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dimanche 27 mars 2016

2017 le WATERLOO de la gauche française






Lettre ouverte


à tous nos élus, médias et 


syndicats qui se disent de gauche



Comment pouvez vous encore croire que vous 

allez changer le monde.



Depuis 40 ans vous nous le promettez et nous ne voyons que 

misère et dépérissement de nos idées de Liberté, d’Égalité et 

de Fraternité.

Nous sommes à la veille d'un retour aux jours les plus sombres de notre histoire qui ne nous a laissé que des victimes inactives, coûteuses et un pays exsangue.

Vous nous menez allègrement vers un Austerlitz de toutes idées progressistes, pour ce début de 21eme siècle.

Vous ne vous êtes même pas aperçus que votre électorat n'a plus foi dans vos lendemains qui chantent.

Seuls chantent depuis bien longtemps votre caste de Bac+++, les fonctionnaires et la haute caste du CAC 40 à qui vous servez d'alibi, en vous accordant les miettes de leur immense fortune, faite au dépend du peuple, que vous dites représenter.

A 12 mois d'une élection majeure pour la suite de ce siècle, qui a bien mal commencé pour les plus pauvres de cette planète,

vous vous et nous perdez dans des débats d'arrière garde, alors que notre ennemie ancestrale est de nouveau à nos portes : LE FASCISME !

Porteur de conflits monstrueux, le dernier avait eu l’audace de se nommer :

NATIONALE SOCIALISTE

et la menace est aujourd'hui planétaire.


La présidentielle est déjà perdue d'avance

à moins d'un miracle, dont vous n'êtes pas des adeptes !


Combien d'élus se disant de gauche au palais bourbon, en 

juin 2017, verront passer impuissants des lois par 

ordonnance avec un état d'urgence stricte qui rendra toute 

manifestation périlleuse, étant donné, l'état d'esprit de nos 

forces de l'ordre à qui on ne pourra rien refusé ?


    Gilles BERTIN

mercredi 23 mars 2016

LE FEU ATOMIQUE FRANCAIS






L’émission sur FRANCE 5



La France, le Président et la Bombe



Serions nous prêts à l'utiliser sur un Califat Salafiste demain ?

Des chefs, en manques intelligence ?





Les accumulations d'injonctions parfois contradictoires du Ministère de EN.

Fachent les directeurs 

d’établissements

selon Philippe Tournier, du SNPDEN, le syndicat majoritaire des chefs d'établissement,

    «Dans les collèges et lycées, les chefs d'établissements n'en peuvent plus»



Ce n’est pas une mesure en particulier mais plutôt, une protestation contre un entassement…
Une accumulation continuelle de dysfonctionnements.
Cela ne date pas d’aujourd’hui, ni même de ces derniers mois, mais rien ne s’améliore, bien au contraire.
Plutôt que de nous aider, dans un contexte déjà compliqué, le ministère perturbe encore plus notre travail.
En faisant quoi ?



Le ministère fait sans cesse de nouvelles annonces, sans qu’en amont, personne ne se demande par qui et comment ces nouvelles mesures vont être mises en œuvre.
Pour nous inonder de circulaires, ça, ils savent faire !
Mais pour nous dire qui fait quoi et comment, là… Rien n’est prévu.
Les chefs d’établissement doivent se débrouiller.
Je vous donne des exemples. Dorénavant, les élèves qui ratent le bac pourront garder une partie des notes pour l’année d’après.
Pourquoi pas, sauf que l’annonce a été faite, sans que l’on sache matériellement comment on allait s’y prendre.
Pareil pour le droit donné aux élèves de terminales de pouvoir redoubler dans leur lycée s’ils loupent le bac.
Personne n’a pris le temps de réfléchir à la mise en œuvre de cette mesure, ne serait-ce en faisant des projections numériques du nombre d’élèves.
Là encore, les chefs d’établissement doivent s’organiser.
On est aussi pris dans des injonctions contradictoires, comme avec cette histoire de classes bilingues.
Il y a quelques années, on nous encourageait à en ouvrir partout.
Puis, avec la réforme du collège, on apprend qu’il faut les fermer… Pour finalement découvrir qu’en fait, elles sont maintenues.
Les collègues n’en peuvent plus, le malaise était très palpable lors de notre dernière réunion.
Que demandez-vous concrètement ?

En 2007 et 2011, l’ancienne majorité avait pris des engagements pour des rendez-vous réguliers avec le ministère sur le fonctionnement du système.
Nous demandons aujourd’hui que cet engagement soit tenu, cela permettrait d'éviter les crises périodiques.
On ne peut pas en permanence buter sur le silence de l’institution.
Encore un exemple.
Depuis le 13 novembre, à cause du plan vigipirate, on doit empêcher tout attroupement devant les établissements scolaires.
Question simple que nous avons posé au ministère: dans ce contexte, pouvons-nous autoriser les élèves à fumer dans l’enceinte du lycée dans une zone spécifique ou pas?
A ce jour, toujours aucune réponse.

dimanche 20 mars 2016

Le droit d'asile !!!





L'EU


L'accord de la honte


Il y a bien les Premiers ministres luxembourgeois,



Xavier Bettel, et belge, Charles Michel (tous deux 

libéraux), qui ont eu un peu de vague à l’âme.


Mais ils ont été les seuls.



Tous leurs partenaires, François Hollande au 

premier chef, n’ont absolument rien trouvé à 

redire à ce que l’Union européenne renonce, 

temporairement ou définitivement, l’histoire le 

dira, au droit d’asile : à partir de ce dimanche, 

tous les réfugiés et tous les migrants dits 

économiques débarquant sur les îles grecques 

seront renvoyés, sans distinction, vers la Turquie.



Pour paraphraser Winston Churchill, un nouveau rideau de fer s’est abattu sur l’Europe.
La seule chose qui a vraiment préoccupé les chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union, lors de leur sommet de jeudi et de vendredi, a été l’ampleur des concessions faites à la Turquie pour qu’elle accepte son rôle de sous-traitant du contrôle des frontières extérieures de l’UE.

L’arrivée de plus d’un million de migrants et de réfugiés en Europe a remisé les grands principes au placard : sous la pression des opinions publiques et des populistes, l’urgence était de stopper net les flux, quel qu’en soit le prix.

Signal fort

Il y a encore deux semaines, une solution aussi radicale n’était officiellement envisagée par personne.

En prévision du sommet du 7 mars à Bruxelles, le Polonais Donald Tusk, le président du Conseil européen des chefs d’Etat et de gouvernement, avait même bâti, en accord avec Ankara, un plan destiné à renvoyer les seuls migrants économiques, donc à l’exclusion des demandeurs d’asile, vers la Turquie en échange d’une aide financière importante (environ 6 milliards d’euros d’ici à la fin 2018), d’une levée de l’obligation de visa pour les Turcs et d’une reprise des négociations d’adhésion à l’Union. 
 
Mais la chancelière allemande, qui avait déclaré unilatéralement l’ouverture de ses frontières début septembre, agissait dans l’ombre pour durcir ce plan. 

Son souci était à la fois de stopper les flux, mais aussi d’empêcher que la Grèce ne se transforme en gigantesque camp de réfugiés après la fermeture de la «route des Balkans». 

Son idée - aujourd’hui, les autorités allemandes affirment qu’il s’agissait d’une proposition d’Ankara, mais on ne voit pas quel serait son intérêt dans l’affaire -, renvoyer tout le monde, réfugiés et migrants économiques, en Turquie afin de donner un signal fort à tous les candidats au départ.

Lors de sa visite à Paris, le 4 mars, Angela Merkel en a touché un mot à François Hollande, mais sans lui dire qu’elle envisageait de déposer une proposition formelle sur la table du Conseil européen. 
 
Le chef de l’Etat s’est contenté de la mettre en garde : reconduire en Turquie des demandeurs d’asile ne serait sans doute pas compatible avec le droit international et européen. 
 
Dimanche soir dernier, elle s’est rendue à Bruxelles pour dîner en tête-à-tête avec Mark Rutte, le Premier ministre néerlandais, dont le pays assure la présidence tournante de l’UE, et Ahmet Davutoglu, le Premier ministre turc. 
 
Ni Donald Tusk ni Jean-Claude Juncker, le président de la Commission européenne, n’ont été conviés. 
 
Après cinq heures de discussion, les trois dirigeants ont ficelé leur proposition d’un renvoi collectif de tous les migrants, sans distinction aucune, avec, à la clé, la promesse d’accueillir un réfugié se trouvant légalement en Turquie pour un demandeur d’asile renvoyé. 
 
A leur arrivée dans la capitale européenne lundi matin, les dirigeants de l’UE sont tombés des nues devant la proposition germano-néerlando-turque.

«Pays sûr»

On aurait pu s’attendre, lors du sommet, à de fortes résistances face à ce passage en force allemand, à la fois parce qu’il constitue une violation du droit d’asile, ouvre la voie à des expulsions collectives interdites par les lois internationales et donne un rôle clé à un pays en pleine dérive autoritaire et peu regardant sur la question des droits humains. 
 
Mais la Commission, toujours soucieuse de couvrir l’Allemagne, ayant assuré que le renvoi des réfugiés était tout à fait légal sous certaines conditions, la discussion s’est centrée sur la question chypriote, Nicosie se sentant abandonné face aux Turcs, et sur l’ouverture à venir de corridors humanitaires, les pays de l’Est refusant d’accueillir qui que ce soit à l’avenir. 

La conclusion de l’accord avec les Turcs a alors été renvoyée au sommet qui s’est achevé vendredi, seules les grandes lignes ayant été entérinées.
Mercredi, la Commission a livré l’habillage juridique qui, selon elle, rend légale la suspension du droit d’asile : si les migrants demandent ce dernier en Grèce (ce qu’ils font rarement pour l’instant), leur dossier sera bien examiné dans les «hotspots» grecs (centres d’accueil et d’enregistrement), mais déclaré irrecevable si l’étranger est passé par un «pays sûr», la Turquie ayant ce statut aux yeux de la Grèce, ou par un Etat pouvant lui offrir une protection équivalente à celle de la convention de Genève. 
 
Il pourra alors être renvoyé en Turquie.

Certes, l’Union s’engage à prendre en échange un réfugié y séjournant, mais dans la limite de 72 000 places, un chiffre qui pourra être augmenté par les Etats membres de l’UE sur une base volontaire.
 
Autant dire qu’il n’y a aucune chance que cela se produise.

Nouveau chapitre

C’est ce dispositif qui a été accepté par les Vingt-Huit et la Turquie qui, au passage, obtient presque tout ce qu’elle demandait : l’ouverture d’un nouveau chapitre de négociations, à l’exclusion des points bloqués par Chypre, la levée prochaine des visas, une aide financière massive. 
 
L’accord était inévitable, le risque étant qu’une prolongation des discussions crée un nouvel appel d’air, les réfugiés se précipitant avant la fermeture des frontières. 
 
Les dégâts de cette négociation sont considérables : l’Union, comme le souhaitaient les Etats d’Europe de l’Est, devient une forteresse fermée aux migrants économiques et aux réfugiés priés de rester près du pays qu’ils fuient. 
 
Le couple franco-allemand a sombré, Berlin étant désormais la seule puissance qui compte en Europe, un leadership inacceptable à court terme pour beaucoup de pays. 
 
Au passage, les institutions communautaires (Commission, Conseil) ont été court-circuitées, au point que l’on se demande à quoi elles servent encore.
 
La Turquie, au prix de son nouveau rôle de garde-frontière, obtient un blanc-seing des Européens. Et l’Union a abandonné, au premier grain, l’un de ses principes fondateurs.



Les fascistes ont gagnés, des tambours de guerre résonnent a nouveaux en Europe





vendredi 18 mars 2016

Le Code du Travail fantasmé des patrons


Loi travail 

Les difficultés de licenciement sont

largement surévaluées

par le patronat

et

s'avèrent exagérées.




Le contexte politique et social du mois de mars 
2016 est marqué par l'actualité de la réforme 
du Code du Travail, dont nombre 
d'arguments sont 
construits à charge contre le Code actuel : lui 
sont reprochés sa rigidité, l'insécurité juridique 
dont il serait le vecteur, la protection trop forte 
de certains salariés aux dépens d'autres.


La justice Prud'homale est également mise sur la sellette.
Dans les débats et controverses du moment, il n'est pas inutile de remarquer que certains faits importants sont passés sous silence, ou sont présentés de manière déformée.
Par exemple, l'explosion des litiges entre salariés et employeurs devant les conseils de prud'hommes.

Le contentieux prud'homal, pas si important !

Contrairement aux idées reçues, le contentieux devant les prud'hommes connaît une baisse continue depuis 2004, voire depuis la décennie précédente.
Entre 2004 et 2013, le nombre d'affaires introduites devant les prud'hommes, que ce soit au fond ou en référé, fluctue autour de 200 000 par an.
Même si l'amplitude des fluctuations du nombre d'affaires s'est accentuée entre 2009 et 2013, avec un pic de près de 230.000 en 2009 suivi d'une baisse rapide jusque 2012 (avec un peu de moins de 180.000 affaires), la tendance moyenne se situe aux environs de 200.000 affaires. Ces chiffres ne donnent pas l'image d'une explosion des litiges entre salariés et employeurs.
Selon les données du Ministère de la Justice, 95% des demandes sont introduites par des salariés ordinaires et, parmi eux, par une part de plus en importante de seniors.
Ce qu'ils demandent est avant tout lié à la rupture du contrat de travail à l'initiative de l'employeur.
Les demandes se répartissent en deux catégories : (a) la contestation du motif du licenciement, (b) en l'absence de contestation du motif de licenciement : la remise de documents, le paiement de créances salariales ou l'annulation d'une sanction disciplinaire.
Entre 2004 et 2013, la part des demandes sans contestation du motif de licenciement diminue, alors que celle des contestations du motif de la rupture par l'employeur s'accroît sensiblement.
Or, l'immense majorité de ces contestations du motif de la rupture concerne les licenciements pour motifs personnels, la part des licenciements économiques étant très peu importante.



Conflits devant les conseils de prud'hommes en 2004 et 2013.
.

Faiblesse en nombre et en taux de la contestation des licenciements économiques

Les licenciements économiques sont beaucoup moins contestés que les licenciements pour motif personnel, aussi bien en nombre qu'en taux. En effet, si l'on rapporte le nombre de demandes aux prud'hommes au nombre de licenciements, il s'avère que, selon l'OCDE, 25% des salariés ayant été licenciés pour motif personnel faisaient un recours contentieux en 2001.
Une étude du Ministère de la Justice fait état d'une baisse du taux de recours, qui passe d'environ 40% au début des années 1990 à 20% avant la crise des subprimes de 2008.
Par contre, le taux de recours contre les licenciements économiques est beaucoup plus faible : il est bien inférieur à 3 %.
L'idée que les employeurs, effrayés par la complexité de la procédure de licenciement économique préféreraient recourir à des licenciements pour motif personnel a été avancée dans les années 2000.
En d'autres termes, nombre de licenciements pour motif personnel seraient des licenciements économiques déguisés.
Cette thèse pose deux problèmes : d'une part les employeurs seraient assez irrationnels de préférer recourir au type de licenciement qui est justement le plus contesté devant les conseils de prud'hommes ; d'autre part, les entreprises qui déguisent les licenciements économiques en licenciements pour motif personnel sont censées être confrontées à des difficultés économiques qui devraient les conduire à ne pas recruter à court terme.
Or, une étude publiée dans la revue de l'OFCE en 2008 montre que ce n'est pas le cas : la part des établissements qui embauchent dans les six mois suivant un licenciement pour motif personnel augmente de 1993 à 2000.

L'insécurité juridique

Nombre de critiques reprochent aux conseils de prud'hommes de susciter de l'insécurité juridique.
Ce reproche vise le côté employeur, ce qui indique que les entreprises seraient paralysées par la crainte de se voir condamner à payer de lourdes indemnités à leur salarié licencié abusivement.
L'insécurité juridique dont il est question ne concerne pas les règles applicables, alors que les débats juridiques sur la question lient ce problème à l'incertitude ou à l'indétermination des règles de droit applicables.
Cette insécurité juridique concerne, dans les débats relatifs au Code du Travail, les montants à payer.
Il est important de noter qu'il s'agit en réalité de deux choses : d'abord l'indemnité légale de licenciement, dont le montant est fonction de l'ancienneté du salarié et est donc prévisible ; ensuite l'indemnité compensatrice du préjudice subi par un salarié dont le licenciement a été reconnu comme abusif : l'indemnité prud'homale, que l'avant-projet de loi de la ministre du travail entend baser sur un barème.
Or, un principe du droit est l'entière réparation du préjudice, dont le quantum est établi souverainement par le juge qui dispose d'un pouvoir souverain d'appréciation.
Pour autant, on ne peut raisonnablement pas penser que les indemnités prud'homales aient pour objet ou pour effet de mettre les entreprises, surtout les petites, en difficulté.
Les décisions sont en effet prises par une justice paritaire, par quatre conseillers venant pour moitié du monde des salariés et pour moitié des entreprises.
Les entreprises sont représentées dans la justice prud'homale, à parts égales des salariés.
En cas de désaccord entre les conseillers membres de la formation de jugement, une procédure dite de départition est mise en œuvre : un juge judiciaire est appelé pour débloquer l'affaire et rendre une décision.
Ce qui pénalise les entreprises c'est la longueur des procédures due aux nombreux reports ou renvois demandés par les Conseils et les Intérêts légaux qui en découlent...

Les conseils de prud'hommes protègent-ils les mieux protégés ?

Le contentieux prud'homal refléterait la segmentation du marché du travail, entre les « insiders » bien protégés (les salariés en CDI, surtout les très qualifiés), et les « outsiders » (les précaires, les jeunes, les femmes peu qualifiées, les seniors).
Cette conception est en partie vraie, et en partie exagérée, voire erronée.
Il est vrai que les salariés licenciés ayant peu d'ancienneté dans l'entreprise ont été de plus en nombreux dans les années 1990 et au début des années 2000.
En effet, la part des salariés ayant moins de deux ans d'ancienneté dans le total des licenciements s'est accrue de 1990 à 2002 : de 14 à 20% pour les licenciements économiques, de 40 à 45% pour les licenciements pour motif personnel.
Or, corrélativement, la part des salariés à faible ancienneté dans le contentieux prud'homal sur les licenciements pour motif personnel diminue sur la même période d'environ 10 points.
En d'autres termes, le recours au Conseil de Prud'hommes n'est pas matériellement avantageux pour des salariés ayant accumulé peu de droits du fait de leur faible ancienneté.
Il a été reproché au Code du Travail de surprotéger les salariés dirigeants et les cadres.
Faute de données sur ce sujet, on s'en tiendra à trois études approfondies menées par des sociologues en 2008 : l'analyse des conseils de prud'hommes de Longjumeau, de Boulogne-Billancourt et de Grenoble montre que les cadres de plus de 50 ans et dont le salaire était supérieur à 5.000 euros ont moins souvent grain de cause que leurs homologues plus jeunes, moins bien payés, et d'une plus faible ancienneté.

Le Code est-il si rigide que ça ?

Il est très certainement abusif de considérer que le Code du travail est un modèle de rigidité.
Si l'on fait l'inventaire des réformes successives du droit du travail depuis quelques décennies, à commencer par la suppression de l'autorisation administrative de licenciement en 1986, la liste des lois ayant flexibilisé le marché du travail s'avère longue : institution de la rupture conventionnelle en 2008, centrage des négociations sociales au niveau des accords d'entreprise (loi Bertrand, janvier 2008), accords de maintien dans l'emploi, limitation des possibilités de recours au juge sur les plans de sauvegarde de l'emploi (loi de 2013 relative à la sécurisation de l'emploi), extension du travail dominical et réforme la justice prud'homale par le renforcement de la médiation conventionnelle préalable (loi Macron, août 2015).
Près de 1,7 million de ruptures conventionnelles ont été enregistrées depuis que cette possibilité juridique de rupture du contrat de travail a été instituée.
Le succès de ce dispositif, qui représente,  en 2014,  358.000 ruptures, soit 25.000 de plus qu'en 2013, montre que les difficultés de licenciement ne sont peut-être pas si fortes qu'on le pense habituellement.

jeudi 17 mars 2016

Risque de polygamie pour Marion


Marion Maréchal-Le Pen

compare le mariage homosexuel

à la polygamie



Que pense-t-elle des incestes intrafamiliaux,

de la pédophilie ecclésiastique, des doubles 

familles,

des multi-divorcés

dimanche 13 mars 2016

Faites vous partie des crédules ?




Le grand complot

qui est-il,

quel est son réseau ?



Alimenté par la défiance envers les institutions,

répandu via Internet,

le conspirationnisme se renforce,

en particulier chez les moins diplômés et

ils sont 4 millions ?

Et y il en a 150000 de plus chaque années!



Le complotisme, c’est du sérieux. Si le phénomène ne date pas d’hier, il a pris, notamment chez les jeunes, une dimension préoccupante.
Entre défiance sévère vis-à-vis des institutions et méfiance croissante à l’égard des vérités établies ou des discours officiels.
Médias, chercheurs et éducation nationale voient leur magistère du savoir contesté par toute une «complosphère» de plus en plus active.



Les enseignants, en première ligne, sont nombreux à s’alarmer du succès des théories conspirationnistes auprès de leurs élèves, à une époque où Internet constitue une caisse de résonance inédite où toutes les sources semblent parfois se valoir.
Conscient que la situation n’a rien d’anecdotique et que nombre de profs ou de familles se sentent démunis face au redoutable prêt-à-penser complotiste, le gouvernement a lancé le mois dernier une campagne intitulée «On te manipule».
Dotée d’un site propre, elle s’appuie notamment sur une courte vidéo humoristique du «YouTuber» star Kevin Razy pour cibler en priorité les jeunes sur les réseaux sociaux.
En tournant en dérision les «théories conspis» les plus relayées, elle a pour objectif d’inciter les jeunes à vérifier leurs sources et à recouper les informations sur le Web avant de les partager.
«Le processus est toujours le même, les théories du complot partent d’une bonne volonté, celle de ne pas croire à tout, mais ce doute devient obsessionnel», analyse Romain Pigenel, directeur adjoint en charge du numérique au Service d’information du gouvernement (SIG), affirmant qu’«il y a eu une vraie prise de conscience générale».
Récemment, l’Observatoire des radicalités de la Fondation Jean Jaurès (think tank lié au PS), plus habitué à parler du FN et de la montée des populismes en Europe, a consacré un colloque au sujet à l’initiative de Rudy Reichstadt, animateur du site Conspiracy Watch .

«Vision manichéenne»

Après les attentats qui ont touché la France en janvier puis en novembre, comme après ceux du 11 Septembre aux Etats-Unis, moult théories ont illico vu le jour.
Rien qu’une vingtaine dans les heures qui ont suivi l’attaque contre Charlie et jusqu’à une centaine en une semaine.
Les conspirationnistes sont également très friands des crashs d’avion, des grandes épidémies ou des disparitions de célébrités, quand ils ne fantasment pas encore sur le passage ou non des Américains sur la Lune.
Au top du hit-parade, on trouve aussi le complot judéo-maçonnique et son cousin américano-sioniste, mais également les théories sur les sociétés secrètes de type Illuminati ou reptiliens .
Impossible de se contenter de balayer du revers de la main ces «délires» quand certains textes ou vidéos comptent jusqu’à plusieurs centaines de milliers de vues.
Le tout diffusé par une nébuleuse qui recense ses professionnels du complot, et dans laquelle la galaxie Soral-Dieudonné fait figure, avec Thierry Meyssan (autre héraut de la théorie du complot, en particulier celle du 11 Septembre), de tête de gondole hexagonale.
«On est à la fois dans une société saturée par l’information et sujette à une crise de sens», souligne le politologue Stéphane François, qui travaille notamment sur les nouvelles radicalités : «Ce complotisme, cette paranoïa se pare du voile de l’hypercriticisme : les personnes qui le formulent sont persuadées sincèrement - qu’elles sont des rebelles du système.»
Si les jeunes sont les cibles les plus fragiles, les théories du complot n’ont pas attendu Internet pour exister et séduisent tous types de publics en fournissant clés en main des théories explicatives face à la complexité du monde.
«Vous avez tout à coup une nouvelle lecture géopolitique basée sur des catégories grossières du bien et du mal, c’est une vision manichéenne du monde qui nous fait croire qu’on le comprend avec des éléments simplistes», analyse Gérald Bronner, auteur en 2013 de la Démocratie des crédules (PUF).
Il pointe la redoutable efficacité de «monstres argumentatifs» en forme de «millefeuilles» : «L’effet cumulé d’une avalanche d’arguments plus ou moins fondés finit par créer un doute dont les conspirationnistes tirent profit.» .
Pris de façon isolée, chaque argument est pourtant bien souvent aisément démontable.

«Idées virales»

Stéphane François précise : «Pour les adeptes des théories conspirationnistes, la pensée dominante s’impose non par sa force argumentative ou son efficacité empirique, puisqu’elle est perçue comme fausse, mais par l’action d’organisations secrètes qui nous cachent la vérité et nous "désinforment" au travers de l’éducation et des médias.»


Invité d’une journée d’étude organisée début février par la ministre de l’Education, Najat Vallaud-Belkacem, sur le thème «Réagir face aux théories du complot»,
Bronner a eu cette mise en garde : «Inutile de répondre pied à pied […], vous y passeriez l’année.
Argumenter face à un complotiste sur le 11 Septembre est un job à plein temps. La piste, à mon avis, est plutôt d’étudier les ressorts psychiques qui rendent ces idées virales.» Un travail de «déradicalisation» en somme, qui sera par nature long et complexe car la raison ne peut suffire pour combattre la désinformation. A fortiori lorsque celle-ci se part des atours de la contre-culture. Muscler l’esprit critique de la jeunesse, cela relève aujourd’hui du sport de combat dans un monde où les images sont autant d’armes de poing.

J BOUCHET-PETERSEN—

lundi 7 mars 2016

NOUVELLE DONNE BIS


NOUVELLE DONNE BIS


Après une naissance prometteuse 



et une


adolescence chaotique, 


son géniteur la relance.



Cette expérience, n'a fait que nous démontrer 

que le

CAPITALO, LIBERALISME, DEBRIDE



Planétaire


Est une hydre à 12 têtes et que l'abattre 

nécessitera une révolution planétaire de 

millions d'humains de bonne volonté.


Sans le salariat et la distribution de revenus, l'économie ne serait pas une science.

La finance ne se résumerait qu'à deux opérations : soustraire et additionner.

Il faut en finir avec le « PRET à MACHER » que nos politiques nous servent depuis 60 ans .

Et créer une société dotée d'un véritable « LIBRE ARBITRE » et de citoyens conscients de leurs responsabilités individuelles et collectives.

Un adhérent, qui milite régulièrement afin d'améliorer les principes et convictions de son parti.

samedi 5 mars 2016

Nos agriculteurs se et nous tuent pour survivre ?



Des pesticides dangereux pour la santé retrouvés dans les maisons proches des cultures



L'association Générations Futures annonce 
avoir trouvé jusqu'à 30 pesticides dans des 
échantillons de poussières prélevés dans des 
habitations proches d'exploitations agricoles.
 
Dans le cadre de sa série d'enquêtes sur les pesticides 
perturbateurs endocriniens lancée en 2013, l'association de 
défense de l'environnement Générations Futures a révélé ce 
mardi les résultats de sa sixième étude EXPPERT (EXposition 
aux Pesticides PERTurbateurs endocriniens), cette fois-ci 
focalisée sur la contamination des foyers voisins des 
exploitations agricoles. 
 
Les poussières de 22 habitations situées à côté 
d'exploitations céréalières, de vergers ou de vignes ont été 
prélevées et analysées. Le rapport annonce qu'entre 8 et 30 
pesticides destinés à l'agriculture ont été retrouvés dans ces 

échantillons prélevés dans des lieux de vie (salon, cuisine, chambres). 
Parmi ces produits, 60 % sont des perturbateurs endocriniens.



«Un perturbateur endocrinien est une substance susceptible d'interagir avec nos systèmes hormonaux, soit de manière agoniste quand il agit comme l'hormone qu'il perturbe et en augmente l'effet, soit de manière antagoniste en se fixant sur les récepteurs hormonaux et annulant ainsi l'effet ou en modifiant les quantités d'hormone sécrétées, explique le Pr Corinne Charlier, chef du service de toxicologie clinique du centre hospitalier de Liège.
L'exposition peu se faire par voie cutanée, alimentaire ou respiratoire et peut engendrer de nombreuses anomalies telles qu'une baisse de la fertilité masculine, une puberté précoce chez la jeune fille, ou encore des diabètes de type 2».

20 pesticides par habitation

Mais l'enquête de Générations Futures de permet pas de prendre la mesure de l'impact de ces poussières contaminées sur la santé. «En l'absence d'analyses biologiques sur les habitants concernés, on ne peut savoir les conséquences biologiques de la présence de ces perturbateurs endocriniens», précise la toxicologue liégeoise. Selon François Veillerette, porte-parole de Génération Futures, «ce n'était pas le but de cette enquête. 
Nous souhaitions ici mettre en avant la diversité des pesticides perturbateurs endocriniens issus de l'agriculture.» Le rapport EXPPERT 3 avait déjà établi en 2014 la présence de perturbarteurs endocriniens dans les cheveux d'enfants scolarisés en milieu agricole.
Comme le reconnaissent les auteurs de l'enquête, cette étude est limitée par son échantillonnage: vingt-deux foyers analysés sur toute la France ne sont pas représentatifs d'un problème à grande échelle. François Veillette justifie ce faible chiffre par les critères de sélections restrictifs pour rentrer dans l'étude.
 «Les foyers ont étés choisis parmi des sympathisants de l'association s'étant déjà fait connaître car confrontés aux pesticides. 
Nous avons exclu ceux qui utilisent des produits pouvant contenir des molécules similaires aux pesticides (produits de jardin, lasures,  )». Pour faire le lien entre la présence de ces perturbateurs endocriniens dans les maisons et l'exploitation agricole voisine, le porte-parole de l'association explique: «Avec la comparaison entre les prélèvements de juillet et ceux de janvier, on prouve sur cinq foyers que la quantité de pesticides présente est liée à la saisonnalité et donc à l'agriculture»

Les perturbateurs endocriniens sont partout

Les pesticides utilisés en agriculture sont une source déjà identifiée de perturbateurs hormonaux mais pas la seule, rappelle le Pr Charlier.
«Ils sont partout, sous forme de parabènes dans les cosmétiques ou de bisphénols
A dans les plastiques.
Ça ne sert à rien d'épingler le milieu agricole pour ça.»
Mais en cette première semaine de salon de l'agriculture et alors que la Commission européenne vient d'être condamnée par le Tribunal de l'Union européenne pour avoir trop tardé à établir une réglementation claire sur les perturbateurs endocriniens, il était urgent, estime l'association, de mettre en avant ces produits toxiques.
Objectif: influencer la future réglementation européenne et tirer vers le haut les futurs critères de restriction des pesticides perturbateurs endocriniens.
Par figaro icon Louis Grillet