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jeudi 26 février 2015

CETTE MAUVAISE CONSCIENCE JUIVE






QUE DIRE DE CETTE MAUVAISE 



CONSCIENCE JUIVE 


Si le laïc et agnostique, que je suis, se permet 

de vous interpeller aujourd'hui, c'est que, à 

l'instar de toute personne éprise d'humanisme, 

j'estime que la situation est dramatique dans la 

Bande de Gaza ou en zone occupée où le conflit 

fait rage depuis 60 ans


Malgré mon attachement à Israël, depuis que 

mes pères Ashkénazes eurent à subir l'indicible 

martyre de l'Holocauste, j'ai de plus en plus de 

mal à la porter dans mon cœur. 
 

C'est donc avec conviction que je prône, pour l’État d'Israël, le 

droit de se défendre lorsqu'elle se voit attaquée par des 

centaines de roquettes tirées par les terroristes du Hamas, 

lesquels se cachent derrière leur propre population, comme les 

terroristes sabras l'ont fait contre l'armée anglaise... en 1945 !!!


Les populations ont été prises lâchement en otage, tel un 

bouclier humain.

A Israël, lui doit-on un indéfectible soutien ?

Elle applique la loi du talion à la puissance 10 ?


Est-ce là une raison pour qu'Israël se comporte à son tour, au vu de 
 l'extrême violence avec laquelle son armée met à feu et à sang cette 

Bande de Gaza, comme un assassin ?


Détruire les tunnels bellicistes du Hamas, oui ! Éradiquer de Gaza et d'Israël tous ces fanatiques qui mettent Israël en péril, oui !
Mais non, pour autant, tuer des centaines d'innocents ! Quand on en juge par le nombre de palestiniens morts, presque tous civils, depuis le début. Sans compter les vexations et humiliations quotidiennes des palestiniens au point de passage, les crimes perpétués par les colons des implantions, des massacres perpétrés en toute impunité !

Israël, cette nation qui inventa avec l'historique décalogue le concept de « loi », serait-elle donc aujourd'hui, par on ne sait quel inéquitable privilège, au-dessus du droit international ?

Rien ne peut justifier pareil carnage : c'est là, de la part d'Israël, qui se devrait être un exemple pour l'humanité, inadmissible sur le plan humain : ce crime, hautement répréhensible au niveau moral, s'apparente, quelle que soit votre réticence à l'admettre objectivement, à un « crime de guerre », sinon un « crime contre l'humanité ».

Je le clame donc, porté par ma seule conscience, avec une identique conviction : Israël n'est pas digne, en cette effroyable circonstance, de son Histoire.

Pis : elle la dénature, au gré de ses seuls intérêts géostratégiques, et la trahit !

Davantage, et sans certes vouloir comparer ici l'incomparable : Israël, État qui vit le jour au lendemain de ce crime unique dans les annales de l'(in)humanité que fut la Shoah, n'a-t-elle donc rien appris, ou si peu, des immortelles leçons de son glorieux quoique douloureux passé ?

La politique menée par la droite israélienne s'avère aussi désastreuse, par son radicalisme idéologique et son intransigeance politique, que celle des extrémistes palestiniens : une impasse ne conduisant qu'au pire des scénarios catastrophes.

Israël ne se rend-il donc pas compte qu'en confinant ainsi près de deux millions d'êtres humains, les Palestiniens, dans une bande longue d'un peu plus de quarante kilomètres et large de moins de dix kilomètres, ne fait que répéter ainsi, leur niant le droit d'exister en tant que peuple libre, ce que les Allemands firent avec les Juifs, de sinistre mémoire, dans le ghetto de Varsovie ?

J'ai mal à mon sens de l'humanité lorsque je vois des mères palestiniennes hurler à la mort sur le cadavre ensanglanté de leur enfant déchiqueté par un missile israélien. A à ces pères et ces mères en larmes, toute ma compassion !

Je suis là, n'en déplaise à ma patrie d'élection qu'est Israël, tout aussi palestinien que juif : l'inhumaine souffrance n'a pas de nationalité, de culture ou de religion ; elle est universelle, et, parfois, je me sens, à entendre ces cris déchirants, couvert de honte.

Aussi, une autre interrogation, non moins lancinante, me vient-elle, en ces jours mortifères, à l'esprit : où êtes vous donc aujourd'hui pour condamner ces meurtres, vous qui êtes toujours prompts à fustiger les crimes partout dans le monde, à juste titre certes, mais à la notoire et irrationnelle exception de ceux perpétrés par Israël ?

Un injustifiable, par la plus incompréhensible des indignations sélectives, « deux poids, deux mesures » !

Ainsi aimerait-on vous entendre dénoncer publiquement, au nom même de ces principes universels que vous revendiquez, les bombardements israéliens à l'encontre des civils palestiniens, comme vous vous insurgiez naguère contre le siège de Sarajevo par les Serbes.

Répondre à la barbarie par la barbarie n'est guère une solution ; cet engrenage ne fait qu'attiser la haine et exacerber ce conflit.

Votre silence, en cette triste circonstance, est aussi assourdissant, paradoxalement, que celui, tout aussi coupable, des intellectuels musulmans lorsqu'ils se refusent à condamner ouvertement les crimes commis par les intégristes islamistes et autres djihadistes.

Un humaniste digne de ce nom se doit de dénoncer, tel un impératif catégorique, le crime d'où qu'il vienne, sans se laisser enfermer en un quelconque esprit partisan, ni manichéisme ou dogmatisme.

Faites donc preuve ici d'honnêteté intellectuelle, de courage moral, de noblesse d'âme et de lucidité : élevez-vous au-dessus des partis, prenez de la hauteur et condamnez le crime, même lorsqu'il provient de votre famille ; vous en sortirez grandis, et le monde vous en saura gré !

N'avez-vous donc rien retenu de la magistrale leçon d'éthique de notre maître philosophique Emmanuel Levinas, pour qui l'Autre, à travers ce qu'il nomme métaphoriquement le « visage », constituait l'essence, dans le don partagé, de l'Humanité ?

Votre mutisme vous déshonore !

Morale de l'Histoire ? Telle est cette paix des braves que j'appelle de mes vœux afin de résoudre cet interminable et terrible conflit israélo-palestinien.

Sa fin n'a qu'un seul et pourtant simple préalable, aussi difficile à entendre soit-il pour certains Juifs : la coexistence, pacifique et démocratique, des États israéliens et palestiniens, avec une reconnaissance réciproque de la part de leurs institutions politiques respectives.

Bref : Israël doit restituer aux Palestiniens les territoires qu'elle occupe illégalement depuis trop longtemps et permettre donc que ce peuple ait enfin légitimement son État, libre, indépendant et souverain. Tel est le nœud, qui n'est inextricable qu'en apparence, du problème !

Ce n'est qu'à ce juste prix qu'Israël, qui devrait faire preuve de sagesse diplomatique en cette épineuse question, pourra vivre dans la paix qu'elle mérite, et que le monde entier retrouvera, avec la progressive disparition de ce conflit, un peu plus de sérénité.

BCG


 

 

LA FRANCE EN RUPTURE DE STOCK DE VACCIN DU BCG

Une rupture de stock inimaginable qui dure


Introuvable en pharmacie depuis plusieurs mois, le vaccinBCG de Sanofi souffre de retards de fabrication qui devraient encore perdurer plusieurs mois.

dimanche 22 février 2015

Interconnexion electrique France Espagne


 

Valls et Rajoy inaugurent la ligne électrique de tous les records en Catalogne

Une Catalogne qui veut son indépendance ?
Ou était le Président de cette région ?


Cet accord trans-national desservira-il la Catalogne ?
Le couloir de 8,5 km percé sous les Pyrénées s'est immédiatement éclairé en bleu sous les applaudissements. Le geste inaugural de Montesquieu-des-Albères (Pyrénées-Orientales) boucle un projet à gestation lente, controversé des deux côtés des Pyrénées et dont la contestation vive et passionnée des populations a finalement engendré une prouesse technique coûteuse (700 M€), financée par 225 M€ d'aides européennes et 350 M€ de prêt de la Banque européenne d'investissement.
«Nous devons investir dans ce secteur de l'énergie et ce serait une erreur de sous-estimer les enjeux importants.
Ainsi nous allons pouvoir exploiter les moyens de production de l'énergie les moins chers.
Et il y aura un impact sur la vie quotidienne de nos concitoyens» a expliqué Manuel Valls, euphorique qui s'est senti «encore plus connecté pour poursuivre la tâche qui est la mienne pour réformer le pays».
«C'est un projet d'une importance capitale à replacer dans la perspective du plan Junker avec le financement de projets productifs et stratégiques» a ajouté Mariano Rajoy, rappelant l'objectif fixé à 10 % de la capacité d'interconnexion entre les états européens.
«Même grâce à cette double ligne THT, nous sommes encore loin du compte entre France et Espagne avec seulement 6 % de capacité des échanges.
Cela signifie que d'autres projets sont dans les cartons, une THT dans les Pyrénées centrales et une ligne sous-marine entre Bilbao et Bordeaux» regrette Laurent Belmas, le président de l'association Non à La THT.
En coulisse, des cadres RTE ont confirmé l'étude du projet «Pays Basque» alors que défi de cette nouvelle ligne enfouie est aujourd'hui mondial pour le consortium franco-espagnol Inelfe (RTE + Red Elèctrica de Espana).

mercredi 18 février 2015

ELECTIONS CANTONALES







L'échéance de la sécession de la 


Catalogne de l'Espagne se précise 


fortement.


Cela va poser d’énormes problèmes aux 

nouveaux élus des départementaux des Pyrénées

Orientales, l'Ariège, la Haute Garonne, les

 hautes Pyrénées et notre nouvelle Région.


Pour les PO et Ariège :

Leurs frontières avec la Catalogne qui ne sera plus dans l'EU et dans l'Euro.

Ses liaisons routières et ferroviaires qui ne communiqueront plus avec l'Espagne, ou très difficilement.

La Haute Garonne et les Haute Pyrénées vont devenir les seul accès terrestre et ferroviaires direct possibles pour accéder a l'Espagne directement .

Une liaison Saragosse/ Toulouse va devenir incontournable et à construire  de toute urgence !

lundi 16 février 2015

LE TRAIN DES FRANCAIS


 

Les français ne prennent plus le train !

Comment sauver les trains "intercités" ?



Ils sont devenus les vilains petits canards des chemins de fer français.
Chaque jour, 320 trains "intercités" desservant 335 villes de 21 régions transportent  100.000 voyageurs, soit le quart des voyageurs "moyenne et longue distance" en France.
Et pourtant, leur chiffre d'affaires a réduit de 14,58% entre 2011 et 2013, contre une hausse de 4,05% pour le TER et une quasi stabilité (-0,16%) pour le TGV.







En cause ? 
 
Une définition peu claire de la stratégie des pouvoirs publics pour ces trains dont le matériel, parfois électriques parfois diesel, est en fin de vie, qui sont censés relier les grandes villes mais desservent quand même les petites (pour des exigences de politiques locaux), qui peuvent emprunter les mêmes lignes que les TER, et dont les voies, parfois obsolètes, ne permettent pas une exploitation optimale. 
 
Avec un modèle de réservation tantôt identique au TGV, tantôt plus proche du TER, la SNCF peine à offrir un service lisible aux usagers.
Les "intercités" ne sont remplis qu'à 35% en moyenne sur le territoire.
Et ça ne va pas s'arranger avec la libéralisation du transport en autocar et de la reine des transport familiaux LA VOITURE !

Pas étonnant, dans ces conditions, que cette activité soit en déficit.
D'autant qu'elle bénéficie de beaucoup moins de subventions que le TER.


Faut-il les supprimer ? 

La préservation d’un réseau de trains 'Intercités' est un enjeu majeur d’aménagement du territoire", estime la Cour des comptes. 
 
Pour éviter de voir la SNCF contrainte de supprimer une à une les liaisons déficitaires, les magistrats appellent donc à revoir leur périmètre et leur mode de financement. 
 
Ce diagnostic, partagé par Bercy, le ministère des Transports et la SNCF, est étudié par le député socialiste Philippe Duron dans le cadre d'une mission parlementaire. 
 
Dont les conclusions sont attendues de pied ferme.

Les conclusions c'est de supprimer les arrêt en gares qui ont pas un minimum de 50 clients pour les TGV de 10 clients pour les « Intercités » et de 5 pour les TER  ( hors cheminots)!

mercredi 4 février 2015

Mieux vaut appeler un chat un chat


LA SEXUALITE DE NOS ENFANTS


Dès la naissance, nous parlons d’amour à notre bébé. Nous lui disons que nous l’aimons, nous lui faisons des bisous.
Et très vite on lui explique que si papa et maman se tiennent la main et s’embrassent c’est parce qu’ils s’aiment.
Quelque part, c’est déjà parler de sexualité, mais de manière adaptée à la très petite enfance.
Puis, à partir de la maternelle, il faut donner à son enfant des bases pour comprendre ce qu’est l’amour, car déjà à cet âge il peut éprouver un amour sexué.
Il faut faire attention, être à l’écoute et prendre au sérieux ce qu’il raconte sur ses sentiments.
Ce n’est pas parce qu’il est petit que son amour pour une petite fille de sa classe ne sera pas extrêmement important pour lui.
La jalousie, la tristesse... tout cela, il peut l’éprouver très profondément.
C’est aussi l’occasion de lui parler des bisous, du contact physique, de l’importance de la pudeur et du plaisir que peut procurer la proximité de la personne aimée. Avec les années, le vocabulaire évolue et le sujet s’affine.


Faut-il prendre l’initiative pour en parler ou attendre les questions de l’enfant ?

Il faut combiner les deux. L’enfant aura des questions qui viendront naturellement, avec ce qu’il entend, ce qu’il voit, ce qu’il découvre.

Ce qui est impératif, c’est de lui faire sentir que ce n’est pas un sujet tabou, dont il est gênant de parler.
Sinon l’enfant va croire que c’est un domaine à ne pas aborder, bizarre, un peu dangereux, et cela risque de le mettre mal à l’aise sur tout ce qui touche à l’amour et à la sexualité.
Bien sûr, il faut aussi saisir toutes les occasions possibles pour lui parler directement de la différence physique entre les garçons et les filles, de l’amour qui donne naissance à la vie grâce à la sexualité. Cela fait partie de tout ce qui constitue l’éveil d’un enfant. Il a besoin de ça.
Quels termes employer ?

Le plus important est de faire passer une idée générale. Bien sûr, on ne parlera pas de « rapport sexuel » à un enfant de 3 ans, et encore moins de détails techniques.

Mais quel que soit l’âge, mieux vaut appeler un chat un chat que dire à son enfant que c’est trop compliqué et que vous lui expliquerez plus tard.
Il n’y a rien de choquant dans les mots « pénis » ou « vagin ». Si votre enfant trouve amusant de nommer tout cela avec des mots comme « zigounette », ce n’est pas un problème : autant qu’il soit à l’aise avec le sujet. D’ailleurs associer les termes courants à des images un peu enfantines est un bon moyen de faire comprendre certains principes à sa fille ou à son fils.
Par exemple, le vagin est un « nid où grandit le bébé ». C’est à la fois précis, vrai et rassurant.
Mieux vaut appeler un chat un chat que dire à son enfant que c'est trop compliqué
Comment aborder le sujet des règles ?
Il faut en parler en amont, avant que les premières règles arrivent.
Énormément de mères ne communiquent pas avec leur fille sur le sujet, et un jour l’enfant vient voir sa maman avec sa culotte pleine de sang, très choquée.
La première menstruation est quelque chose de particulièrement inquiétant chez une fille. Imaginez ! Du sang qui coule de votre sexe alors que cela n’était jamais arrivé…
Un travail de prévention est donc nécessaire à partir de 10 ans pour éviter tout traumatisme. Pas besoin de grand discours durant des heures.
Il convient simplement d’expliquer à sa fille qu'autour de 12-13 ans elle va devenir encore plus une femme et qu’à partir d’un moment son corps va changer.
L’important est de démystifier le sujet.
Oui, il va y avoir du sang qui coule tous les mois, et cela a des côtés désagréables. Mais il faut aussi mettre des mots positifs !
Avoir ses règles, c’est devenir une femme. Cela signifie que l'on grandit et qu’on pourra avoir des enfants.

Faut-il parler de tous les sujets ?

Il faut déjà répondre à toutes les questions, ne pas laisser de zones sombres.

Puis il y a des sujets qu’il faut aborder.
Expliquer ce qu’est l’homosexualité, parce que l’enfant entendra forcément des insultes homophobes sans les comprendre, mais aussi parce que le petit n’est pas encore très sexué.
Il peut très bien ressentir beaucoup d’amitié, voire d’amour, pour un camarade du même sexe, et cela risque d’être confus dans sa tête.
Il faut donc lui expliquer la différence entre amour et amitié, et lui dire que cela n’est pas mal de bien aimer quelqu’un du même sexe.
Ne pas oublier de l’informer sur ce qu’est l’abus sexuel. Il n’y a rien de plus facile : il suffit de dire que nul n’a le droit de le toucher à certains endroits, à part certaines personnes.
Pour les autres sujets, comme la masturbation, c’est selon chacun. Là, on rentre dans le domaine de la pudeur des parents.


Y a-t-il des tabous quand arrive l’adolescence ?

L’adolescence, ce sont les prémisses de la vie d’adulte. Il ne doit donc pas y avoir de discussions autour des expériences de l’enfant ou des parents, car cela relève indirectement de l’inceste.

On parle plus de concepts en général, en préservant l’intimité de chacun.
À cette période, l’important est de savoir l’orienter vers le bon interlocuteur : un médecin, quelqu’un de la famille, une institution. Mais ce n’est pas aux parents de se mêler de la sexualité de leurs enfants

HARCELEMENT MORTEL?



L'ENFER EST DANS LA CLASSE

Plongée dans le quotidien d'élèves d’un collège .

En donnant la parole aux victimes de harcèlement

et de mauvais traitements.



On estime à 1.2 millions le nombre d'enfants victimes

Nicolas semble tout gêné d’en parler. De ressasser ces «trucs» qu’il a envie «d’oublier». Mais a 12 ans, il raconte timidement, le harcèlement dont il a été victime en sixième. «Ça a commencé par des mots incessants, chiants, dont je ne me souviens pas. Ils m’emmerdaient en sortant des cours, ils me poussaient, ils me disaient des mots du genre "intello".
J'en avait beaucoup entendu parler à la télé, sur Internet. Des cas d’enfants qui se suicident en laissant juste un mot d’adieu». «D’entendre toujours parler de ces cas aussi dramatiques, j’avais fini par me dire qu’on en faisait tout un plat dans les médias pour faire de l’audience».
Jusqu’au jour où son frère, Mathieu, l’a appelée pour lui confier que son fils en était lui-même victime. Alors, pour «décortiquer» ce phénomène, elle a passé trois semaines en immersion au sein d’un collège .
Isolement.
Il faut exhorter les victimes à «briser la loi du silence». De plus en plus d’ados racontent leur calvaire, rarement la parole leur avait été aussi longuement donnée.
On y voit ces collégiens, avec leurs bouilles de gamin, décrire et analyser avec leurs propres mots tous les rouages du harcèlement. Ses manifestations cruelles, comme les insultes, ou violentes, tels les «taquets» et autres «bastons».
L’isolement, le mal-être des souffre-douleur. «Les victimes ont honte d’être choisies par tout le monde.
Elles se disent : "Pourquoi moi ? Qu’est-ce que j’ai de plus ou de moins que les autres ?"» .
Et surtout ce harceleur, le bourreau qu’ils identifient très bien. «Il marche en bande. Il est tout le temps avec une personne, il ne reste jamais tout seul. Il est connu dans tout le collège, même les profs le connaissent.»
Au fil des histoires des victimes, des harceleurs, des témoins passifs, c’est surtout la banalisation du phénomène dans l’univers de ces ados qui se dessine.
«Ils n’ont aucun problème à en parler. Pour eux, le harcèlement fait partie de leur quotidien.
Selon les chiffres officiels, 10% environ des élèves seraient victimes du harcèlement scolaire, mais je pense que c’est plutôt 100%.
Tous ont eu, à un moment donné, la sensation d’être en difficulté d’intégration.»
Passage obligé ? En dehors des cas dramatiques, des élèves abîmés à jamais par leur statut de victime, et tout en condamnant la violence, la réalisatrice met en lumière le processus de sociabilisation des enfants. Comment apprend-on à vivre en communauté ?
A trouver sa place ? Lors de saynètes que la réalisatrice leur a proposé d’écrire, les ados rejouent ces scènes de cour de récré. Tobias analyse : «Le collège, c’est comme un grand théâtre, tout le monde joue un rôle.»
«Chevaliers».
Difficile pour les adultes et les équipes éducatives de trouver leur place dans ce processus.
Devant l’impuissance des parents, leur désarroi, face à la souffrance de leur enfant ;
C’est à l’école de leur «donner les moyens de l’apprentissage de la vie en société», les adultes semblent marcher sur des œufs.




F comme faciste-N comme nazis


 

Marion Maréchal-Le PEN

 valide la théorie du «grand remplacement»




«Le concept de grand remplacement suppose un plan établi.



Je ne participe pas de cette vision complotiste», avait tranché Marine Le PEN,
Une position claire mais contestée par l'extrême droite identitaire et par une certaine frange de son parti.



«Il y a aujourd'hui un effet de substitution sur certaines parties du territoire de ce qu'on appelle les Français de souche par une population nouvellement immigrée».
Une ligne également défendue par Jean-Marie Le Pen depuis mai 2014. «Cette immigration massive risque de produire un véritable remplacement des populations».
Malgré la réserve affichée par sa tante sur le sujet, Marion Maréchal-Le Pen affirme donc son aisance à manier ce concept introduit en 2010 par l'écrivain d'extrême droite Renaud Camus, et largement promue par les milieux identitaires.
«Je suis très à l'aise avec ça parce que je crois profondément à l'assimilation.
Je n'ai pas une approche racialiste du peuple français.
Je crois à la capacité des personnes d'origine extra-européenne ou européenne d'ailleurs de participer totalement à la cohésion nationale.
Encore faut-il s'en donner les moyens et il est sûr que la concentration de population d'origine immigrée sur les territoires ne participe pas à cette assimilation mais au contraire favorise le communautarisme», assure la benjamine de l'Assemblée.

Une analyse «racialiste», selon Philippot

Cette vision illustre l'interprétation frontiste de la théorie du grand remplacement, défendue en interne par la droite du parti qui voudrait une confirmation de notre nationalité française certifiée par une analyse de notre ADN individuel.



Responsabilitée générale


La lettre de Marion 13 ans pour toujours.

Pour un harcèlement scolaire


Ce mercredi matin, Marion voulait rester au lit.
Après le petit déjeuner, elle est remontée dans
 sa chambre.
La veille, déjà, elle se disait " fatiguée" afin d'échapper aux dernières heures de cours.
Au retour de son travail, sa mère l'avait trouvée "pâlotte" sans s'inquiéter davantage.
Sans doute, tout irait mieux.
Mère et fille pourraient faire un peu de shopping ensemble.
Marion, toujours douce et souriante, avait acquiescé.
Une heure plus tard, elle ne répondait plus au téléphone. 


Elle a détaillé ses souffrances dans deux enveloppes , les humiliations, les insultes parfois subies en plein cours, et elle désigne ses bourreaux. "Ma vie a basculé et personne ne l'a compris, écrit elle et sur la seconde intitulé "Mes meilleurs souvenirs avec vous", mais celle-ci est vide.


Depuis neuf mois, les gendarmes cherchent tous azimuts des pistes, des indices auprès des amis de Marion, et des autres, qu'elle connaît parfois depuis l'école primaire.
"Laissez-nous tranquilles » Osent dire les parents des auteurs présumés.
« Faites votre deuil."
" Les enseignants, eux, n'ont jamais donné signe de vie.


"Nous avons 600 élèves, impossible de surveiller votre enfant"