditions de travail difficiles.

Cet attelage baroque n'a pas résisté aux coups de boutoir successifs qui ont dégagé la place pour un nouveau capitalisme poussé par les grands vents de la financiarisation.

Sous la pression des gardiens du temple de l'orthodoxie financière que sont les organismes internationaux chargés de faire appliquer à la schlague les règles de la mondialisation néolibérale, le couple diabolique dérégulation-privatisation a conduit à une série de crises successives, dont celle déclenchée en 2008, d'une ampleur inégalée depuis la grande dépression de 1929.

Pourtant, face à la déferlante qui balaie le monde occidental, la protection sociale, le système de retraite par répartition, l'indemnisation du chômage, la dépense publique pourraient être utilisés comme des amortisseurs face à la crise.

Or, ce sont ces vestiges présumés d'une certaine époque que veulent enterrer les tenants du modèle anglo-saxon pour faire entrer la France dans le moule de l'économiquement correct, en cédant à la vague dérégulatrice qui renverse tout sur son passage.

"The Economist" donne le ton
Voilà comment et pourquoi ces élites instruisent quotidiennement le procès de la France.

Voilà même pourquoi ils jubilent quand ce procès est instruit par d'autres qu'eux-mêmes.

Par The Economist, par exemple, journal de référence de la pensée dominante qui ose titrer à propos de la France : «La bombe à retardement au cœur de l'Europe».

Vrai, disent-ils. «La France dans le déni», vrai encore, répètent-ils.

Plus c'est dur, plus c'est bon !

Et qu'importe que les Etats-Unis soient plus endettés que la France.

Qu'importe que la Grande-Bretagne vienne de perdre elle aussi son triple A.


Comment remettre de l'ordre dans la maison quand la plupart des outils structurels permettant un pilotage public de l'économie ont été jetés par la fenêtre ?
Comment instaurer une distribution sélective du crédit sans un pôle bancaire public redéfini sur la base de nouvelles missions ?
Comment redresser l'économie en restant enfermé dans les critères dogmatiquement fixés par les apôtres européens de l'austérité pour tous ?
Comment espérer relancer le potentiel industriel et de recherche français en faisant du «coût du travail» le problème numéro un sans poser la question du coût du capital ?
Comment échapper au diktat des marchés sans exiger de la Banque centrale européenne qu'elle joue son rôle, comme le font les banques centrales américaine et japonaise ?
Comment prétendre gagner la bataille économique en flexibilisant encore plus ?
Bref, comment faire mieux en aggravant ce qui a été fait hier et qui a conduit aux blocages d'aujourd'hui ?

Mais, pour les adeptes des modèles étrangers, ces questions-là n'ont pas à être posées.

Avec eux, toute velléité de sortir des canons de la pensée correcte est un crime contre l'esprit.

Nonobstant tous les enseignements que l'on devrait retirer de la crise, ils exigent plus de néolibéralisme, comme d'autres, à l'époque de l'URSS, appelaient à plus de communisme pour sauver un système fondamentalement pervers.

Voilà pourquoi se répand une campagne sournoise, malsaine, permanente, alimentée par une élite qui n'aime pas la France .

Merci a MARIANNE de nous avoir écrit ce texte qu'on aurait du lire sous la signature d'un de nos Tenor du PS

mercredi 13 mars 2013

REJET



Le parlement européen rejette le 
projet de budget de UE par 506 voix
 contre 161

Enfin une bonne nouvelle




Le Président va se voir contraint de légiférer «par ordonnances» 

s'il veut tenir ses engagements de campagne.


François Hollande «a pris conscience des blocages importants dans notre société, de délais de prise de décision trop longs, des textes qui prennent énormément de temps de débat au Parlement, il est donc indispensable de raccourcir ces délais pour plus d’efficacité».

Il estime que «les ordonnances» sont «le seul moyen» d’y parvenir.

lundi 11 mars 2013

Un cadeau de SARKOSY



Pour ne pas s'être mis en règle avec la législation européenne !!!


Cela va nous coûter fort cher.


L'État français vient d'en faire l'amère expérience: il va devoir rembourser 4,2 milliards d'euros à des OPCVM (fonds) étrangers. 

Soit l'équivalent d'une année de recettes d'ISF ancienne formule! Surtout, le contribuable est en droit de se demander si l'État aurait pu éviter une telle condamnation. 

Dans un arrêt du 10 mai 2012, la Cour de justice de l'Union européenne a jugé que la législation française sur les OPCVM constituait une entrave à la libre circulation des capitaux pour une raison simple: les OPCVM étrangers sont taxés à 30 % sur les dividendes qu'ils perçoivent des sociétés françaises, tandis que les OPCVM français ne payent aucune taxe sur ces mêmes dividendes.

8 milliards à trouver pour boucler le budget 2013.

 

Au vu de ces alertes, Bercy aurait-il pu anticiper sur les OPCVM et changer la loi dès 2009? 

À l'époque, le ministère savait que des fonds étrangers avaient saisi la justice française. 

«Les premières plaintes datent de 2006, suite à un arrêt de la Cour européenne sur un autre régime fiscal qui laissait présager d'une ouverture pour les OPCVM» explique Stéphane Austry, avocat associé chez CMS Bureau Francis Lefebvre. 

Si elle avait modifié sa législation en 2009, la France n'aurait pas eu à rembourser aux fonds étrangers les taxes qu'ils ont payées en 2010, 2011 et 2012. 

Aujourd'hui, suite à la condamnation par la Cour européenne, les remboursements courent de 2004 à 2012. Et s'y ajoutent des intérêts de retard. 

«Rien n'est jamais joué avant le verdict. Bercy croyait à ses arguments. 

Il n'aurait pas été facile au gouvernement de justifier devant le Parlement un changement préventif» estime toutefois un avocat.

Reste une autre question: le précédent gouvernement n'aurait-il pas dû passer une provision dans les comptes de 2012? 

«Sachant que le verdict allait tomber en 2012/13, il aurait dû le faire. 

Le budget aurait alors été plus sincère» tempête-t-on à Bercy. 

Quoi qu'il en soit, les 4,2 milliards seront remboursés au fil de l'eau.

dimanche 10 mars 2013

La France s'est perdue de vue depuis 10 ans,



les gens n'osent plus entreprendre, déménager, agrandir leur maison, changer de voiture, ouvrir un commerce.

Jl Borloo

C'est très facile à dire, lorsque vous êtes comptable du bilan , mais entreprendre, déménager, agrandir sa maison, changer de voiture, ouvrir un commerce nécessite des moyens financiers et de l'optimisme que les gens n'ont plus, l'étât du capitalo-liberalisme que vous soutenez depuis 30 ans n'incite pas à jouer ses dernières économies dans un quelconque projet libéral!

ALLEMAGNE OPTIMISTE ET TRIOMPHANTE





Peut-il y en avoir plusieurs en Europe ?



Dans cette Europe en crise profonde, l'Allemagne est le pays de l'Union qui s'en sort étonnamment trop bien.

Allemagne est optimiste, malgré la déconfiture des pouvoirs d'achat de ses prospects Italiens, Espagnols, Français, Portugais, Britanniques et Irlandais.


UE
La Commission européenne annonce que la zone euro serait en récession en 2013, alors que les principaux instituts allemands de conjoncture économique publiaient un indice sur le climat des affaires en forte hausse. 
 
Qu'ils soient commerçants ou industriels, les 7 000 entrepreneurs allemands interrogés se montraient étonnamment optimistes pour les mois à venir
 
Bien que la croissance ait été négative au dernier trimestre 2012 (- 0,6 %), chacun s'attend à ce qu'elle reparte vite.
Plus personne ou presque ne mise sur un nouveau recul de l'activité, qui aurait marqué l'entrée de l'Allemagne en récession. 
 
Dernier indice en date, en janvier, les ventes de détail ont augmenté de 3,1 %, bien plus qu'attendu.


Au moment où les salariés de Peugeot-Citroën s'inquiètent pour leur avenir, leurs 100 000 collègues allemands de Volkswagen vont toucher une prime annuelle de 7 200 euros au titre de 2012. 
 
Le pouvoir d'achat allemand va bien.
Les jeunes chômeurs Espagnols et Grecs arrivent à point pour sauver l'Allemagne de sa pénurie de main d’œuvre spécialisée pour assurer la poursuite de sa croissance.



Conséquence de ces phénomènes, son écart avec les pays du sud de l'Europe, y compris la France, devient un gouffre qui va engloutir tout le monde, car s'ils s'étaient restructurés comme l'Allemagne, celle-ci serait elle aussi florissante aujourd'hui ?


Une arrogance Allemande néfaste :
Les sorties du candidat social-démocrate à la chancellerie, Peer Steinbrück, à l'égard des Italiens sont on ne peut plus révélatrices. 
 
En qualifiant Silvio Berlusconi et Beppe Grillo de "clowns", le rival de Mme Merkel pour les élections prévues à l'automne a fait preuve de grossièreté et de lègèreté ; il a surtout démontré qu'il n'avait aucune empathie pour les électeurs italiens, désemparés par la crise et les dictas Allemands que subissent leur pays et l'Europe.


Fiers de leurs succès, les Allemands, gauche et droite confondues, n'ont qu'une seule recette à apporter à leurs voisins : faites comme nous il y a dix ans.
Restructurez-vous, et vous redeviendrez compétitifs, oui bien sur au dépend de qui ?: y a t-il de la place pour plusieurs ALLEMAGNE actuellement dans le monde ?
Pour les Allemands, les difficultés des pays latins sont essentiellement dues à un manque de courage politique.


Les conservateurs font remarquer que dans cinq pays en crise (l'Irlande, l'Espagne, Chypre, le Portugal et la Grèce), la droite a d'ailleurs remplacé des gouvernements de gauche.
Les Allemands considèrent donc que les autres États sont dans un processus d'ajustement douloureux nécessaire , au risque de se retrouver avec un Peppe GRILLO dans chaque pays aux prochaine élections ?


Les propos de M. Steinbrück prouvent, que sa solidarité à l'égard des pays en crise reste limitée.
Ni la valeur de l'euro ni l'excédent commercial allemand ne font l'objet de débats.
Nul n'imagine que les six mois qui nous séparent des élections législatives soient propices à une réflexion iconoclaste sur le sujet, voire à un progrès de la solidarité avec les pays en crise. 
 
Seul Wolfgang Schäuble, le ministre des finances a osé évoquer, début 2012, une très légère relance de l'inflation pour permettre aux pays du Sud de retrouver un peu de compétitivité. 
 
Le président de la Bundesbank, Jens Weidmann a osé évoquer le spectre de l'hyperinflation de 1923, il a été immédiatement occulté pour ne pas ternir l'optimisme ambiant .

Le gouvernement Allemand est conscient du problème et souhaite relancer la consommation intérieure.
Ce n'est pas un hasard s'il diminue les cotisations retraites ou se déclare favorable à l'instauration d'un salaire minimal.
Mais en refusant d'envoyer un signal clair à ses partenaires européens, il prend le risque de se mettre l'Europe à dos.

Résultat : l'Allemagne devient impopulaire, y compris au-delà des cercles populistes, ce qui lui pose un vrai problème politique. 
 
Au moment où la Grande-Bretagne tourne le dos à l'Europe et où l'Italie s'enfonce dans la crise, cette situation confie à la France un rôle central afin d'enrayer une contamination à l'Espagne et au Portugal.
Encore faut-il qu'elle parvienne à rester crédible auprès des deux parties.



D'après un texte de lemaitre@lemonde.fr

samedi 9 mars 2013

La LIBRE CIRCULATION d'un poison




Le tabac fait 30 000 MORTS par an à la charge de la sécu !

Sur un marché concurrentiel et non faussé.

COMPETIVITE des MALINS COQUINS,GREDINS du MEDEF



Le groupe tourangeau français TLD se fait violence !



Pour construire en France son nouveau tracteur malgré notre compétitivité désastreuse ?
Son premier client, Lufthansa aurait exigé que l'unité de production consacrée au TaxiBot s'installe en Allemagne.
C'était tentant avec des coûts de production inférieurs à ceux de la France, explique le directeur général, mais nous avons résisté pour que cette unité voit le jour en Touraine.
L'usine, basée à Orignal (Indre-et-Loire) ouvrira donc en 2014 avec la création d'une centaine d'emplois. 
 
Grâce à la mutualisation des moyens des deux unités de TLD en Touraine et à une organisation proche de celle de l'industrie automobile avec des achats dans le monde entier de pièces qui sont assemblées à Sorigny, la production reste compétitive en France.
Cette organisation permet de ramener les coûts de main-d'œuvre à moins de 7% du prix de revient total des tracteurs. 
 
« Mais ne nous voilons pas la face, insiste Valentin Schmitt, les charges de structure et de personnel pèsent encore trop lourd. »
Philanthrope ce brave M V SCHMITT !
Un groupe de R&D de 100 personnes a été constitué entre TLD, Airbus, IAI et l'anglais Ricardo pour élaborer l'engin.
Dans ce partenariat, IAI apporte donc son intelligence, Airbus son crédit d'image et TLD .
Et n' a obtenu qu'une exclusivité de production de dix ans, qui est le dindon de cette farce ?
D'après une information de La Tribune










LES DICTATS

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Le gouvernement français devant donner des gages à Bruxelles à la BCE et à Merkel, Ayrault impose encore plus d'économies à ses ministres.

 

Décréter d'économiser des milliards c'est facile, mais c'est inéluctablement une destruction d'emplois et une augmentation du chômage !

La grande inquiétude des industriels de l'armement, du BTP (ligne LGV, prisons, hôpitaux, routes), des services( experts comptables, avocats, conseils en management, publicité,etc)

jeudi 7 mars 2013

devrons nous,nous taper déçu

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    L'Histoire va-telle ce répéter: devrons nous, nous taper déçu pour calmer nos hystéries de barbares primaires?

    Les « Ligues patriotes» extrémistes inquiètent aux États-Unis


    Ils n'ont jamais été aussi nombreux. Elles sont 1360 groupes extrémistes ultra conservateurs, dits «patriotes» aux États-Unis, en 2012.
  • C'est 7% de plus qu'en 2011. Parmi ces groupes recensés de 300 groupes paramilitaires (les milices), un chiffre bien supérieur au précédent record de 1994, date à laquelle une loi d'interdiction des armes d'assaut avait suscité l'ire des radicaux.
  • «Chaque proposition de contrôle des armes par l'État s'accompagne d'une furieuse réaction, c'est encore le cas avec l'administration Obama».
  • Opposées à toute ingérence de l'État fédéral, les milices «patriotes» seraient prêtes à prendre les armes pour défendre leur droit d'en porter.
  • «Ils pensent sans cesse que la Constitution est violée.

  • Ces groupes de haine, les choses vont empirer parce qu'ils croient mener « une bataille» pour leurs droit.
    Ancien informateur du FBI, le spécialiste des milices radicales souligne que «la haine raciste de certains Américains envers la personne du président Obama a accompagné la multiplication des groupes extrémistes».
    Les états ont se quoi s'inquiètent: «Six mois après avoir alerté l'opinion sur la montée de l'extrémisme, en octobre 1994, une bombe explosait à Oklahoma City», l'attentat le plus destructeur sur le sol américain, jusqu'au 11 septembre 2001.
    Encouragés par les échecs d'une économie atone, les militants extrémistes se retrouvent généralement autour d'une même haine des minorités ethniques, religieuses et sexuelles, qu'ils accusent de mener un vaste complot contre la nation.
  • «L'hystérie grandit», affirme le FBI, déplorant que les déclarations anxiogènes du Tea Party et de certains sites ultraconservateurs offrent un espace médiatique à des groupes plus radicaux.
    «Ils se sentent le dos au mur», résume Mark Potok. «Il est grand temps de prendre ce problème en main».
  • D'autre études confirment les observations de l'association indépendante.
  • Une enquête récemment menée par l'Académie militaire de West Point a souligné que la violence d'extrême-droite des dix dernières années était quatre fois plus importante que celle des années 1990. Même constat du côté du Congrès américain, dont le Service de recherche a comptabilisé une vingtaine d'actions d'extrémistes américains depuis 2001.
Cette montée en puissance des milices extrémistes anti-gouvernementales, Racistes, surarmées est présente partout, elles menaceraient la sécurité intérieure des Etats partout dans le monde.

Elle est la conséquence de la crise économique et sociale qui nous frappe, et que notre histoire répété hélas a chaque crise sans que cela nous serve de leçon !!!

mardi 5 mars 2013

Un QI bien entamé


Hervé MORIN a perdu une occasion de se taire à MOTS CROISES hier soir:

La grande majorité des armées africaines, n'ont d'armée que l'uniforme !!!!

C'était surtout la meilleur des solutions pour fédérer des armées qui doivent nous remplacer pour reconstruire un futur au Mali !!!

Qui a formé et équipé l'armée malienne ses 10 dernières années?

lundi 4 mars 2013

La France orange mécanique



C'est 200 viols par jour depuis la nuit des temps!!!!(hors conflit)



Et pourquoi on ne dénonce que 1/7 de ces viols ? 
Alors qu'avec la reine des preuves qu'est ADN le viol pourrait être éradiqué en un an.


Pour la bonne raison que :
  • 74 % des viols sont commis par une personne connue de la victime ;
  • 25 % des viols sont commis par un membre de la famille ;
  • 1% des viol sont commis par des inconnus
  • 57 % des viols sont commis sur des personnes mineures filles et garçons 

et dans les conditions suivantes :
  • 49 % des viols sont commis sans aucune violence physique ;
  • 67 % des viols ont lieu au domicile de la victime;
  • 45 % des viols sont commis de jour.
l
C'est 24 520 condamnations de prisonniers, de la prise en charge des familles des victimes et des proches de l'agresseur.
C'est la construction de 242 prisons, de centres médicaux sociaux de toute urgence c'est un budget 29 Milliards d'Euros à trouver .

vendredi 1 mars 2013

Vite un PARTI

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Prenons exemple sur nos voisins Italiens


Notre Mouvement des INDIGNES

doit devenir un Parti POLITIQUE

Pour combattre et éradiquer

LE CAPITALO-LIBERALISME DEBRIDE

et de la

CORRUPTION

de nos élites politiques et financières

qui ruinent

 notre vieille EUROPE


Les Etats-Unis d'OBAMA a la diète !!!

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  Ca y est, le « séquestre » est entré en vigueur, hier, à minuit. 

 
Faute d'accord sur la réduction du budget entre démocrates et républicains, des coupes automatiques de 85,3 milliards de dollars, vont commencer à entrer en application.
 
Avec une liste impressionnante de conséquences négatives potentielles, pour les Américains comme pour les touristes du monde entier qui se rendent aux Etats-Unis : du chômage technique pour des centaines de milliers d'Américains, notamment pour les civils qui travaillent pour le Pentagone, des horaires restreints pour l'accès aux parcs nationaux, des files d'attente plus longues aux aéroports par manque de personnel, à la fois aux contrôles de sécurité et dans les tours de contrôle, des aides à la recherche d'emploi suspendues, des intoxications alimentaires en hausse par manque d'inspecteurs sanitaires…
 
Aujourd'hui a lieu à Washington une réunion de la dernière chance : Barack Obama reçoit les leaders républicains et démocrates des deux Chambres, John Boehner et Mitch McConnell pour le G.O.P, Nancy Pelosi et Harry Reid pour les démocrates. 
 
Mais cette réunion intervient singulièrement tard.  

Pourquoi le président organise-t-il une réunion vendredi alors que le séquestre doit s'appliquer jeudi à minuit ? Soit il faut que quelqu'un achète un calendrier à la Maison-Blanche, soit c'est une plaisanterie. Les démocrates aurons au moins fait semblant d'essayer».
Le ton est donné. 
 
Reste à voir quel sera le véritable impact du séquestre. Les démocrates ont, volontiers, aligné les prévisions sombres : une amputation de 0,6 % de la croissance pour 2013, c'est plus de 750.000 emplois menacés, à un moment où le chômage refuse obstinément de descendre sensiblement de la barre des 8 %, selon le bureau du budget du Congrès.

Le FMI a, lui, estimé, hier, que la croissance américaine pourrait être en 2013 inférieure de 0,5 % à ce qu'elle aurait été sans les coupes. 
 
Il estime qu'il « y aura un impact sur la croissance mondiale. Les pays les plus affectés seront ceux qui ont les liens commerciaux les plus profonds avec les Etats-Unis ».

Le syndicat AFL-CIO a, poussé un coup de gueule, estimant que le séquestre allait toucher, en priorité, les Américains les moins bien payés et aurait un impact sur la consommation.

Ce qui préoccupe plus, désormais, les conjoncturistes, c'est l'approche d'une nouvelle échéance potentiellement plus dangereuse : le 27 mars. C'est à cette date que le texte provisoire sur lequel est basée l'exécution du budget, actuellement, expire. Il faut donc en voter un nouveau, et les républicains semblent vouloir partir sur une base minimaliste. 

Une nouvelle bataille pourrait donc s'engager au cours du mois de mars.

Avec, dans l'éventualité d'un échec, un gel pur et simple de l'appareil fédéral

L'Echec est là, voici les conséquences:


La marine au ralenti.
Les 800.000 employés civils de la défense devraient être mis au chômage partiel un jour par semaine, soit une baisse de salaire de 20% à partir de fin avril.


La Marine réduira le nombre de jours en mer de ses navires de 30 à 35%.
Le déploiement d'un second porte-avions dans le Golfe a déjà été annulé.
Et la maintenance des bases et équipements militaires est déjà différée, forçant les sous-traitants de la défense à licencier. Les militaires, en revanche, ne subiront aucune baisse de salaire.

La justice durement touchée.
Près de 115 000 fonctionnaires du ministère de la Justice ont reçu des notes officielles, envoyées la semaine dernière mais rendues publiques vendredi. 
Ils ont été informés de leur mise à pied pendant «pas plus de 14 jours ouvrables», entre le 21 avril et le 30 septembre.

Le FBI devra se serrer la ceinture. 
Les agents de la police aux frontières réduiront leurs heures pour l'équivalent de 5 000 temps pleins. Les services de l'immigration ont déjà relâché des étrangers en situation irrégulière qui avaient été arrêtés, en anticipation des coupes budgétaires. Le FBI perdrait l'équivalent de 1 000 agents.

Des postes d'enseignants supprimés.
L'Etat fédéral devrait supprimer des subventions dont dépendent environ 10 000 emplois de professeurs dans le pays ainsi que 7 200 professeurs spécialisés pour les enfants handicapés et d'autres personnels de l'éducation. Le programme de scolarisation Head Start, destinés aux enfants pauvres de moins de cinq ans, devrait être éliminé pour 70 000 enfants, provoquant la suppression de 14000 autres postes d'enseignants.

De longues files d'attente dans les aéroports. 
L'administration de la sécurité des transports (TSA) sera contrainte de mettre ses 50000 employés au chômage partiel jusqu'à un jour par mois. L'attente moyenne des passagers arrivant aux Etats-Unis pour passer les formalités d'immigration dans les grands aéroports augmenterait de 30 à 50% en moyenne, et pourrait dépasser 4 heures aux heures de pointe dans les plus grands aéroports comme Newark et John F. Kennedy à New York, Chicago et Los Angeles. Les contrôleurs aériens subiraient aussi du chômage partiel, provoquant la fermeture de plus de 200 petits aéroports, selon l'administration fédérale de l'aviation (FAA).

La recherche à la diète.
 Gel ou annulation de projets de recherche; des centaines de subventions en moins; retard des autorisations de mise sur le marché de médicaments.

Des risques accrus de contamination alimentaire.
Les inspecteurs sanitaires vont conduire moins d'inspections alimentaires. L'administration a prévenu que les maladies liées aux contaminations pourraient être plus nombreuses, citant les cas récents de salmonelle dans le beurre de cacahuètes et la présence de la bactérie Escherichia Coli dans des épinards bio.

Des parcs fermés.
Un grand nombre des 398 parcs naturels nationaux devraient être fermés partiellement ou totalement.