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mardi 11 décembre 2018

LA VERITE EST



ET QU’IL NE FAUT  

SURTOUT PAS DIRE :




La France c’est le pays de la 

victimisation chronique des 

‘’faibles’’ alors que pourtant ils 

sont les plus aidés au monde,

le pays des 35 heures ou

NOUS TRAVAILLONS LE MOINS.


où le salaire minimum est le 
plus élevé, ou les indemnités 
chômage son les plus élevées et 
les plus longues
nous sommes le pays où l’on 
part le plus tôt à la retraite,
 
où le code du travail qui protège 
les salariés est le plus généreux.
 
Le Pays qui offre la santé 
gratuite et l’éducation gratuite 
jusqu’en faculté.
 
Et où il y a le plus de 
redistribution et dont les 
dépenses sociales représentent 
17,6% des aides sociales dans le 
monde alors que nous ne 
représentons qu’1% de la 
population mondiale.
 
Le seul pays à avoir gardé l’ISF 
jusqu’à récemment
 le pays des fonctionnaires (de 
20% de la population qu’il faut 
payer) Alors que cela est 13% en 
moyenne dans toute l’Europe

Faudrait-il en plus avoir le meilleur pouvoir d’achat, 

les plus gros salaires et les plus grosses retraites, avec 

toujours moins d’impôts ?


Comment fait-on pour financer tout ça !!! 

LE BEURRE ET L’ARGENT DU BEURRE ?

2300 Milliards de dettes pour un PIB de 2400 Milliards.



mardi 4 décembre 2018

Élections Régionales en Andalousie





VOX


Le parti d’extrême droite 


Phalangiste de Franco


a fait une percée 


extraordinaire Dimanche


Il entre au parlement avec 15 députés pour la 

première fois,

Marine Le Pen s’est empressée de féliciter 

son leader pour cette victoire.


Sa première déclaration est une demande 

urgente au Premier Ministre Sanchez 

d’assouplir les condamnations de la loi pour 

protéger les femmes des prédateurs sexuels 

et des machos assassins  !!!


jeudi 29 novembre 2018

Les pouvoirs exceptionels du Président


 

ART 16 DE LA CONSTITUTION DE 

1958

Les pouvoirs exceptionnels du 

Président



Les conditions de mise en œuvre

Le principe est que le président de la République prend les mesures exigées par les circonstances en cas de crise

Mais, cette compétence est soumise à des conditions de fond et de forme.

Les deux premières conditions de fond sont cumulatives. 
 
Il faut, d’une part, que les institutions de la République, l’indépendance de la Nation, l’intégrité du territoire national ou l’exécution des engagements internationaux de la France soient menacées de manière grave et immédiate. 
 
Il faut, d’autre part, que le fonctionnement régulier des pouvoirs publics soit interrompu. 
 
Une fois ces conditions réunies, le Président peut prendre les mesures qui s’imposent. 

Mais, et c’est la troisième condition, ces mesures doivent avoir pour objectif d’assurer aux pouvoirs publics, dans les plus brefs délais, les moyens d’accomplir leur mission.

À cela s’ajoutent plusieurs conditions de forme.
Le Président de la République doit d’abord consulter officiellement le Premier ministre, le président de chacune des deux assemblées et le Conseil constitutionnel. 
 
Ensuite, il doit informer le pays de la mise en œuvre de l’article 16. 
 
Par ailleurs, le Conseil constitutionnel doit être consulté au sujet de chacune des mesures prises par le Président dans ce cadre. 
 
Le Parlement se réunit de plein droit et l’Assemblée nationale ne peut être dissoute durant la période de mise en œuvre des pouvoirs exceptionnels. 
 
En outre, le Président ne peut réviser la Constitution, ce qui est implicitement contenu dans l’article 16 qui ne lui accorde des pouvoirs que pour rétablir "... les pouvoirs publics constitutionnels". 
 
L’article 89 sur la révision de la Constitution précise, quant à lui, qu’« aucune procédure de révision ne peut être engagée ou poursuivie lorsqu’il est porté atteinte à l’intégrité du territoire ».

Une disposition critiquée

Lors de la présentation du texte constitutionnel, des voix se sont élevées contre l’article 16 jugé "liberticide". Sa mise en œuvre unique jusqu’à aujourd’hui du 23 avril au 29 septembre 1961 a également suscité des critiques.

C’est à la suite du putsch de quatre généraux en Algérie que le général de Gaulle a décidé d’utiliser ses pouvoirs de crise. 
 
Or, quelques jours à peine après la mise en œuvre de l’article 16, les pouvoirs publics avaient retrouvé un fonctionnement normal.
La durée de son application a donc été abusivement prolongée.
 
La majeure partie de la période a en fait été utilisée par le président de la République pour créer les outils lui permettant d’assurer le retour de l’ordre en Algérie (par exemple, la mise en place de tribunaux d’exception).

De plus, la décision de recourir à l’article 16 et les actes législatifs pris par le président pendant sa mise en œuvre ne font l’objet d’aucun contrôle juridictionnel
 
Dans un arrêt du 2 mars 1962 (arrêt Rubin de Servens), le Conseil d’État a noté que la décision présidentielle de mettre en œuvre l’article 16 était un "acte de gouvernement" (c’est-à-dire un acte insusceptible de recours juridictionnel). 

Il a également souligné qu’il ne pouvait être saisi que de recours contre des mesures relevant du domaine réglementaire. 
 
Dès lors, une mesure prise dans le cadre de l’article 16, relevant du domaine législatif, et violant les libertés fondamentales, ne peut être déférée au juge administratif.

Des propositions de réforme

C’est en raison de ces insuffisances que le système de l’article 16 a souvent fait l’objet de propositions de réformes.

Ainsi, le Programme commun de la gauche, signé en 1972, prévoyait la suppression de cette disposition.
En revanche, elle ne figurait pas parmi les 110 propositions de François Mitterrand en 1981. 

Pourtant, lorsque le Gouvernement Bérégovoy, en 1993, déposa un projet de réforme constitutionnelle sur le bureau du Sénat, l’abrogation de l’article 16 était prévue, mais la réforme n’a pas abouti en raison du changement de majorité parlementaire.

Enfin, de manière plus nuancée, et probablement plus réaliste, la "Commission Vedel" réunie par François Mitterrand en 1992, fit une intéressante proposition.
 
En effet, il lui paraissait indispensable de de prévoir le terme de la période d’application de l’article 16, afin d’éviter un exercice abusivement long de cette disposition.
Le président était le seul à pouvoir demander au Conseil constitutionnel de constater que les conditions d’application des pouvoirs de crise ne sont plus réunies. 
 
La Commission Vedel proposait que le président du Sénat et celui de l’Assemblée nationale puissent également, par une demande conjointe, saisir le Conseil aux mêmes fins.

La réforme de 2008

La loi constitutionnelle du 23 juillet 2008 reprend la proposition du Comité de réflexion et de proposition sur la modernisation et le rééquilibrage des institutions de la Ve République, présidé par Édouard Balladur. 
 
Il instaure un contrôle démocratique sur la durée de l’application de l’article 16 qui ne peut plus être le "fait du prince" , ce qui permet aussi d’atténuer fortement le caractère éventuellement "liberticide" que lui reprochaient ses adversaires. 
 
Désormais, après trente jours d’application, le Conseil constitutionnel, saisi par le président d’une des deux assemblées ou par soixante députés ou sénateurs, doit se prononcer par un avis public pour examiner si les conditions d’application des pouvoirs de crise sont toujours réunies. 
 
Le Conseil se prononce de plein droit au terme de soixante jours d’exercice des pouvoirs exceptionnels et à tout moment au-delà.






vendredi 23 novembre 2018

Gilets jaunes


Les Cantines scolaires,les Ephades, les hôpitaux

Serons-ils en capacités de nourrir écoliers et patients la semaine prochaine

LES PHARMACIENS

auront-ils les médicaments pour leurs malades?

Lettre de Laurent Joffrin



    Gilets jaunes 
     
    insurrection des 

    beaufs

    ou juste colère du 

    peuple ?


Depuis le début du mouvement des 
gilets jaunes», les commentateurs 
si souvent bardés de certitudes 
sont comme une poule qui a trouvé 
un couteau (sans que l’auteur de 
cette lettre s’exclue du lot).
Deux tendances se dessinent, à 
gros traits.
Pour les uns, parmi les gouvernants 
notamment, et plus généralement 
dans les couches plus prospères ou 
diplômées, l’affaire est pliée : les 
gilets jaunes forment une bande de 
beaufs pollueurs accros à la 
bagnole, qui bloquent les routes 
illégalement, qu’on doit traiter par 
un mélange de bonnes paroles et 
d’interventions policières.
Pour les autres, partis d’opposition, 
militants du social, ou intellos 
radicaux, c’est la juste colère d’un 
peuple oublié.


Les premiers mettent en éxerguent certains débordements bien réels, violents, homophobes ou xénophobes, et stigmatisent une «jacquerie fiscale» aux connotations «poujadistes» ; les seconds font valoir que la relégation d’une partie des classes populaires, liée à la hausse des loyers en centre-ville et à la stagnation du pouvoir d’achat des moins lotis, devait bien un jour trouver un exutoire.
Ceux-ci se divisent ensuite en deux branches : à droite, on dénonce le «racket fiscal» et le mépris de classe affiché par les «bobos bien-pensants» ; à gauche, on rattache le mouvement aux protestations sociales classiques contre l’inégalité et le recul des services publics.
Comme le mouvement est composite, largement spontané, sans expérience de la lutte sociale, qu’il s’exprime de manière disparate et souvent contradictoire, chacun y plaque ses propres convictions, ou ses propres préjugés pour le faire entrer dans le lit de Procuste des schémas préétablis.
A fronts renversés, l’Obs insiste sur la «récupération populiste» du mouvement et le Figaro se montre compréhensif envers des manifestants désargentés qui réclament une hausse du pouvoir d’achat que ses chroniqueurs économiques ne cessent par ailleurs de stigmatiser comme néfastes pour les entreprises et les équilibres financiers du pays.
Va comprendre, Charles…
Il est une autre manière, moins théorique, de prendre la question, qu’on a déjà esquissée dans cette lettre.
En tout état de cause, les gilets jaunes sont le contraire de nantis. Ils sont, par définition, des perdants de l’économie mondialisée et libérale.
Autrement dit, et quelles que soient leurs idées, ils forment sur le plan social le socle traditionnel de toute gauche qui se soucie des classes populaires, qui ne se contente pas de promouvoir le progrès sociétal et de défendre les minorités.
Dès lors faut-il les rejeter, par ignorance ou maladresse, du côté des partis protestataires et extrémistes ?
Ou bien faut-il tenter de les réintégrer dans le jeu de la négociation collective et du débat démocratique ?
Par exemple en proposant une discussion nationale sur le pouvoir d’achat, l’usage de l’automobile et la transition écologique ?
Le secrétaire général de la CFDT Laurent Berger, seul comme souvent, a été le premier à le comprendre : il suggère une sorte de nouveau Grenelle qui associerait, d’une manière ou d’une autre, les protestataires. Venus de la gauche, deux éminences macroniennes, Jean-Yves Le Drian et François de Rugy, ont abondé « prudemment «  dans son sens.
Ainsi, cahin-caha, l’idée fait son chemin : rallier dans ce mouvement bigarré les éléments prêts à participer à une négociation globale, en leur témoignant non pas une complaisance démagogique mais un respect minimal.
N’est-ce pas aussi ce qu’ils réclament ?
Remettre la «France périphérique» au centre du débat national.
Ce serait sans doute une manière intelligente de faire de la politique.
La vraie.



mardi 20 novembre 2018

AFP, publié le mardi 20 novembre 2018 à 11h15





Un coup d’État japonais



La spectaculaire déchéance de 
Carlos Ghosn, patron de l'alliance 
Renault-Nissan, pourrait en fait 
cacher un "coup d'Etat" du groupe 
japonais à l'encontre de son 
sauveur 
afin d'éviter une alliance encore 
plus poussée avec le constructeur 
français, estiment certains 
analystes du secteur.

Ces derniers mois, le ressentiment 
 perlait dans la presse japonaise, 
surtout depuis qu'avaient surgi au 
printemps des rumeurs de fusion 
du duo original né en 1999, un 
scénario qui ne plaît pas vraiment 
au Japon.
Lundi, ces frictions sont apparues 
au grand jour quand le patron de 
Nissan, Hiroto Saikawa, a mis en 
pièces l'héritage de M. Ghosn, 
actuel président du conseil 
d'administration, qui a pourtant 
sauvé le constructeur de la faillite.

Loin des éloges dont a longtemps été couvert le charismatique dirigeant, M. Saikawa a réécrit l'histoire en "décrivant le redressement comme étant le fruit du travail d'un important groupe de personnes", a commenté Christopher Richter, analyste du secteur automobile au sein de la société de courtage CLSA.
Il l'a en outre "qualifié de cerveau de la combine". "J'ai trouvé ces propos déplacés tant que les faits n'ont pas été complètement établis", dit l'expert.
- "Frustration" -
Au vu du ton adopté, les tensions remontent cependant à bien plus loin que cette année. "Elles couvaient sous la surface au cours des récentes années et ont enfin éclaté de façon brutale", écrit David Fickling, éditorialiste pour l'agence financière Bloomberg News.
Au point que Hiroto Saikawa a dû répondre à des questions sur un "coup d'Etat", une opinion partagée par Nobutaka Kazama, professeur à l'université Meiji de Tokyo. "Il a pu être planifié dans l'espoir de rejeter une intégration à l'initiative de Renault".
"Il semble y avoir une sorte de frustration et des inquiétudes de la direction", explique de son côté M. Richter. "Nissan a des envies d'indépendance", estime-t-il. 
Aux prémices de l'aventure, Nissan, criblé de dettes, faisait figure de maillon faible. Mais la firme renaît vite de ses cendres, au prix de la sévère restructuration sous l'égide du "gourou" Ghosn. 
Si elle a été affaiblie par de récents scandales liés à l'inspection des véhicules au Japon, la société affiche des comptes plutôt solides.
- "Sa propre voie" -
Chaque année, sa contribution aux résultats du français est significative, ce qui fait grincer des dents chez les employés japonais, agacés de voir les technologies, la production de certains véhicules (comme la petite berline Micra fabriquée en France) et une partie des bénéfices récupérés par Renault, rapportait au fil des ans la presse nippone.
Des reproches repris mardi par le quotidien économique Nikkei, qui ajoutait qu'après des années d'acceptation silencieuse, "il y avait au sein de Nissan des critiques grandissantes sur les rémunérations excessives de M. Ghosn".
La division s'était accentuée en 2015 après une montée temporaire de l'Etat français au capital de Renault, une manoeuvre qui avait ravivé l'inquiétude au sein de Nissan, et M. Ghosn s'était justement donné pour mission de solidifier l'alliance.
Renault détient 43% de Nissan, qui possède quant à lui 15% du groupe au losange.
"Est-ce que ce bain de sang sera suffisant pour dompter les tensions ?", lance M. Fickling. "Il est évident depuis pas mal de temps que Nissan ne souhaite pas d'un changement qui ne reflèterait pas sa position centrale dans le groupe".
Dans ce contexte houleux, le nouveau patron de Nissan semble avoir donc sauté sur l'occasion pour s'émanciper d'un encombrant modèle.
"M. Saikawa utilise visiblement les accusations contre M. Ghosn pour accroître son poids sur Nissan et marquer la compagnie de son empreinte", résume Hans Greimel, expert d'Automotive News basé au Japon.
Mitsubishi Motors s'est lui aussi retourné contre celui qui l'a sauvé de la débâcle en 2016: il a prévu de convoquer rapidement un conseil d'administration afin de démettre Carlos Ghosn de la présidence.
Seul Renault, probablement le plus affecté par l'affaire qui touche son PDG, est pour l'instant resté prudent. Mais même s'il n'est pas poussé vers la sortie, M. Ghosn pourrait avoir du mal à se maintenir à sa tête.

dimanche 4 novembre 2018

Faire la leçon



Xavier Bertrand

"Macron doit échanger vraiment avec nos concitoyens, sans leur faire la leçon"


Cela fait 50 ans que tous nos 

dirigeants ont oublié de donner des 

leçons à nos concitoyens , au point 

d’en faire des enfants gâtés, qui 

piquent une colère tous les quatre 

matins, parce qu’ on touche à leur 

petit confort de nantis qui 

s’ignorent !!!

D’ailleurs 40 % veulent plus de coups de 
pieds au cul et de sanctions !

Dans le JDD

vendredi 2 novembre 2018



Eva Joly :

«L’optimisation fiscale agressive 

est désormais

dans l’ADN des multinationales»

L'eurodéputée EE-LV réagit à la 

mise au jour par «le Monde» et dix-

huit médias européens d'un 

système 

de contournement de l'impôt mis 

en place avec la complicité 

de grandes banques.



C’est le «casse du siècle», comme annoncé par un consortium de journaux occidentaux, dont le Monde en France.
Une astuce fiscale, pour ne pas dire une arnaque, aura permis à des financiers, habilement épaulés par une armada de banquiers et de conseillers, d’éluder durant une quinzaine d’années pas moins de 55 milliards d’euros à l’échelle du Vieux continent.
Certes, ce n’est que le montant de la seule fraude fiscale en France sur une seule année, mais tout de même…


L’embrouille est un ultime avatar du vieux principe du droit romain non bis in idem.

En matière fiscale, on ne saurait taxer deux fois la même somme : les bénéfices des entreprises étant déjà assujettis à l’impôt sur les sociétés, les dividendes versés ensuite aux actionnaires ne sauraient être taxés derechef.
D’où le système de l’avoir fiscal, permettant aux détenteurs d’actions de réduire ensuite leur imposition sur le revenu.
Voilà pour le principe, qui en France a un temps été réservé aux actionnaires étrangers, histoire de favoriser l’attractivité internationale de la Bourse de Paris, puis supprimé en 2005 compte tenu des dérives.
C’est pourquoi notre pays a été moins touché que certains de ses voisins.
Voilà pour le principe, fatalement dévoyé par l’ingénierie fiscalo-financière, toujours aussi malicieuse.
Au moment précis de la distribution des dividendes, la propriété des actions change subitement de mains, et surtout de pays, le temps d’une seule journée : celle de la distribution, justement, qui défini à l’instant T qui est éligible à la taxe sur les dividendes ou ne l’est pas…
Par un curieux hasard, le très bref propriétaire des actions sera ressortissant d’un pays où n’existe pas ou peu de taxes sur les dividendes.
Mais il y a pire, bien pire.
La même action pouvait passer entre quatre ou cinq mains dans un laps de temps très court, permettant à chacun de bénéficier de l’avoir fiscal, multipliant artificiellement par quatre ou cinq, donc, le manque à gagner des différents fiscs européens.

cas CumEx
Les animateurs du système, imaginé par un ancien inspecteur des impôts allemand (mais aussi ancien pasteur), l’ont baptisé dans le premier cas CumEx – toujours issu du latin : avec ou sans dividendes.
Et CumCum (avec-avec, donc) dans le second, celui où on multiplie les avoirs fiscaux comme les pains.
L’enquête de la justice allemande, principalement concernée, a fini par siffler la fin de la récréation à partir de 2012.
Son homologue française, s’est jusqu’à présent contentée d’une entraide judiciaire avec nos amis d’outre-Rhin, en perquisitionnant les locaux de la BNP et de la Société générale.
Mais sans pour autant ouvrir sa propre enquête pénale, comme le déplore l’eurodéputée EE-LV Eva Joly, ex-juge d’instruction au pôle financier de Paris, mais aussi ancienne candidate écolo à l’élection présidentielle.
Le mécanisme mis en œuvre paraissait légal, mais y a-t-il abus de droit ?
C’est un schéma pensé pour la fraude, dépassant largement le cadre de l’optimisation fiscale
D’accord, il est possible dans certaines conditions de se faire rembourser la taxe sur les dividendes.
Mais la propriété des actions change tellement rapidement de mains, parfois en quelques instants, de A, puis B, C ou D.
Seul A ayant payé la taxe a le droit de se faire rembourser, pas les autres.
La législation condamne l’abus de droit quand un montage a pour «seul objectif» d’éluder un impôt ou une taxe.
Or les conseillers fiscaux savent très bien ajouter un autre objectif comme habillage légal…
Il faudrait reformuler le texte, par exemple en visant les montages ayant pour «but essentiel» de contourner l’impôt.
Car l’optimisation fiscale agressive est désormais dans l’ADN des multinationales.
Pour avoir mis fin à l’avoir fiscal en 2005, la France est cependant moins victime que d’autres pays…
C’est vrai, la France ne figure pas comme l’une des plus grosses victimes.
Mais un manque à gagner de trois milliards d’euros par an, ce n’est pas rien non plus.
Des banques françaises sont quand même complices en aidant leurs clients à frauder les autres fiscs européens.
L’enquête allemande se concentre sur les auteurs et victimes allemands.
Il me semble que la France, le parquet de Paris, a l’obligation d’ouvrir sa propre enquête sur le rôle de la Société générale, de BNP Paribas ou du Crédit agricole, qui ont touché des commissions en aidant leur clientèle.
Le Sénat le sait depuis une audition de Jérôme Kerviel (de la Société générale), qui a raconté que des voisins de son bureau se consacraient exclusivement à cela. 
C’est un scandale public et l’opinion a le droit d’en savoir plus.
La coopération fiscale entre pays européens n’a, semble-t-elle, pas été efficace.
Elle a été incapable de prévenir ce système frauduleux. Elle a depuis fait des progrès avec l’échange automatique de données fiscales.
Mais vous connaissez les visas dorés ? Il est possible pour un Français d’acheter la nationalité bulgare, par exemple, pays qui n’échange pas les informations.
D’autres pays européens se livrent au même stratagème, surtout les usual suspects que sont Chypre ou Malte.

C’est un scandale sans nom.
Certes, la coopération a fait des progrès, mais les fraudeurs ont toujours un train d’avance.
Les acteurs allemands du système sont réfugiés à Dubaï, pays qui ne coopère pas.
Mais il faudrait au moins pouvoir sanctionner leurs complices, banquiers ou conseillers, et pas avec simples amendes.
La répétition des tambouilles fiscales paraît sans fin.
Parfois, je me réveille le matin en me disant : «Mais que nous faut-il encore pour sanctionner ?
» Pour sauver les banques de la crise financière de 2007, les Etats se sont endettés, parfois jusqu’à vingt points de PIB. Depuis, elles ont non seulement bloqué toutes les avancées législatives visant à mieux encadrer leurs pratiques, mais certaines se sont employées à piller les ressources fiscales des Etats.

Et c’est ainsi qu’on nourrit le populisme.
En mars, le Parlement européen a voté le principe d’une assiette commune et consolidée du bénéfice des multinationales (projet dit Accis), mais le Conseil européen bloque.
Jean-Claude Juncker, le président de la Commission européenne, a promis de passer outre, et Emmanuel Macron devrait se donner pour tâche de l’aider.
D’apres un texte de R Lecadre de Liberation

mercredi 24 octobre 2018

DEMAIN QUOI??



« Progressisme,

mais encore ? »

22 octobre 2018 devant près de

1000 personnes, philosophes,

scientifiques et responsables 

politiques européens ont tâché de

répondre à une série de questions 

essentielles pour l’avenir de

notre mouvement et de notre offre 

politique.

D’où vient le progressisme ?
 
Où doit-il aller ?

Quelles sont les

valeurs qui le constituent ?

Avec quelle méthode ?
 
Et surtout : pour quoi faire ?



Cette journée-conférence, co-organisée avec la Fondation pour l’innovation politique et la Fondation Jean-Jaurès, avait pour objectif de lancer un grand travail collectif de réflexion autour de l’idée du progressisme.
La promesse était simple : initier ensemble la définition d’un corpus d’idées nouveau.
Il y a en effet urgence. Comme l’a rappelé Helle Thorning-Schmidt, l’ancienne Première ministre du Danemark, dans son discours d’introduction : partout en Europe, les nationalistes et les populistes gagnent du terrain. Il est de notre devoir de proposer une véritable alternative progressiste.
Nous n’avons en effet pas figé notre feuille de route avec nos victoires de 2017.
Ensemble, nous devons continuer de bâtir une nouvelle grille d’analyse et d’idées pour accompagner notre action politique.
Nous avons posé, lors de cette journée d’interventions, les bases de notre réflexion. 5 valeurs qui lient l’individu au collectif ont été retenues.
Ces 5 valeurs, reprises dans les discours des intervenants, donnent un cap à notre action et à notre réflexion, sans les épuiser :

1. La dignité

D’abord la dignité, en s’assurant que personne ne se sente exclu ou déprécié en France. Pour Claire Hédon, présidente de l’ONG ATD Quart Monde, la lutte contre la grande pauvreté est un combat central. « La réalité de la pauvreté, c’est le non-accès aux droits : logement, travail, éducation convenable. La grande pauvreté détruit, humilie les gens, et atteint à leur dignité. » Elle a ajouté avec force : « Il n’y a pas de progrès possible si on laisse des personnes de côté. »

2. L’émancipation

Ensuite, il faut réaliser l’émancipation et permettre à chacun de librement choisir sa vie. Pour Jean-Michel Blanquer, ministre de l’Éducation nationale et de la jeunesse, le progrès revient à « donner, dès le plus jeune âge, les atouts qui vont permettre aux enfants de progresser ». Avec une plus grande autonomie et en levant les contraintes, chacun aura les moyens de choisir son destin.

3. L’engagement

L’engagement est aussi une dimension essentielle à la construction d’un progrès partagé : plutôt que se replier sur soi, chacun doit pouvoir s’impliquer dans une cause qui le dépasse. Monique Canto-Sperber, philosophe, a ainsi insisté sur l’engagement politique et citoyen, ce dernier étant le premier facteur de la cohésion du corps politique. Les citoyens engagés se « sentent responsables de la politique telle qu’elle est, et en cas de désaccord, sont prêts à la changer ».

4. L’ouverture

L’ouverture, qui voit les défis d’aujourd’hui et de demain comme des opportunités plutôt que des menaces, doit également tenir une place prépondérante. Pour Dominique Schnapper, sociologue, une société démocratique doit s’ouvrir à l’autre et faire preuve d’ouverture, mais elle doit également veiller à la transmission de ses valeurs fondatrices. Elle nous invite à « critiquer l’ouverture, mais également à l’apprécier, et à la défendre ».

5. La responsabilité

Enfin, la responsabilité accompagne constamment la réflexion progressiste. Elle assure que les actions d’aujourd’hui n'amoindrissent pas les opportunités de demain. Pour Hervé Le Treut, climatologue, cette valeur s’illustre dans le devoir d’alerter et d’agir face au changement climatique. La responsabilité y est l’affaire de tous, des gouvernements aux citoyens. Tenir les objectifs fixés, s’impliquer à son échelle, agir ensemble, et promouvoir la pédagogie font parties des moyens responsables pour contenir voire enrayer le réchauffement de la planète.

Ces réflexions ont été remises en perspective par les deux fondations qui co-organisaient avec nous cette journée. Gilles Finchelstein, Président-Directeur général de la Fondation Jean-Jaurès, résume ainsi l’essentiel du défi progressiste : « passer du pessimisme à l’optimisme, de l’immobilisme au mouvement, et du présentisme à la perspective ». Il faut donc naturellement s’interroger : « le progrès peut-il être prolongé, peut-il être maîtrisé, peut-il être partagé ? ». Pour Dominique Reynié, Directeur général de la Fondation pour l’innovation politique, « on ne peut pas échapper au changement, mais on peut échapper au progrès ». Le progressisme refuse la table rase et permet la protection, la construction et la transmission.
Nous avons aussi posé, lors de cette journée de débats, les bases d’une feuille de route d’action. Quatres pistes permettent d’agir dans le sens du progrès, définissant ainsi une méthode de transformation et de réforme :

1. L’écoute et le dialogue

Pour Nicole Notat, ancienne Secrétaire générale de la CFDT, l’essentiel de la méthode progressiste s’illustre par l’écoute et le dialogue. Tout le monde doit se concerter pour construire un projet politique et être capable de faire les compromis nécessaires à la réussite des réformes.

2. Agir à son échelle

Pour Charlotte de Vilmorin, entrepreneure, il est essentiel d’agir à son échelle. L’implication de chacun compte. Le progressisme ne passe pas uniquement par l’action de l’État, mais aussi par l’action des citoyens, des associations et des mouvements politiques.

3. L’évaluation et l’expérimentation

Cédric Villani, député et mathématicien, a pour sa part relevé l’importance de l’évaluation et de l’expérimentation. Être progressiste, c’est oser généraliser ce qui marche, revoir ce qui ne fonctionne pas et savoir poser des limites quand il le faut.

4. Tenir un discours de vérité

Enfin, Nick Clegg, ancien Vice-Premier ministre du Royaume-Uni, a mis l’accent sur l’impératif de tenir un discours de vérité. À l’époque des raisonnements simplistes des populistes, des raccourcis douteux et des fake news, les progressistes doivent faire front et accepter qu’à défis complexes, il ne peut y avoir de solutions faciles.

Mais encore ? Parce que les pays européens sont soumis aux mêmes contraintes et aux mêmes défis, le progressisme est aussi et avant tout un enjeu européen.
En clôture de cette journée, une table ronde réunissant plusieurs personnalités politiques, parmi lesquelles Nathalie Loiseau (Ministre chargée des Affaires européennes), Guy Verhofstadt (ancien Premier ministre belge et président du groupe ALDE), Christian Kern (ancien Chancelier d’Autriche et président du parti social-démocrate autrichien), Luis Garicano (chargé des questions économiques du parti espagnol Ciudadanos) et Sandro Gozi (membre du Bureau national du Parti démocrate italien) s’est penchée sur la question. Chacun a pu dresser le même constat : comme l’illustre la montée des extrêmes en Europe, le clivage gauche-droite est maintenant dépassé. Les progressistes doivent s’unir pour réveiller l’Europe parce que les pays européens font face aux mêmes défis et aux mêmes menaces.
Cette journée a permis de donner un cap au travail de fond que mène notre mouvement. Dans les mois qui viennent, ce travail sera complété avec les marcheurs et tous ce qui souhaitent s’y associer.
C’est ainsi ce qu’à dit avec force Christophe Castaner, Ministre de l’Intérieur et ancien Délégué Général de notre mouvement, dans son discours de conclusion : « Mesurons la chance exceptionnelle que nous avons : réinventer ensemble une nouvelle manière de penser la politique et d’agir au quotidien ». Cette journée, a-t-il dit en substance, nous engage parce « qu’En Marche porte un projet qui nous dépasse tous : ouvrir le champ des possibles à notre pays ».
À nous de relever le défi et de définir ensemble notre progressisme.
Comme l’a rappelé Philippe Grangeon, Délégué général par intérim, « cette conférence n’est que le début d’un travail de longue haleine qui se prolongera. Nous nous y engageons, dans les prochains mois une publication formalisera cette colonne vertébrale esquissée ici aujourd’hui. ».
Cette publication viendra concrétiser les réflexions que nous avons eu ce samedi, et les retours que plus de 10 000 de nos adhérents nous ont faits dans la consultation sur le progressisme lancée il y a quelques semaines.


« Progressisme, mais encore ? »

22 octobre 2018 devant près de 1 000 personnes, philosophes,
scientifiques et responsables politiques européens ont tâché de
répondre à une série de questions essentielles pour l’avenir de
notre mouvement et de notre offre politique.

D’où vient le progressisme ?
 Où doit-il aller ?
Quelles sont les
valeurs qui le constituent ?
Avec quelle méthode ?
 Et surtout : pour quoi faire ?

Cette journée-conférence, co-organisée avec la Fondation pour l’innovation politique et la Fondation Jean-Jaurès, avait pour objectif de lancer un grand travail collectif de réflexion autour de l’idée du progressisme.
La promesse était simple : initier ensemble la définition d’un corpus d’idées nouveau.
Il y a en effet urgence. Comme l’a rappelé Helle Thorning-Schmidt, l’ancienne Première ministre du Danemark, dans son discours d’introduction : partout en Europe, les nationalistes et les populistes gagnent du terrain. Il est de notre devoir de proposer une véritable alternative progressiste.
Nous n’avons en effet pas figé notre feuille de route avec nos victoires de 2017.
Ensemble, nous devons continuer de bâtir une nouvelle grille d’analyse et d’idées pour accompagner notre action politique.
Nous avons posé, lors de cette journée d’interventions, les bases de notre réflexion. 5 valeurs qui lient l’individu au collectif ont été retenues.
Ces 5 valeurs, reprises dans les discours des intervenants, donnent un cap à notre action et à notre réflexion, sans les épuiser :
1. La dignité
D’abord la dignité, en s’assurant que personne ne se sente exclu ou déprécié en France. Pour Claire Hédon, présidente de l’ONG ATD Quart Monde, la lutte contre la grande pauvreté est un combat central. « La réalité de la pauvreté, c’est le non-accès aux droits : logement, travail, éducation convenable. La grande pauvreté détruit, humilie les gens, et atteint à leur dignité. » Elle a ajouté avec force : « Il n’y a pas de progrès possible si on laisse des personnes de côté. »
2. L’émancipation
Ensuite, il faut réaliser l’émancipation et permettre à chacun de librement choisir sa vie. Pour Jean-Michel Blanquer, ministre de l’Éducation nationale et de la jeunesse, le progrès revient à « donner, dès le plus jeune âge, les atouts qui vont permettre aux enfants de progresser ». Avec une plus grande autonomie et en levant les contraintes, chacun aura les moyens de choisir son destin.
3. L’engagement
L’engagement est aussi une dimension essentielle à la construction d’un progrès partagé : plutôt que se replier sur soi, chacun doit pouvoir s’impliquer dans une cause qui le dépasse. Monique Canto-Sperber, philosophe, a ainsi insisté sur l’engagement politique et citoyen, ce dernier étant le premier facteur de la cohésion du corps politique. Les citoyens engagés se « sentent responsables de la politique telle qu’elle est, et en cas de désaccord, sont prêts à la changer ».
4. L’ouverture
L’ouverture, qui voit les défis d’aujourd’hui et de demain comme des opportunités plutôt que des menaces, doit également tenir une place prépondérante. Pour Dominique Schnapper, sociologue, une société démocratique doit s’ouvrir à l’autre et faire preuve d’ouverture, mais elle doit également veiller à la transmission de ses valeurs fondatrices. Elle nous invite à « critiquer l’ouverture, mais également à l’apprécier, et à la défendre ».
5. La responsabilité
Enfin, la responsabilité accompagne constamment la réflexion progressiste. Elle assure que les actions d’aujourd’hui n'amoindrissent pas les opportunités de demain. Pour Hervé Le Treut, climatologue, cette valeur s’illustre dans le devoir d’alerter et d’agir face au changement climatique. La responsabilité y est l’affaire de tous, des gouvernements aux citoyens. Tenir les objectifs fixés, s’impliquer à son échelle, agir ensemble, et promouvoir la pédagogie font parties des moyens responsables pour contenir voire enrayer le réchauffement de la planète.

Ces réflexions ont été remises en perspective par les deux fondations qui co-organisaient avec nous cette journée. Gilles Finchelstein, Président-Directeur général de la Fondation Jean-Jaurès, résume ainsi l’essentiel du défi progressiste : « passer du pessimisme à l’optimisme, de l’immobilisme au mouvement, et du présentisme à la perspective ». Il faut donc naturellement s’interroger : « le progrès peut-il être prolongé, peut-il être maîtrisé, peut-il être partagé ? ». Pour Dominique Reynié, Directeur général de la Fondation pour l’innovation politique, « on ne peut pas échapper au changement, mais on peut échapper au progrès ». Le progressisme refuse la table rase et permet la protection, la construction et la transmission.
Nous avons aussi posé, lors de cette journée de débats, les bases d’une feuille de route d’action. Quatres pistes permettent d’agir dans le sens du progrès, définissant ainsi une méthode de transformation et de réforme :
1. L’écoute et le dialogue
Pour Nicole Notat, ancienne Secrétaire générale de la CFDT, l’essentiel de la méthode progressiste s’illustre par l’écoute et le dialogue. Tout le monde doit se concerter pour construire un projet politique et être capable de faire les compromis nécessaires à la réussite des réformes.
2. Agir à son échelle
Pour Charlotte de Vilmorin, entrepreneure, il est essentiel d’agir à son échelle. L’implication de chacun compte. Le progressisme ne passe pas uniquement par l’action de l’État, mais aussi par l’action des citoyens, des associations et des mouvements politiques.
3. L’évaluation et l’expérimentation
Cédric Villani, député et mathématicien, a pour sa part relevé l’importance de l’évaluation et de l’expérimentation. Être progressiste, c’est oser généraliser ce qui marche, revoir ce qui ne fonctionne pas et savoir poser des limites quand il le faut.
4. Tenir un discours de vérité
Enfin, Nick Clegg, ancien Vice-Premier ministre du Royaume-Uni, a mis l’accent sur l’impératif de tenir un discours de vérité. À l’époque des raisonnements simplistes des populistes, des raccourcis douteux et des fake news, les progressistes doivent faire front et accepter qu’à défis complexes, il ne peut y avoir de solutions faciles.

Mais encore ? Parce que les pays européens sont soumis aux mêmes contraintes et aux mêmes défis, le progressisme est aussi et avant tout un enjeu européen.
En clôture de cette journée, une table ronde réunissant plusieurs personnalités politiques, parmi lesquelles Nathalie Loiseau (Ministre chargée des Affaires européennes), Guy Verhofstadt (ancien Premier ministre belge et président du groupe ALDE), Christian Kern (ancien Chancelier d’Autriche et président du parti social-démocrate autrichien), Luis Garicano (chargé des questions économiques du parti espagnol Ciudadanos) et Sandro Gozi (membre du Bureau national du Parti démocrate italien) s’est penchée sur la question. Chacun a pu dresser le même constat : comme l’illustre la montée des extrêmes en Europe, le clivage gauche-droite est maintenant dépassé. Les progressistes doivent s’unir pour réveiller l’Europe parce que les pays européens font face aux mêmes défis et aux mêmes menaces.
Cette journée a permis de donner un cap au travail de fond que mène notre mouvement. Dans les mois qui viennent, ce travail sera complété avec les marcheurs et tous ce qui souhaitent s’y associer.
C’est ainsi ce qu’à dit avec force Christophe Castaner, Ministre de l’Intérieur et ancien Délégué Général de notre mouvement, dans son discours de conclusion : « Mesurons la chance exceptionnelle que nous avons : réinventer ensemble une nouvelle manière de penser la politique et d’agir au quotidien ». Cette journée, a-t-il dit en substance, nous engage parce « qu’En Marche porte un projet qui nous dépasse tous : ouvrir le champ des possibles à notre pays ».
À nous de relever le défi et de définir ensemble notre progressisme.
Comme l’a rappelé Philippe Grangeon, Délégué général par intérim, « cette conférence n’est que le début d’un travail de longue haleine qui se prolongera. Nous nous y engageons, dans les prochains mois une publication formalisera cette colonne vertébrale esquissée ici aujourd’hui. ».
Cette publication viendra concrétiser les réflexions que nous avons eu ce samedi, et les retours que plus de 10 000 de nos adhérents nous ont faits dans la consultation sur le progressisme lancée il y a quelques semaines.

vendredi 12 octobre 2018

Ile de France assasinnent ses lycéens



Pas d’amiante dans un 

lycée ?


Sauf que 

les 70 enseignants ont 

l’intime conviction du 

contraire.


Et des preuves à revendre.


Dans toute cette histoire, le 
décalage est saisissant entre 
l’angoisse et la colère du corps 
enseignant et le discours calme et 
rassurant des autorités, pourtant 
adeptes du principe de précaution, 
a fortiori quand il est question de 
santé et d’enfants.


Après l’épisode du 23 novembre 2017 et les six semaines de droit de retrait exercé par les professeurs, la région a diligenté des expertises et contre-expertises, par plusieurs sociétés.
«Toutes les analyses montrent que la qualité de l’air est normale. Il n’y a pas de dissimulation, d’aucune façon», insiste encore aujourd’hui la région, ne niant pas la présence d’amiante dans les plafonds.
Et celle réalisée par Innax, avec un taux deux fois supérieur ? «Cela reste un mystère», admet-on du côté de l’académie.


La salle où les taux ont été mesurés est néanmoins toujours fermée. «Nous avons mis en place le protocole requis», reprend la région.
Un technicien vient chaque semaine avec des «pompes à air» (pour prélever des échantillons en vue d’analyses) dans certaines classes.
Et la région de tacler les anciens élus d’Ile-de-France : «Le lycée Brassens est symptomatique de l’état dans lequel l’ancienne majorité a laissé les lycées franciliens. Un tiers d’entre eux sont vétustes.
Nous avons engagé un plan exceptionnel de 5 milliards d’euros entre 2017 et 2027.»
Les travaux de reconstruction de Brassens, promis depuis des lustres, doivent débuter prochainement.
Des préfabriqués sont en train d’être installés à l’arrière du lycée, le déménagement est prévu début novembre. «Il n’y aura plus de problème, il va être démoli et reconstruit.»
Braham, jeune prof de philo, parle bas. Son père a un cancer à cause de l’amiante. Pour lui,
M Piquemal de Liberation



lundi 8 octobre 2018

Chambres Consulaires




CCI du TARN

 
Son président Michel 

Bossi est "excédé".



A l’image de ses collègues, 

présidents des CCI territoriales, le 

président de la Chambre de 

Commerce et d’Industrie du Tarn 

sait que la décision du ministère des

 finances de ponctionner les  

Chambres Consulaires de 400 M.€ 


sur quatre ans, signerait l’arrêt de 

mort de l’antenne tarnaise, mettant 

en péril ses 95 emplois.

Alors, il sonne la mobilisation 

avant qu’il ne soit trop tard.


Combien d’entr’nous, sommes excédés de 

l’incompétence de ces structures ou tout est 

payant et ou tous les responsables sont 

grassement rémunérés  à voyager et à se 

restaurer?

jeudi 4 octobre 2018

26 de moins



Macron a perdu 26 points de

popularité depuis 3 mois



Auprès des plus bichonnés par les 
pouvoirs successifs : les retraités, 
les salariés syndiqués, les 
fonctionnaires !!!


C’est ceux qui remplissent les bateaux de croisières, qui filent vivre au Portugal ou au Maroc !!!
Et tous nos ex-ministres devenus patrons de Régions ou de collectivités locales qui ne supportent plus de vivre au pain sec… Ils sont pourtant les responsables de notre ENORME dette qui servait à faire leur fin de
mois et d’acheter la paix sociale depuis 40 ans?
On les malmène de petites phrases qui les blessent…
La méthode et la distance voire méprisante employées doivent être amplifiées vu les critiques aberrantes de certains de nos concitoyens !!!
Certains savent-ils encore traverser la rue et s’adresser dans un langage correct à un patron à qui ils sollicitent un poste de travail ?
Combien d’entr’eux sont conscients d’être assis sur une poudrière qui risque de nous exploser à la figure à tout moment ?
Et là ce sera le début d’une catastrophe mondiale, d’une barbarie inimaginable !!!


mardi 18 septembre 2018

UE




UNE EUROPE DES 


DROITS DE L’HOMME


est-elle encore possible ?

lundi 17 septembre 2018

Le TARN le grand oubliez depuis les demissions fracassantes


LREM

Castaner met sa démission dans la balance


Le délégué général de La République en marche promet de quitter ses fonctions si l’étude approfondie menée par Terra Nova sur les adhérents du parti macronien mettait en cause sa gouvernance.

Une étude dont les premiers résultats lui ont déjà été communiqués.

Christophe Castaner, est-il à sa place à la tête de La République en marche (LREM) ?

Vendredi, après avoir présenté aux médias la «feuille de route» du parti pour les prochains mois, le délégué général de LREM a lancé, bravache : «Si je m’apercevais qu’il y a rejet de ma personne ou de mon mode de gouvernance, je n’attendrais pas le prochain congrès pour quitter mes responsabilités.» 
C’est que depuis plusieurs semaines une partie de l’appareil macronien regimbe.
Des cadres référents ou de simples animateurs locaux se disent partagés entre la lassitude d’être considérés comme la cinquième roue du carrosse et le sentiment que la promesse initiale d’horizontalité et d’ouverture sur la société civile du candidat à la présidentielle a fait place à un mode de gouvernance «du sommet à la base» des plus classiques.
Ce malaise, la double casquette de Castaner, délégué général du parti mais aussi ministre des Relations avec le Parlement, l’alimente en creux.
Le report à deux reprises de la conférence de rentrée du parti, une première fois pour cause de remaniement après la démission de Nicolas Hulot, une seconde pour cause d’élection d’un nouveau président de l’Assemblée nationale après l’entrée au gouvernement de François de Rugy, en a été un nouvel avatar.
De même que «l’oubli» des instances dirigeantes du parti de réunir le conseil national de LREM – le parlement du parti – deux fois cette année, comme ses statuts pourtant l’y obligent.

Mettre en scène la vitalité du parti

Kamikaze Castaner ?
Sans doute pas tant que cela. 




Début octobre, le think-tank proche du PS, Terra Nova, devrait en effet rendre publique une étude indépendante et approfondie sur les adhérents LREM. «Le premier truc vraiment sérieux sur ce qu’est vraiment ce parti», insiste le directeur de Terra Nova, Thierry Pech.
«Au printemps, on a approché La République en marche pour leur demander l’autorisation de mener une enquête sociologique quantitative et qualitative sur leurs adhérents. Cet exercice de mise à nu est très inédit en France.
Le seul qui s’en rapproche est l’enquête menée sur le PS en 2011.» 
LREM lui ayant ouvert son fichier de plusieurs dizaines de milliers d’adhérents, le think-tank a collecté en mai auprès de quelque 8 800 marcheurs, sélectionnés pour leur représentativité géographique, de genre, d’âge et de catégorie socioprofessionnelle, les réponses à 112 questions.
Dont plusieurs portent sur le fonctionnement interne et la gouvernance du parti.
Traitées cet été, ces données ont donné lieu à un «prérapport», déjà entre les mains de Castaner, une lecture qui pourrait l’avoir rassuré.
L’étude ne témoigne que du climat interne avant l’été.
Depuis, entre absence de résultats économiques et bourdes à répétition de l’exécutif, l’optique d’une base militante que Castaner reconnaît «plutôt de centre gauche» pourrait avoir varié.
Vendredi, le délégué général de LREM s’est donc voulu offensif, attaché à dépeindre une formation «vivante», dont le nombre net d’adhérents (plus de 400 000 grâce à un simple clic) a en août encore augmenté de 500…
Les  prochains rendez-vous du parti sont censés mettre en scène sa vitalité.

«Muscler la doctrine»

Le 26 septembre, LREM prévoit un «moment de restitution de la grande marche européenne» organisée au printemps. Deux jours plus tôt, son comité de campagne pour les élections européennes, devrait en présence de plusieurs ministres, arrêter les modalités de désignation des candidats à ce scrutin. Sans toutefois trancher encore sur la future tête de liste. Le 29 septembre, un week-end de rentrée des territoires devrait être le moment d’une remobilisation du terrain un peu partout en France dans la perspective des futures élections, européennes et municipales.
Autre défi relevé par Castaner : montrer que LREM est une «force de proposition». Pour la première fois, exception faite de la prise de position claire en faveur de la PMA en juillet, il soutient au nom du parti plusieurs propositions fortes. Ainsi de la refonte de l’impôt sur les successions, pour «corriger les inégalités».
Cette idée que Macron ministre de l’Economie défendait en avril 2016, le chef de l’Etat n’en avait, depuis, plus reparlé…
Autres sujets mis sur la table par Castaner : étendre la prime d’activité aux apprentis «pour rendre leur formation plus attractive», ou encore moduler les loyers des logements sociaux à la hausse ou à la baisse en fonction des revenus de ceux qui les occupent… «C’est ça, la société d’émancipation que l’on veut construire, argue Castaner.
Nous sommes des combattants de la démocratie et nous devons forger les armes pour barrer la route au populisme.» 
Et le délégué général du parti macronien de donner rendez-vous à ses troupes le 20 et 21 octobre pour «muscler la doctrine» dans le cadre de son colloque sur le «progressisme». Une occasion qu’il entend aussi saisir pour réunir le deuxième conseil national de LREM, et réparer un «oubli»…