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mardi 28 mai 2013

Réciprocité commerciale ou chômage ?


Les négociations commerciales entre la Chine et l'Union européenne révèlent de nouvelles fissures au sein de cette dernière. 
 
Paris et Berlin s'opposent désormais sur l'opportunité de taxer fortement les panneaux solaires chinois importés en Europe. 
 
La proposition avait été formulée début mai par la Commission européenne : jugeant comme les USA que ces panneaux étaient subventionnés en Chine et vendus à perte sur le Vieux continent, Bruxelles a proposé aux Etats membres de les taxer à 47% en moyenne.

Mais l'Allemagne ne l'entend pas de cette oreille 
 
L'Allemagne redoute des mesures de représailles de cette dernière, qui fermerait ce vaste marché à son industrie "Deutschland über alles"Allemagne avant tout.

D'autres pays européens seraient sur la même position : dix-sept au total, selon nos sources . L'identité de ces pays n'ayant pas été précisée, il n'est pas possible de savoir si leur poids suffirait à faire rejeter les sanctions, qui ne peuvent être rejetées qu'aux deux tiers des voix.

Arnaud Montebourg, souhaite la réciprocité . Les pays qui pratiquent le protectionnisme, et la Chine en fait partie, doivent accepter la réciprocité des règles et le gouvernement français soutient donc la Commission européenne.

A fleurets mouchetés ?

Chacun gonfle ses muscles, personne n'osera couper les ponts : Chine"l'Allemagne avant tout" et Europe dépendent trop l'une de l'autre. 
 
Tout le monde va aller à la bagarre, EU a une arme redoutable c'est la sécurité sanitaire des produits chinois qui est particulièrement préoccupante . 
 
Ils devront trouver un accord sur tous les nombreux dossiers troubles que comportent nos relations commerciales depuis trop longtemps , que la Commission souhaite clarifier, sécuriser une fois pour toute. 
 
Tel est l'objet du «traité d'investissement» que la Chine a proposé jeudi dernier aux Etats membres.

Pour l'Europe, il s'agit d'«améliorer aussi la sécurité juridique des investisseurs de l’UE en Chine qui laisse a désirer, réduire les barrières à l’investissement en Chine et ainsi accroître les flux bilatéraux d’investissements. 
 
Il s’agira également, de manière cruciale, d’améliorer l’accès au marché chinois».
Cet accord remplacerait les 25 accords bilatéraux qui nous lient actuellement.

Même s’il n’est envisagé qu’à «moyen» ou «long» terme, un tel accord serait une véritable révolution commerciale.



D'après un texte de DOMINIQUE ALBERTINI






mercredi 22 mai 2013

La justice française de gauche



A déclarée coupable la député socialiste des Bouches du Rhône Sylvie Andrieux de détournement de fonds publics par le tribunal correctionnel de Marseille.

Il la condamne à trois de prison dont deux avec sursis, 100 000 euros d'amende et cinq ans d'inéligibilité.



Elle fait appel, c'est toujours du temps de gagné sur le séjour en prison, c'est tout bon pour ses avocats.

Le baroud d'honneur





Les derniers mots de Dominique Venner, le dernier identitaire et fantasmagorique de l’extrême.

«Je crois nécessaire de me sacrifier pour rompre la léthargie qui nous accable ,

je me donne la mort afin de réveiller les consciences assoupies. 
 
Je m’insurge contre la fatalité», contre les poisons de l’âme» et les désirs individuels envahissants qui détruisent nos ancrages identitaires et notamment la famille, socle intime de notre civilisation multi-millénaire.
 
Alors que je défends l’identité de tous les peuples chez eux, je m’insurge aussi contre le crime visant au remplacement de nos populations».



Il choisit Notre Dame de Paris, le cœur de cette cathédrale, un pistolet à un coup, rarissime !

Dominique Venner était une figure connue et respectée au sein de la mouvance d’extrême droite. Engagé dans la guerre d’Algérie , puis à l’OAS, il s'illustre dans les années 1950 au côté de Pierre Sidos, animateur de groupes nationalistes violents. En 1962, en prison, Dominique Venner rédige Pour une critique positive : dans petit essai devenu la bible des partis de l'extrême-droite, il expose la nécessité d'une refondation intellectuelle de celle-ci, en plein marasme après la fin de la guerre d'Algérie.


Nos désirs individuels envahissants n'ont jamais détruit que nos ancrages, soit disant identitaires, et qui ne sont que des futilités de mode, 

son socle, qu'est la famille, n'a jamais été sacrée pour notre civilisation multi-millénaire de barbares sanguinaires .

Il défends l’identité de tous les peuples chez eux, ils sont pourtant tous venus d'ailleurs à un moment ou à un autre, en détruisant le précédent allègrement.

Il s’insurge aussi contre le crime visant au remplacement de nos populations vieillissantes par des jeunes venus d'ailleurs pour leurs assurer une inéluctable fin de vie heureuse .


lundi 20 mai 2013

Le Paradis Syndicale US


Le syndicat US et Guillaume CANET



Durant les 42 jours de tournage, j'ai traversé des moments de découragement. Il a fallu que j'apprenne à lâcher prise.
À partir du moment où vous faites ce que veulent les syndicats, cela se passe bien.
Il faut suivre leur loi.
Si vous avez seulement besoin de quatre électriciens, vous êtes malgré tout obligé d'en prendre neuf.
Si vous amenez un technicien français dans l'équipe, vous devez engager son équivalent américain, qui ne fera rien de la journée.
On n'a pas le droit d'adresser la parole aux figurants sinon ils sont considérés comme des acteurs.
Il m'est arrivé de le faire. Les figurants sont directement allés voir le premier assistant pour dire qu'ils devaient être payés en conséquence.

jeudi 16 mai 2013

URGENCE ET POLITIQUE

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La crise politique il faut aller la voir au plus près.

Prendre le pouls du malaise entretenu par des fantasques qui touche tout le pays, au point de le paralyser.

Un an après l’élection de François Hollande, la France se vit en crise existentielle permanente, sociale, économique, morale et un dépit politique fantasmé .

Le président «normal» n’a pas pu pour l’instant, gagner la confiance de ses compatriotes en urgence de réformes et de solutions instantanées.

Elu avec 51,6% des voix, il recueille aujourd’hui moins de 25% d’opinions favorables.

Pris dans l’étau du chômage, des diktats européennes ou encore des affaires de fric.

Dressons le constat de ce marasme persistant pour en comprendre ensuite les réalités

Certain esprits chagrins, les déclinologues et les pétainistes leur seule certitude, c’est qu’il y a urgence. Notre Bayrou national a même estimé que LA PATRIE ÉTAIT EN DANGER !!!

Car c'est inéluctable les désillusions actuelles vont faire le lit des populismes de gauche et de droite lors des prochaines échéances électorales.

Ses faux amis lui recommandent d'apprendre à se retrouver dans le dialogue, plutôt que de s’enfermer dans l’affrontement s'il ne veut pas faire le jeu du FN.

On lui recommande l’écoute du mal-être qui grandit chaque jour un peu plus. Mais comment faire lorsque les réponses ne peuvent pas satisfaire instantanément.

Parce que, au-delà des querelles de clocher, le débat sur l’austérité ou la relance qui agite le Vieux Continent se traduit par des situations individuelles souvent pénibles c'est le lot de toute les crises majeures, elle n'est pas aussi dramatique qu'en Grèce, Espagne et Portugal .

Dans leur vie quotidienne, les Français exigent toujours un signal positif, une direction urgente.

Il y a un an, François Hollande avait promis une nation plus apaisée, après le sarkozysme débridé.

Pour de nombreux français il aurait clairement échoué, tout à leurs urgences de solutions instantanées..mais qui ne doivent les toucher pas personnellement !

Une solution instantanée réduire de 10% le salaire de tous nos fonctionnaires toute l'UE conservatrice applaudirait.

Le hollandisme a tracé sa voie, le train tarde à arriver à son but,

En fin de compte une victoire des droites aux municipales de 2014, serait le meilleur remède pour soigner l'urgence des français.

Ce sera alors a qui virera le plus de fonctionnaires municipaux ?

LE CONSTAT



Les «grands» patrons et leurs consorts politiques ont désindustrialisé la France !

 

La désindustrialisation de notre pays a été largement commentée et chiffrée.

Mais une grande part de cette désindustrialisation a été le fait de décisions stratégiques prises par nos MANAGERS MILLIONNAIRES de nos grands groupes du CAC 40.
Ces tragiques erreurs de management ont été trop souvent explicitées et soutenues par les gouvernements en place.


Ce sont ces même phénix de la création d'entreprises, de richesses et d’emplois , qui aujourd'hui nous réclament un choc de compétitivité* pour rétablir leurs marges et financer leurs R&D au détriment de la bonne santé et du pouvoir d'achat des retraites, de leurs salariés et prospects.
C'est à ne plus rien y comprendre !



    *Baisse de leurs charges patronales qu'ils nous font payer intégralement.
D’après un texte de Jean MATOUK Economiste

jeudi 9 mai 2013

Les ponts du mois de Mai

 
Sont ils néfastes pour notre croissance?


C'est faux ! le tourisme et les CHR compensent largement.

Pour ceux qui l'ignorent, les DRH font récupérer les jours non travaillés par des minutes rajoutées au temps de travail journalier( la SNCF fait travailler tous les cheminots 7 ' par jour pour compenser la journée de carence Sécu).

La flexibilité se heurte aux conditions de transport des ouvriers et des employés : chez Toyota faire une heure de plus certains jours, au pied levé, c'est retarder tous les bus de ramassage d'autant.

dimanche 5 mai 2013

Le plus grand scandale de dopage

Une décision de justice désastreuse pour tous les sportifs espagnols dans l'affaire PUERTO.



Pourquoi le tribunal dans ses attendus a ordonné la destruction des poches de sang ?
Se demande Andy Murray, numéro trois de ATP.
C'est un désastre pour l'ensemble des sportifs espagnols qui traîneront cette suspicion sur tous les terrains du monde.

«Je me sens très mal à l'aise de la façon dont la justice de mon pays a résolu le cas de l'Opération Puerto". Nadal.


La plupart des médias internationaux ont mis l'accent sur la décision du tribunal d'empêcher juridiquement l'ANA d'analyser l'ADN à partir d'échantillons sanguins qu'elle détient.

pourquoi ?

Dick Pound, ancien chef de l'Agence mondiale antidopage, qui était en poste quand l'enquête a commencé il y a sept ans.

"La décision de la juge porte gravement atteinte à la crédibilité de tous les sports". " Cette affaire est typique de ce que nous avons déjà vu en Espagne, pendant des années, nous avons réclamé des preuves, mais la justice espagnole était presque agressive pour nous relayer ses informations.

.Il faut exclure tous les athelètes espagnols de toutes compétitions internationales tant que la justice espagnole n'aura remis à l'ANA les preuves sanguines qu'elle détient

Un an de Présidence de F Hollande





L'austérité lui a été imposée par les gouvernements conservateurs de UE et les marchés obnumilé par les déficits et l'inflation.

Il nous avait pourtant bien dit la vérité pendant sa campagne : Il lui fallait, pour réussir, une relance de la croissance et elle ne pouvait venir que d'une croissance solidaire européenne.

Cette solidarité lui a fait défaut.

Ce tournant n'a pas eu lieu par aveuglement dogmatique basé sur une étude d'économistes du FMI qui vient de s’avérer truffée d'erreurs de calcul.

Comme prévu par de nombreux économistes maintes fois, le cercle vicieux de l'austérité partout appliquée a jeté l'Europe dans l'ornière de la récession et reculé d'autant le moment où les comptes auraient du s 'équilibrer .

C'est seulement aujourd'hui que les gouvernements du continent, de gauche et de droite, réalisent que l'austérité imposée à tout un continent par les gouvernements conservateurs est une catastrophe.


Ils ont joué non avec le feu mais avec la glace de la déflation.

Partout s'élèvent des voix pour dégeler l'activité.

Il est temps... Plus de vingt millions de chômeurs paient le prix de cet aveuglement.

Le credo de l'austérité recule en Europe.
La Banque centrale avait, la première, abjuré ses dogmes.
Plusieurs gouvernements ont suivi. 
 
Excédentaire, la République fédérale pourrait fort bien relancer son économie, entraînant derrière elle ses partenaires.
Au contraire sa rigueur interne plombe les autres économies et par ricochet la sienne à moyen terme. 
 
Imaginez UE constitué de 10 pays fleurissants comme l'Allemagne, nous serions les rois de cette planète !

On ne lui demande pas d'être altruiste, seulement de changer d'égoïsme... une politique différente sur le continent : c'est sa seule chance de voir la France de Hollande s'en sortir pour le plus grand bien de son économie .

Si les autorités monétaires relâchent leur étreinte, si les pays excédentaires favorisent une plus grande activité, si les fonds européens sont débloqués pour l'investissement, l'expansion peut reprendre - timidement - au début de 2014, comme elle l'a déjà fait aux Etats-Unis ou au Japon.

Encore faut-il être en mesure de saisir cette chance ? 
 
Notre appareil industriel est à l'agonie, miné par dix ans atermoiements du MEDEF et des Gouvernements UMP. 
 
Ce qui a plombé nos comptes sociaux du fait de l'absence de création de richesse, de croissance et de consommateurs solvables


Que doit-il faire :

La gestion de notre État doit être allégée dans de nombreux domaines :
Réduire de 30% le nombre de nos élus.
Interdire tous cumul de mandats et l’exercice de certaines activités de Conseil .
Allégé le Schéma territorial, regroupement de régions, de départements, de villes et de villages.


les réformes sont urgentes:

Une seule administration publique, un seul statut,
L’État cotise à la Sécu sur toute sa masse salariale comme les entreprises,
Réduire le nombres de caisses de retraites,
Le financement de sécu sera assis sur l'EBE de toute nos entreprises et sociétés,
Exonérer l’État et les Collectivités Locales de TVA,


Selon Bayrou et toute l'opposition : notre patrie est en grand danger :
Appliquons donc l'ART 16 de notre constitution .


Le nouveau gouvernement doit être une équipe de combat restreinte qui devra légiférer par ordonnances durant 6 mois.

vendredi 3 mai 2013

Nous sommes toujours les cochons de payants




LES BANQUES RESPONSABLES DE LA CRISE


Tout le monde est désormais au courant de l'erreur de calcul des économistes Reinhart et Rogoff, ardents promoteurs de la rigueur comptable et pourfendeurs des déficits publics dépassant 90% du P.I.B.
Au-delà du tragi-comique, cette erreur « excel » dé crédibilise et fragilise les tenants de l'austérité, lesquels s'accrochaient à cette étude pour insuffler un semblant de rationalité à leur obsession d'équilibrer les comptes publics..

Cette "L'erreur de calcul" à l'origine de l'austérité cache-t-elle une erreur d'analyse plus profonde sur la crise européenne?

Avant de s'interroger sur quelle politique adopter face à la crise - rigueur ou croissance, il s'agit déjà d'en identifier la source.

Les excès de crédits privés (de la création monétaire), consentis par un système financier boulimique, auraient-ils pas eu plus d'impact que la dette des États sur les fluctuations économiques ?

Par delà les mauvaises augures qui nous mettaient régulièrement en garde, arguant l'idée selon laquelle tous les empires déchus se sont écroulés sous le poids de leurs endettements.
Enfin, ils entendent ainsi dépasser les économistes keynésiens et hétérodoxes (dont je fais fièrement partie) et qui ne cessent de répéter depuis des années que les dettes publiques doivent au contraire être domestiquées dans le cadre d'une récession (Ils sont souvent banquiers!!!).
Qu'elle soit considérée comme insignifiante ou fondamentale, l'erreur de Reinhart and Rogoff comme les débats enflammés qu'elle suscite détourne les attentions tout en éludant la vraie question.
Chronologiquement, c'est en effet sous le poids des endettements privés (dont bien-sûr le secteur financier se taille la part du lion) que nos économies ont plié.



L'endettement privé est la vraie cause de la crise européenne
La relation de cause à effets entre crise financière d'une part et dettes privées d'autre part est ainsi nettement plus forte et évidente que la corrélation hypothétique (et absolument pas prouvable) entre masse monétaire, déficits publics et crise économique.
Les excès de crédits consentis par un système financier débridé (comme en Espagne et en Irlande) sont ainsi bien plus responsables de l'implosion européenne que l'endettement démesuré du gouvernement grec.
En fait, les dettes privées sont un indicateur nettement plus fiable que les déficits publics dans l'exercice de prévision des crises financières.



Les dettes du secteur privé US n'ont-elles pas atteint un record absolu à 310% du P.I.B. de ce pays en 2008, alors qu'elles n'étaient qu'à 240% du P.I.B. en 1929 ?



Au même moment, les déficits publics américains n'étaient que de 40% du P.I.B. (à l'orée de la Grande Dépression) et tout juste de 85% en 2011...
Les dettes publiques de la périphérie européenne elles-mêmes étaient à des niveaux insignifiants lors de la débâcle de 2008 : moins de 40% de son P.I.B. pour l'Espagne, de l'ordre de 20% pour l'Irlande, et de seulement 45% pour la France!
En fait, l'Espagne et l'Irlande - stigmatisées dès 2010 pour l'ampleur de leurs déficits publics - étaient de bien meilleurs élèves que l'Allemagne car elles respectaient bien plus scrupuleusement le Pacte de Stabilité avant l'implosion de leurs dettes souveraines.
N'avaient-elles pas ramené leurs ratios depuis 60 et de 42% ?
Elles sont pourtant aujourd'hui le contre-exemple absolu, pour n'avoir pas su ou pu contenir leurs endettements privés.
Le système bancaire est face à une authentique crise de solvabilité.



Il est aujourd'hui aisé de prédire que les déboires européens seront condamnés à perdurer et à s'enliser du haut des 1'500 milliards d'euros de créances pourries et insolvables toujours inscrites au bilan des banques de l'Union.



Comme il est impératif de prendre conscience que le secteur privé (notamment financier) européen ne traverse pas une simple et bête crise de liquidités. Non :



il est face à une authentique crise de solvabilité !


Dans de telles conditions, la seule et unique manière de remédier à ce mal et de redresser les économies sinistrées de l'Union consiste à contraindre les actionnaires des banques comme les porteurs d'obligations d'Etat de ces nations à encaisser des pertes.
Pour ce faire, le préalable incontournable est de scinder les banques importantes car il est indiscutable que des établissements financiers mastodontiques nuisent gravement à l'économie réelle.
Comme un système bancaire gigantesque se révèle quasi systématiquement être un signe d'une économie malsaine, les profits des banques devraient en permanence être contenus par leur Etat de tutelle à 1% de son P.I.B..



L'hypertrophie du système bancaire, une chaîne de Ponzi qui menace l'économie réelle.



Le ratio et l'importance du monde bancaire versus le reste des secteurs d'activité est donc le symptôme par excellence d'une économie à la dérive et au bord de l'implosion financière.
Par ailleurs, la boulimie du système financier se réalise toujours et immanquablement aux dépens de l'économie traditionnelle et sur le dos des salariés.



Pire même puisque, ne serait-ce que sur le plan empirique ; il est aisé de constater que, s'il est vrai que ce sont les bilans des entreprises qui absorbent les dettes, c'est toujours et systématiquement leurs salariés et leurs travailleurs qui en subissent les conséquences via une réduction de leurs revenus.


En fait, les risques et autres paris contractés par les entreprises se traduisent parfois en un gonflement de leurs profits, hélas toujours au détriment des salaires et du pouvoir d'achat de leurs employés.
La seule issue permettant d'assainir nos économies consiste donc en une réduction drastique de la quotité du système bancaire et financier au sein de nos P.I.B.



Ce n'est peut-être pas une démarche volontaire de leur part, mais le fait est que l'hypertrophie des banques dégénère toujours en un système de Ponzi, et donc en instabilité et en danger de mort pour la « vraie » économie.
Ni austérité, ni expansionnisme monétaire n'auront d'effet sans assainissement du secteur bancaire.



Les débats enflammés pour ou contre l'austérité passent ainsi à côté de l'essentiel, car les dettes publiques des nations européennes périphériques n'ont pas procédé du néant.
C'est effectivement les banques et le système financier au sens large qui étaient soulagés quand, au même moment, il était exigé que le citoyen se serre la ceinture.



D'une certaine manière, l'austérité et la politique expansionniste sont simplement les deux facettes d'une même pièce qui, l'une comme l'autre, ne fonctionneront pas tant que perdurera une situation où les profits sont appelés à être privatisés pendant que les pertes, elles, sont éternellement socialisées.



*Michel Santi est un économiste franco-suisse qui conseille des banques centrales de pays émergents. Il est membre du World Economic Forum, de l'IFRI et est membre fondateur de l'O.N.G. « Finance Watch ». Il est aussi l'auteur de l'ouvrage "Splendeurs et misères du libéralisme"

Nous sommes toujours les cochons de payants (suite)




Enfin une éclaircie dans l'austérité Européenne

la Commission européenne et la France s'orientent vers un donnant-donnant pour François Hollande d'ici à 2015.

Va lui accorder deux ans de plus pour ramener les déficits dans les clous, contre des réformes structurelles précises.

Olli RNous sommes toujours les cochons de payantsehn, le commissaire européen aux affaires économiques et monétaires, devait ouvrir la porte vendredi 3 mai à un tel délai, pour permettre à Paris d'assainir ses finances publiques sans entraver ses chances de reprise économique.




Le ministre des finances, Pierre Moscovici, se réjouit de l'inflexion de la Commission.
C'est une nouvelle doctrine de la Commission : elle a pris conscience de l'importance des déficits structurels plutôt que des déficits nominaux.
C'est une discussion que je mène depuis un an avec Olli Rehn. Tout cela montre qu'il faut réorienter la politique européenne", explique le ministre des finances.
"Ce qui importe, c'est l'esprit des traités.
C'est la réduction structurelle des déficits qui importe.
Ce qui arbitrera entre les prévisions de la Commission et les nôtres, c'est la croissance en 2013 et 2014", explique le numéro un de Bercy.
"Nous posons clairement le débat entre la réduction des déficits, qui est nécessaire, et la croissance qui est indispensable.
La Commission en est consciente.
Elle sait qu'il faut à la fois poursuivre les réformes, réduire les dépenses, ce qui est la ligne du président de la République, et en même temps, on ne doit pas sur ajuster structurellement, au détriment de la croissance", précisant que la réduction du déficit structurel sera de deux points en 2013 et un point en 2014.



d'après un texte de Philippe Ricard
journaliste au Monde.fr


jeudi 2 mai 2013

Fils Fabuis un grand naïf

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C'est quand même assez naïve, cette histoire... 

Il y a des milliers d'appartements luxueux occupés par des "pauvres" qui ont un patrimoine proche de zéro et ils sont logés par une SCI qui leur appartient, et qui est domiciliée en Belgique ou au Luxembourg. 

Très très simple, comme combine, et très très légal.

Même pas besoin de louer l'appart : dans cet exemple, la SCI pourrait appartenir à TF Conseils, et Thomas Fabius recevrait un appartement de fonction pour ses services rendus à TF Conseils. 

Et Thomas Fabius aurait continué à ne pas avoir de revenus, pas de salaires, pas de patrimoine - et à habiter un 280m2 tout en n'ayant pas un rond et sans verser un euro à l'Etat.

Pas mal, non ?