Des violences récurrentes du a des demandes religieuses à l'hôpital, c'est encore une invention Des REPUBLICAINS .
C'est la porte-parole du parti, Lydia Guirous, qui le révèle une inflation de tensions liées à des problématiques religieuses.
Le rapport sur lequel elle s'appuie ne dit rien de tel.
Fraîchement
nommée porte-parole de LR par Nicolas Sarkozy, Lydia Guirous
(autrefois chargée des questions de laïcité à l’UMP) attaque
fort sa rentrée d’intox avec son thème de prédilection : la
supposée montée des revendications «communautaristes»
dans les établissements de service public.
Le 21 août, elle utilise un fait divers, l’agression d’un aide soignant au CHU de Bordeaux le 9 août, pour dénoncer dans un tweet puis un communiqué une inflation des cas de violences pour motif religieux à l’hôpital public.
retours
des 172 établissements ayant répondu à un questionnaire, le
sondage révèle bien qu’un tiers des structures ayant répondu
affirment avoir rencontré, un jour, un problème lié à une
question de laïcité - posé par des usagers ou par des soignants.
Mais
«ces
remontées concernent un nombre limité de situations qui ont été
accessibles au dialogue et traitées sans difficulté notable»,
soulignent les auteurs du rapport, publié en juin.
Surtout,
il n’est fait mention d’aucune augmentation de ce type de
conflits, contrairement à ce que suggère Lydia Guirous dans son
communiqué.
«On
ne tient aucun décompte de ce type de violences [liées à un
problème religieux] et ce sondage ne fait pas état d’une
situation particulièrement critique,
explique la FHF.
On s’attendait à ce qu’il y ait quelque chose, mais non. C’est regretable d’être instrumentalisé ainsi.»