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mercredi 28 janvier 2015

Une indigène , enseignante de la République



 

Dans les écoles, le racisme n'est 

pas toujours là où on le croit ...



Nombreux ont été les enseignants à témoigner du déroulement de la minute de silence dans leurs classes, rapportant parfois des incidents.
Jemma Bent Seghir est enseignante elle aussi, elle s'interroge sur la position manichéenne de certains de ses collègues. Explications.


Depuis deux semaines, des enseignant-e-s, abondamment relayé-e-s par les médias, construisent la figure de l'élève supposé-e musulman-e et qui serait réti-f/ve aux "valeurs de la République", complice du terrorisme, antisémite et foncièrement obscurantiste[1].

Tous ces témoignages visent à construire aussi en creux, par différence, l'image d'une institution scolaire et de ses membres qui seraient, eux, du bon côté de la frontière civilisationnelle, à savoir humanistes, éclairé-e-s, progressistes.

Les élèves "barbares" vs les enseignant-e-s civilisé-e-s ?
D'ailleurs, si on étudie plus attentivement ces compte-rendus de discussion post-attentats en classe, certains procédés rhétoriques apparaissent comme récurrents : l'enseignant-e se met en scène comme apôtre des bonnes valeurs, met en scène son effroi face à certains propos, et sa patience, son inlassable abnégation.

Des expressions, visant à provoquer la compassion, du type : "Expliquer, encore", "ne pas s'énerver", "recommencer", "les enseignants en première ligne", "désarroi..." reviennent dans nombre de témoignages.



Généralement, les questions des élèves sur le "deux poids deux mesures" commémoratif[2], par exemple, ou encore sur le caractère politiquement problématique de "Charlie Hebdo", sont d'emblée présentées comme illégitimes, choquantes, et même horrifiantes.

Comme si en elles-mêmes toutes ces questions recelaient les germes d'un soutien possible aux attentats. 
 
On ne reviendra pas sur la faute logique opérée par ces enseignant-e-s lorsqu'ils associent une condamnation de la tuerie à l'adhésion à la ligne éditoriale de "Charlie Hebdo", elle a déjà été mise en lumière.

Entorses à la déontologie professorale

On peut en revanche souligner que la promptitude de certains enseignant-e-s à rapporter ces propos en les criminalisant, tout en donnant d'elles/eux une image flatteuse, constitue une rupture grave de la confiance inhérente à toute relation pédagogique.

Chaque année, à l'occasion de certains cours, certains élèves (et je précise tout de suite : des élèves de tous horizons sociaux) tiennent certains propos problématiques, et il ne m'est jamais venu à l'esprit d'aller les rapporter à la presse (et encore moins à la police !), parce que c'est mon travail d'aider les élèves à réfléchir, à interroger leurs préjugés, y compris quand certains de ces préjugés me heurtent, voire me blessent à titre personnel.

Que de simples interrogations soient d'emblée considérées comme suspectes, qu'elles soient insupportables, que soit également insupportable la méfiance des élèves face aux médias[3], tout ceci révèle comment sont perçu-e-s certains élèves, à savoir toujours déjà a priori comme des menaces.

Cette entorse à la déontologie professorale risque d'ébranler fortement la confiance des élèves à l'égard de l'institution scolaire, et des institutions étatiques en général, ce qui évidemment est désastreux, notamment sur le long terme...

Ce qui n'est jamais envisagé, c'est donc le fait que peut-être ces élèves auraient des questions pertinentes, et ne seraient pas aussi irrationnel-le-s et barbares qu'on veut bien nous le dire, mais aussi le fait que peut-être l'institution et ses membres ne sont pas aussi "blancs" comme neige, aussi éclairé-e-s et irréprochables qu'ils semblent l'être, le titre d'enseignant ne procurant pas automatiquement une sorte de vertu morale et politique infaillible.

De quelles valeurs parle-t-on ?

Toute cette représentation me met personnellement vraiment très mal à l'aise. 

D'abord parce que, comme enseignante, je partage certains questionnements des élèves, et que lorsqu'ils/elles sont criminalisé-e-s, je le suis aussi, alors même que je suis profondément convaincue de ne faire que ce pour quoi je suis payée, à savoir réfléchir avec logique et rigueur, et aider à développer l'esprit critique des élèves.

Il est tout de même aberrant de ressortir d'une salle de classe, d'avoir explicitement condamné la violence des attentats, leur caractère injustifiable, d'avoir aussi admis qu'il n'est cependant pas criminel de critiquer la ligne éditoriale d'un journal, et de se demander si on n'a pas dit quelque chose qui pourrait nous attirer des ennuis, vu le climat de chasse aux sorcières qui règne actuellement.

Réfléchir rationnellement en mettant à distance les affects semble être devenu une attitude menaçant la République.

Un enseignant de philosophie vient d'ailleurs d'être mis à pied par le Rectorat de Poitiers, apparemment sans avoir tenu de propos de soutien à l'égard des terroristes, ni de propos complotistes ou antisémites.

Ou encore, entendre des enseignant-e-s, tout-e-s blanc-he-s, à la radio se demander comment amener des élèves à rire des caricatures de "Charlie Hebdo"[4], posant comme problème le fait que ces élèves soient blessé-e-s par ces caricatures, comme si cela constituait un ferment terroriste, cela me renvoie au fait que, moi non plus, cela ne me fait pas rire, au fait que moi aussi, je suis blessée, que moi aussi, je me sens humiliée, pour des raisons à la fois affectives et rationnelles, alors que je suis censée pourtant être du bon côté de la frontière civilisationnelle... 

J'aimerais bien que ce sentiment, qui est lié à une analyse politique de ce que signifie l'humour "Charlie Hebdo", à savoir un humour qui rit des populations en situation de domination dans ce pays, soit pris au sérieux par mes collègues, au lieu d'être d'emblée rejeté du côté d'une pensée obscurantiste.
Je ne comprends pas bien quelles sont les fameuses valeurs à transmettre, si la réflexion critique est condamnée et si on est incapable d'empathie et de compréhension à l'égard d'un sentiment d'humiliation qui est d'emblée disqualifié.
Il serait temps que certain-e-s se décentrent un peu de leur propre point de vue et entendent, véritablement, sans paternalisme, le point de vue d'autrui. 
N'est-ce pas là l'héritage humaniste et notamment la leçon à tirer de la lecture de Montaigne ?

Un racisme structurel...

Ensuite, cette représentation visant à "blanchir" l'institution me met mal à l'aise en tant que personne, qui a fait l'expérience, et continue de la faire quotidiennement, du racisme inhérent à cette institution.

Mettre en scène les enseignant-e-s comme devant faire face à cette supposée hétérogénéité radicale de ces élèves à "nos" valeurs, c'est, de façon gravissime, cacher le fait que les enseignant-s-s eux-mêmes sont loin, souvent, de pratiquer les valeurs qu'ils prétendent chercher à inculquer. 
 
blanchité majoritaire du corps enseignant et les catégories de perceptions racistes liées à cette blanchité produisent des effets.

Je peux personnellement en témoigner. Je suis enseignante et je suis une femme arabe, descendante de l'immigration post-coloniale. 

J'ai eu un parcours que d'aucuns qualifieraient de parcours d'intégration" parfait. 

Ceci étant, pendant tout mon parcours scolaire, j'ai eu affaire, chaque année, à certain-e-s enseignant-e-s m'assignant à mon identité, à ma supposée religion, alors que j'étais en situation de réussite scolaire...

Je ne ferai pas état ici de toutes les vexations, de toutes les situations injustes auxquelles j'ai été confrontée, de l'école maternelle jusqu'au doctorat, ni du sentiment d'illégitimité que tout cela a instillé en moi, contre lequel j'ai dû dépenser tant d'énergie à lutter et qui ne me quittera d'ailleurs jamais... cela mériterait un livre !


Mon cas est malheureusement tristement banal.

Je peux encore le constater lorsque j'entends les propos tenus en toute impunité par des collègues au sujet des élèves, propos qui peuvent parfois aller jusqu'à l'injure raciste...
Ce constat est d'ailleurs partagé par d'autres collègues dans autres établissements. 
 
Il ne s'agit pas juste d'expériences individuelles, ou d'enseignant-e-s qui individuellement seraient racistes, mais il s'agit bien d'un fonctionnement structurel discriminant.

A cet égard, on peut lire avec profit Georges Felouzis, sur "l'apartheid scolaire", ou encore les travaux du Réseau national de lutte contre les discriminations à l'école.

qui s'exerce aussi sur les enseignant-e-s descendant-e-s de l'immigration.

Aujourd'hui encore, en salle des professeur-e-s, je peux faire l'expérience directe et indirecte de ce racisme. 

Je dois ainsi subir des "plaisanteries" récurrentes déplacées, à la fois sexistes et racistes, reposant sur de vieux clichés orientalistes de la femme arabe lascive, par exemple sur le fait que mes élèves apprécieraient mes cours parce que je danserais devant eux la "danse du ventre", ce qui évidemment est une façon de nier mes compétences intellectuelles et pédagogiques, en me ramenant à mon genre et à ma "race".

Il faut aussi supporter la difficulté à être prise au sérieux par des collègues qui ont du mal à "intégrer" le fait que je suis autant voire plus diplômée qu'elles/eux, et qui se permettent des comportements paternalistes qu'ils/elles ne se permettent jamais avec les autres. 
 
Mais surtout, les membres de l'Education nationale supposé-e-s musulman-e-s doivent faire face à la suspicion permanente quant à leur attachement aux "valeurs républicaines", dont on ne sait pas très bien ce qu'elles recouvrent, puisqu'elles sont revendiquées aussi par des collègues tenant quotidiennement des propos sexistes, racistes, homophobes à propos des élèves, et qui sont couvert-e-s par le corps enseignant et la hiérarchie.

Il est insupportable de faire l'objet d'une injonction permanente à s'intégrer, alors même qu'on a apparemment rempli le contrat qui était proposé, et de constater que quoiqu'on fasse, on sera toujours renvoyé à cette altérité, à cette figure de menace potentielle.

En tant que femme arabe, je sais que tenir un discours critique, partagé par des intellectuel-le-s blanc-he-s radicaux, sur l'identité nationale, sur l'héritage colonial, ou encore sur le racisme institutionnel, pourra potentiellement être considéré comme un manque de loyauté républicaine, quand d'autres pourront s'exprimer à ce sujet sans être attaqué-e-s du point de vue de leur identité.

En ce moment, les membres de l’Éducation Nationale supposé-e-s musulman-e-s vivent une situation d'assignation insupportable, puisqu'ils/elles sont sommé-e-s de montrer patte blanche, d'être Charlie", et de se désolidariser des terroristes, car présumé-e-s potentiellement complices, comme l'ensemble des autres musulman-e-s de ce pays, à ceci près qu'ils/elles sont de surcroît considéré-e-s comme des infiltré-e-s à l'intérieur même de la matrice républicaine.


Il devient difficile, voire impossible dans certains cas, d'entrer en salle des profs.

Cette expérience que je fais et que beaucoup d'autres font aussi , de la reconduction de l'injonction à s'intégrer et de l'altérisation perpétuelle permet donc d'éclairer sous un nouveau jour le discours tenu par des enseignant-e-s sur le caractère "inintégrable" des élèves, mais aussi de relativiser la figure vertueuse des enseignant-e-s porteurs de valeurs civilisées...


Par Jemma Bent Seghir Enseignante



[1] Il s'agit en fait de réactiver un discours bien connu, au moins depuis la parution de Les territoires perdus de la République, dirigé par E. Brenner et paru en 2002. D'ailleurs, certains contributeur-e-s de cet ouvrage à la méthodologie très discutable sont abondamment invité-e-s à s'exprimer en ce moment dans les médias.

[2] Pourquoi une minute de silence à l'occasion de ces morts et pas d'autres ? Pourquoi une mobilisation mondiale le 11 janvier quand des massacres ont lieu ailleurs dans l'indifférence ?

[3] D'ailleurs Najat Vallaud-Belkacem a mis sur le même plan dans un discours du 22 janvier, cette saine méfiance face aux médias et le délire complotiste... confusion qui évidemment ne peut que donner de l'eau au moulin des complotistes : "il y a aussi la "mésinformation" de certains élèves, pour partie informés exclusivement par les réseaux sociaux, la pénétration d’une théorie du complot disant la suspicion généralisée, la défiance à l’égard des institutions et des médias traditionnels."

[4] Les Matins, France Culture, lundi 19 janvier, animé par M. Voinchet, avec Prune, Marie-Caroline, Claire, Mara Goyet, Gwendoline. 

mardi 27 janvier 2015

La religion à l'école,


Un problème largement exagéré

et circonscrit par les chefs d'établissements.



Des difficultés pour parler de la Shoah

ou de sexualité aux élèves ?

Le problème existe mais est suscité par des fantasmes entretenus par des adultes irresponsables.



A chaque fois que le débat sur la laïcité resurgit, suite aux attentats, revient au galop avec ces discours sur la difficulté, voire l’impossibilité des enseignants à aborder dans certaines classes des sujets, comme la Shoah, le conflit israélo-palestinien ou bien Voltaire et l’esprit des Lumières.



En 2011, l’UMP proposait déjà dans sa convention laïcité d’inscrire dans la loi «l’interdiction de se soustraire au programme scolaire obligatoire» pour permettre aux enseignants d’imposer leurs cours, parce que «l’école de la République n’est pas un "service à la carte"»

Mais qu’en est-il dans les faits ? Dans son rapport datant de mai, l’Observatoire de la laïcité parlait de «contestations globalement rares, présentées comme marginales ou très localisées» et «le plus généralement gérées par l’intervention des chefs d’établissement et sans conséquence grave».



Le débat est ressorti ces derniers jours du placard à la suite d'un rapport de l’Inspection générale de l’Éducation nationale sur «les signes et manifestations de l’appartenance religieuse dans les établissements scolaires».
Un long chapitre est en effet consacré à la difficulté d’enseigner certains points du programme dans des matières diverses (histoire-géo, SVT, sport…). 
 
Mais ce rapport date de 2004 et, comme l’explique son auteur, Jean-Pierre Obin en introduction, «cette étude ne peut prêter à généralisation et à dramatisation excessive : les phénomènes observés l’ont été dans un petit nombre d’établissements [une soixantaine, ndlr]».
 
Impossible d’avoir une idée de l’ampleur des difficultés rencontrées par les enseignants.

«Bien sûr, c’est parfois compliqué, mais aucun sujet n’est interdit.
François Da Rocha, prof d’histoire-géo au lycée Jean-Moulin de Roubaix (Nord), considéré comme difficile .
Il se dit un peu fatigué d’entendre cette rengaine sur «les sujets tabous» à l’école. 
 
«C’est évident, parler du théorème de Pythagore est moins conflictuel, mais les difficultés que l’on peut rencontrer sont aussi la preuve que notre discipline est importante. 
 
Et puis, il est parfois tout aussi compliqué pour mes collègues des lycées favorisés de parler du marxisme…
Tout sujet qui parle d’un monde qui n’est pas celui des élèves peut poser des difficultés.»
 
Hubert Tison, président de l’association des professeurs d’histoire, qui compte 7 000 adhérents, abonde : «Oui, les incidents existent, mais pas seulement là où l’on croit. J’ai par exemple en tête le témoignage d’un enseignant dans un collège rural jouxtant une gendarmerie : les parents se plaignaient, jugeant qu’on parlait trop d’islam à leurs enfants.»
Un professeur de Neuilly-sur-Seine, perturbé dans son cours il y a quelques années par des élèves de confession juive qui refusaient d’entendre le mot «Palestine». 
 
Pour Constance Huber, prof de français dans le Val-de-Marne, «quelles que soient les remarques, il est préférable que les élèves les disent, plutôt qu’ils restent silencieux et n’en pensent pas moins.
Cela permet de travailler dessus, de déconstruire certains discours et de les faire évoluer. 
 
C’est notre métier».

C’est pour cela qu’un principal de collège, préférant rester anonyme, insiste sur l’importance de la formation des enseignants : «L’enjeu, il est là, aujourd’hui : avoir les épaules, les armes suffisantes pour savoir répondre.»

d'après un texte de Marie Piquemal

lundi 26 janvier 2015

Le Scandale Sanitaire


 

NOS MATERNITÉS « hors la loi » ?

La Cour des Comptes dénonce des crimes...

Elle recommande la fermeture ou rénovation de tous les établissements, désignés comme dangereux .



«La France est au premier rang en termes de natalité avec deux enfants par femme, mais nous sommes au 17e rang quant au risque de mortalité néonatale [enfants nés vivants mais décédés]».


«Sur les 255 maternités qui accueillent des grossesses non risquées, si 131 présentent un taux d’enfants morts nés inférieur à la moyenne de leur catégorie de type 1 4,3 décès pour 1000 . On relève pour 33 maternités un taux de près du double 8,4 décès pour 1 000 de la moyenne générale», révèle la Cour des Comptes.
1998 un décret a fixé à 300 accouchements annuels le seuil minimum pour maintenir une maternité ouverte  et 2015, un établissement sur cinq a fermé. 
 
Mais toutes les maternités n’ont pas encore été mises aux normes.
La Cour des comptes recommande de «les fermer sans délai en cas d’absence de mise en conformité immédiate» pour d’évidentes raisons de sécurité sanitaire.
Treize établissements sont particulièrement pointés du doigt. Par exemple, une maternité de la Drôme a reçu un avis défavorable de poursuite d’activité, en raison de «dysfonctionnements dans la gestion des urgences vitales, d’erreurs de diagnostics et de retards à la décision».
Même si certains établissements font l’objet de dérogations (elle sont situés dans des zones ou la maternité la plus proche est trop éloignée), 35 d’entre elles sont jugés trop coûteuses ou mal gérés devraient cesser toutes activitées.
La Cour des comptes estime donc urgente la révision de leur modèle de financement… ou de les fermer.

mardi 20 janvier 2015

apartheid FRANCAIS


Le Premier Ministre a livré
ses vœux à la presse.
Il a saisi l'occasion l'occasion pour rappeler l'existence, d'un «apartheid» en France.
Une observation qu'il a plusieurs fois exposée depuis 2005.


Au lendemain des émeutes qui secouaient les banlieues françaises.
«Ces derniers jours ont souligné beaucoup des maux qui rongent notre pays ou des défis que nous avons à relever.
À cela, il faut ajouter toutes les fractures, les tensions qui couvent depuis trop longtemps et dont on parle peu (...) la relégation péri-urbaine, les ghettos, (...) un apartheid territorial, social, ethnique, qui s'est imposé à notre pays», a déclaré le premier ministre.
«Après on oublie, c'est ainsi... Les émeutes de 2005, qui aujourd'hui s'en rappelle et pourtant... Les stigmates sont toujours présents». Ajoutant qu'à «la misère sociale s'additionnent aux discriminations quotidiennes parce que l'on n'a pas le bon nom de famille, la bonne couleur de peau, ou bien parce que l'on est une femme».

«On n'a pas réglé les problèmes de fond» depuis 2009

Des mots récurrents chez Manuel Valls. En 2009, celui qui était député-maire PS d'Evry (Essonne) revenait sur sa gestion des émeutes urbaines de 2005 Nos politiques en général, et notamment les responsables du Parti socialiste étaient tous muets.
Ceux qui parlaient à la télévision, c'était les maires, dont j'étais, parce qu'ils étaient confrontés à cette réalité.
Nous pouvions parler des problèmes que nous connaissons, notamment sur l'apartheid territorial, social, ethnique et religieux qui existaient déjà dans nos quartiers.
Ce qui s'est passé en 2005 peut se passer demain en puissance dix parce qu'on n'a pas réglé les problèmes de fond», estimait-il alors.
«Un véritable apartheid s'est construit, que les gens bien-pensants voient de temps en temps leur éclater à la figure, comme cela a été le cas en 2005, à l'occasion des émeutes de banlieues», expliquait-il, en juin 2009.

dimanche 18 janvier 2015

ENERGIE NUCLEAIRE?




Ségolène Royal persiste et signe .

la France devra, tôt ou tard, construire de nouveaux réacteurs nucléaires pour remplacer ceux qui ne pourront être prolongés et maintenir à 50 % la part d’électricité d’origine nucléaire, objectif fixé par le chef de l’Etat, pour l’après-2025.



Pour ceux qui ne veulent plus du nucléaire

cela peut se comprendre

Il faut savoir que pour le remplacer il y a :

  • les éoliennes, hydroliennes ( s'il y a du vent en permanence ...)
    - l'hydraulique ( avec des barrages … l'écologie n'en veut plus même pour boire ?)
    - le solaire ( que sur les toits, qui en veut chez lui ? )
    - le thermique à flamme ( prix du fioul bon marché mais rare et avec pollution très importante )

    Alors, en attendant on fait quoi ?
    Pour remplacer le nucléaire à puissance égale ....j'ai bien peur que seul le nucléaire puisse nous le fournir ..... sinon il va falloir apprendre à moins consommer .... à moins travailler !

Ou créer un foyer National Écologique... dans un coin du monde encore préservé de toute pollution industrielle !

Dans des nouvelles terres vierges devenues habitables grâce au réchauffement climatique !

Terre d'Islam en colère?



Musulmans du monde

Nos caricatures vous dérangent ?

 Nous sommes souverains, républicains et laïcs, ne vous en déplaise ! Personne ne vous demande de nous approuver, si cela vous dérange, ne venez surtout pas nous visiter, nous ferons de même.

Que devons nous faire de vos frères et sœurs qui accostent tous les jours par milliers sur nos côtes... chassés et fuyant des massacres au nom d’Allah en terre Islam ?

Devons nous faire comme vos djihadistes de l'horreur promettre à vos frères de chez nous le même sort : « La valise ou le cercueil » ?

jeudi 15 janvier 2015

DELIRES UMP




L'UMP
veut rétablir le principe de crime
D'INDIGNITE NATIONALE



Le crime d’indignité nationale avait été instauré en août 1944 par une ordonnance du Général de Gaulle. Il s’agissait de sanctionner les Français ayant commis des faits de collaboration avec les nazis entre le 16 juin 1940 et la Libération.
Ce délit a épargné 80 % des collaborateurs des forces d'occupation de l'axe  pour raison d'état : Ex MAURICE PAPON.
Ils étaient pourtant coupables de la mort de milliers de français !



UMP en rajoute une couche : les incidents durant la minute de silence : Eric CIOTTI propose de supprimer les allocs aux élèves de primaires Irrespectueux.
Qui  a eu cette idée saugrenue d'exiger une minute de silence à des primaires sans aucune préparation psychologique préalable ?




Criminels de guerre



Comment Trois bourreaux du peuple palestinien se sont invités à la marche républicaine du 11 janvier ?

L’Union Juive Française pour la paix


Benjamin Nétanyahou, Avigdor Lieberman et Naftali Bennett a la manifestation européenne de riposte aux fusillades contre Charlie Hebdo et contre le magasin casher à Paris.
Ces trois personnages sont des criminels de guerre qui relèvent de la Cour Pénale Internationale pour les meurtres de masse commis à Gaza et ailleurs.
Ils n'avaient rien a y faire !!!

mercredi 14 janvier 2015

Le Déficit Europeen


Budget européen 2015

comment réduire la pile des factures impayées ?




Le Parlement européen a adopté ce mercredi 17 décembre 2014 le budget de l’Union européenne pour 2015. Suite aux négociations avec la Commission européenne et le Conseil, les députés européens ont accepté un compromis de 141, 2 milliards d’euros, soit 5,2 milliards de moins que ce qu’ils avaient proposé initialement*.


Faute de volonté politique des États membres, le Parlement européen a une nouvelle fois cédé face aux exigences du Conseil et fini par voter un compromis au rabais.



Nous nous retrouvons ainsi dans la même situation que les années précédentes : à défaut de ressources suffisantes, l’Union européenne (UE) parvient très difficilement à financer la totalité des projets sur lesquels elle s’est engagée. Les États membres refusant de contribuer suffisamment, l’UE se voit contrainte de reporter ses factures impayées à l’année suivante, sachant que le montant de ces factures est déjà passé de 5 milliards d’euros en 2010 à 23, 4 milliards d’euros au début de 2014. Et ce sont les associations, les municipalités ou encore les entreprises, qui attendent pendant des mois les financements promis pour leurs projets en matière d’innovation, d’emploi, de formation ou d’inclusion sociale **, qui paient les frais de ce système inadapté.
NOUVELLE DONNE

mardi 13 janvier 2015

Lors de la marche républcaine




LE COUPLE SARKOSY

NE SAIT DECIDEMENT JAMAIS

 TENIR SON RANG

Que faisait-il au premier rang de la marche républicaine de dimanche à Paris.

Nicolas Sarkozy a joué des coudes avec madame pour se retrouver au premier rang du cortège des chefs de l’Etat .

Une attitude de goujat moquée sur le web.

93 N'EST PAS CHARLIE :



POURQUOI ?

Dénonçons les actes terroristes et gardons nous de tous les amalgames possibles qui ne manquent de fleurir lors de faits semblables.




Pas facile de mobiliser le lendemain d’une manifestation entrée dans l’histoire.
Pas facile, non plus, de mobiliser là où on manifeste rarement. Lundi soir, une centaine de personnes étaient rassemblées devant la préfecture de Seine-Saint-Denis à Bobigny, pour dire stop à la violence et à la stigmatisation



NOS BANLIEUES NE SONT PAS DES RESERVOIRS A COUPABLES
Cette République, on ne s’en éloigne pas, on veut seulement s’en rapprocher.

Amalgames

Des gamins traversent la place en faisant rouler leur cartable, des gens sortent du métro pour rejoindre la galerie marchande voisine.
La ministre du Logement et de l’égalité des territoires, la radicale de gauche Sylvia Pinel est tout de même venue, quelques élus de la ville aussi.
La plupart sont de simples habitants de Bobigny ou des communes environnantes, et sont déjà allés manifester la veille «de l’autre côté du périph’».
«Avec les événements du 7 janvier, on est confrontés à des choses qui avaient été dites et rabâchées depuis longtemps par les acteurs de terrain.
Il faut écouter attentivement ce que vous dit le 93, sur ce qu’il vit depuis 30 ans».
Qui est là pour éviter les amalgames, les confusions ? Tout le monde a été touché. Tout le monde est choqué, déçu qu’on ait utilisé l’islam comme alibi .
Ils ont peur que leur religion et les croyants soient de plus en plus mal vus. C’est un des combats à mener. C’est peut-être banal à dire, mais il ne faut pas laisser les jeunes de banlieue de côté».
Quand on voit dans ce défilé, le premier ministre israélien, qui est un criminel de guerre, ou les dirigeants du Gabon, de Turquie ou Orban, le premier ministre hongrois, on peut douter de leur sincérité républicaine !.
C’était tellement énorme. On ne va pas se mentir : c’était très beau, c’était historique. Ça donnait des frissons.

Communautés froissées :

Une jolie jeune juriste qui habite le 92 déboule sur la place avec d’autres femmes.
Depuis le début, je ne m’appelle pas Charlie, je n’ai jamais apprécié leurs caricatures, reconnaît-elle . Il y a des sujets sensibles, et puis pourquoi Dieudonné a été censuré ?


Elle raconte son parcours, «des bas-fonds» au concours de la magistrature, parle des discriminations dans les hautes sphères.
L’école, on m’a donné des chances. J’ai pu rencontrer des profs, des éducateurs. Mais lorsque porte un nom maghrébin, avec le voile et habitant derrière le périphérique, on te le fait savoir et encore plus comprendre à celui qui a des responsabilités. Il y a des communautés froissées, poursuit-elle.
Disons les choses clairement : les musulmans, on nous enferme dans le communautarisme dangereux largement entretenu et sans défense, en comparaison du communautarisme juif qui est très structuré, qui se défend et qui est respecté.
D'après un texte P BENETTI



lundi 12 janvier 2015

160000 DESESPERES ANNUELLE


NOTRE EDUCATION NATIONALE
PRODUIT CHAQUE ANNEE

160 000


JEUNES FEMMES ET HOMMES DÉSESPÉRÉS.

Et cela depuis plus de 50 ans, des milliers de portes fermées pour des centaines, des milliers de nos concitoyens marginalisés, qui se reproduisent, la rage au ventre et qui seront à la charge de la nation toute leur vie.

Soyons bien conscient, que seuls quelques milliers se radicalisent.
Nous sommes tous collectivement responsables, nous avons élu les exécutifs qui ont appliqué nos consignes.

D’après une déclaration de Eric ORSENA France 2 le 11 janvier 2015

Les Brigades de l'International terroriste du XXI Siècle


 

Trois djihadistes font 17 MORTS, 3.5 millions de nos concitoyens marchent pour dénoncer l'horreur insupportable.

Au Nigéria, 200 en font 2000 à BAGA, c'est le dernier massacre de Boko Haram.

Sur 5 kilomètres, je n'ai pas arrêté de marcher sur des cadavres, au moins 16 villages ont été pillés et détruits (raconte un survivant).


vendredi 9 janvier 2015

Je suis CHARLIE




Des redoutables branquignoles ces terroristes, et quelle minable sécurisation des locaux de Charlie Hebdo



kalachnikov en main, agissant de façon visiblement improvisée dans leur fuite: les frères Kouachi, tueurs de Charlie Hebdo activement recherchés, sont un étrange et inquiétant mélange de professionnalisme et de comportement anarchique.


Les images, prises par un témoin depuis un toit voisin, des deux tireurs cagoulés, vêtus de noir, gilets porte-chargeurs sur la poitrine, qui progressent dans la rue à la façon de soldats d’élite et exécutent sans hésiter un policier gisant à terre, a glacé le sang des observateurs et révélé un entraînement quasi militaire.



«On les voit à la façon dont ils tiennent leurs armes, dont ils progressent calmement, froidement. Ils ont forcément reçu une formation de type militaire.
Ce ne sont pas apparemment des illuminés qui ont agi sur un coup de tête», ils tiennent leurs pistolets-mitrailleurs serrés près du corps et tirent au coup par coup et non par rafales, ce qui démontre qu’ils ont été entraînés .
Les deux hommes connaissaient l’horaire de la conférence de rédaction de l’hebdomadaire, mais pas l'adresse exacte du journal.
Sous la menace il se font ouvrir (code) la porte de la salle de rédaction par une employée.
Ils exécutent leur plan , sans être arrêtés par le policier armé chargé de la protection rapprochée de Charb, directeur de Charlie Hebdo, qui n’a pas eu le temps d’intervenir et fait partie des victimes.
Puis dans leur fuite, ils croisent des policiers, qu’ils tuent ou mettent en fuite, leur tirant dessus avec une précision de combattants aguerris.
Mais la phase «exfiltration» de l’opération semble plus anarchique : ils percutent, alors qu’ils n’étaient pas directement pris en chasse, une automobiliste place du colonel Fabien, s’en sortent en braquant un conducteur pour lui voler une Clio grise.
Dans le Citroën C3 noire qu’ils abandonnent, les enquêteurs découvrent la carte d’identité de Saïd Kouachi, qui met la police immédiatement sur leur piste.
Et jeudi, en Picardie, ils apparaissent dans la Clio grise, cagoulés, armes apparentes, dans une station-service dont ils agressent le gérant, qui immédiatement les identifie et donne l’alerte.
Ils ne pensaient sans doute pas s’en sortir .
Leur fuite a été donc improvisée et burlesque... Ils pensaient y rester, de se barricader dans l’immeuble de Charlie et attendre le Raid.
L’instinct de survie a joué, ils l'ont saisi !



Mais manifestement ils ont improvisé :
Ils se sont se présentés au 9 ce n'est pas la bonne adresse, on leur indique que Charlie est au 10 … Personne n’appelle le 17 ?
La découverte de la carte d’identité dans la C3 démontre un petit côté Branquignol.
Dans l’action, ils ont montré qu’ils étaient bien formés, qu’ils avaient du sang-froid, mais comme n’importe quel gang de gros truands de banlieue qui montent une attaque de fourgon blindé, à l’arme de guerre et au lance-roquette.»
On assiste à une dérive dangereuse, qui voit les techniques du grand banditisme appliquées à autre chose, au terrorisme. Cela veut dire qu’il y a beaucoup plus de candidats potentiels, et c’est vraiment inquiétant !»
Que dire de la minable sécurisation de Charlie Hebdo:
Une caméra de surveillance extérieure aurait suffi au service de protection, de les voir venir...et de donner l'alerte !

Les Kouachi sont sur la liste noire des Etats-Unis depuis plusieurs années.



jeudi 8 janvier 2015

RACISME ORDINAIRE



LA BÊTE IMMONDE SE RÉVEILLE



Je recommanderais aux musulmans de France qui s'affichent, de faire profil bas, de mettre au placard leurs voiles, burkas, djellabas et autres couvre chefs, pour ne pas devenir des cibles, de « coups de fusil » que des milliers de barjots racistes rêvent d'utiliser.

 Ils voudraient nous renouveler une "NUIT de CRISTAL"... Des bargots  suédois ont déjà commencé!!!
Ils vont vous imposer le choix de la VALISE OU DU TOMBEAU qui s'est beaucoup pratiqué en occident depuis 2000 ans.
Et l'état ne pourra rien pour vous !




mercredi 7 janvier 2015

CHARLIE HEBDO



  JE SUIS   JE SUIS    JE SUIS    JE SUIS    JE SUIS    JE SUIS    JE SUIS  

CHARLIE CHARLIE CHARLIE CHARLIE CHARLIE CHARLIE CHARLIE