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mercredi 26 juillet 2017

En avez vous souffert ?





L’épisiotomie
 
c’est quoi, ?


Une incision partielle du périnée, 
pratiquée par le personnel médical 
lors d’un accouchement, censée 
faciliter l’expulsion du bébé et 
prévenir la survenue de déchirures 
périnéales.
Lors de cette intervention, 
l’obstétricien anesthésie localement 
(pas systématiquement) et referme 
l’incision à l’aide de points de 
suture. 
 
Les défenseurs de cette pratique 
«préventive» certifient qu’il est 
préférable de couper le périnée et 
de le recoudre de manière maîtrisée 
plutôt que de risquer des déchirures 
incontrôlées.

Les opposants, de plus en plus nombreux, affirment que cette «routine» ne diminue pas les possibilités de déchirures graves et ne fait qu’entraîner des complications (pertes importantes de sang, infections dues à une épisiotomie mal recousue etc). 
 

Depuis quand la pratique-t-on ?
Selon un article publié en 2006 dans le Journal de gynécologie obstétrique et biologie de la reproduction, la première épisiotomie a été effectué par Fielding Ould en 1742.
La pratique se serait réellement démocratisée dans les années 1920.
Chantal Ducroux, présidente du Ciane (Collectif interassociatif autour de la naissance), s’en désole : «Des générations de praticiens sont persuadées que l’épisiotomie prévient les déchirures.
Ils y croient dur comme fer et en réalisent un peu partout en France, alors que les études prouvent le contraire.
On est dans un pays où l’on préfère conserver nos acquis, on n’a jamais dit aux jeunes médecins de changer leurs habitudes.» 


Est-ce une pratique légale ?
Oui, seulement s’il n’y a pas bafouement du consentement.
C’est l’article L1111-4 de la loi Kouchner de 2002, relative aux droits des malades, qui le formule : «Aucun acte médical, ni aucun traitement, ne peut être pratiqué sans le consentement libre et éclairé de la personne et ce consentement peut être retiré à tout moment».
Or, selon les statistiques délivrées en 2013 par le Ciane, l’autorisation pour l’épisiotomie n’est demandée aux femmes que dans 15% des cas.
Des agissements qui sont donc illégaux dans la plupart des cas, et de surcroît, en totale contradiction avec le code de déontologie médicale français.
 
Pourquoi en parle-t-on beaucoup aujourd’hui ?
Qualifiée de «violence obstétricale» dans les milieux féministes depuis plus de quinze ans (au même titre que l’expression abdominale qui consiste à appuyer sur le ventre de la mère au moment de l’expulsion, le «point du mari» qui induit de recoudre plus que nécessaire un périnée déchiré lors d’un accouchement, ou les césariennes à vif), l’épisiotomie est longtemps restée taboue et ses conséquences ont trop largement été négligées.
D’ailleurs, beaucoup de médecins préfèrent parler d’événements exceptionnels et localisés.
Aujourd’hui, la langue des femmes commence à se délier et les témoignages de victimes se multiplient, notamment via les réseaux sociaux.
Conséquences : les polémiques se sont enchaînées, mettant enfin en lumière ces mutilations non consenties.
Combien de femmes seraient concernées par l’épisiotomie chaque année en France ?
La dernière étude du Ciane évoque un taux d’épisiotomie établit à 30% sur la période 2010-2013 (47% pour un premier accouchement, 16% pour les suivants).
Selon une enquête nationale périnatale réalisée par l’Inserm en 2010, les chiffres font état de 26,8% (44,4% pour une première naissance, 14,2% pour les suivantes).
Ni Marlène Schiappa ni Ismaël Nisand n’ont évoqué ces chiffres-clés.
La secrétaire d’Etat a préféré rapporter le 75% mentionné sur son propre blog Maman Travaille en 2010 (une étude menée sur seulement 983 mères).
La ministre a la main bien trop lourde, quand le médecin minimise le phénomène.
Cela a été une pratique courante dans toute l’Europe depuis le début des années 1970, donc des millions de mères sont concernées… La peur des DI du corps médical se comprend ?
Le taux de césariennes n'est-t-il pas abusif  de nos jours ?
Sur un texte A Moran

lundi 24 juillet 2017

La Catalogne indépendante?


 

CATALOGNE

en cas de victoire du "oui"

au référendum du 1er octobre 2017

l'indépendance sera immédiate.



La coalition au pouvoir en 
Catalogne a assuré que le 
référendum d'autodétermination 
qu'elle entend organiser le 1er 
octobre serait suivi d'effet et 
qu'elle  déclarerait
 immédiatement 
l'indépendance si le "oui" 
l'emportait.


"Si une majorité des votes émis est en faveur de la création d'une république catalane, il faudra évidemment et immédiatement déclarer l'indépendance", a dit une élue régionale de la CUP (extrême gauche, séparatiste), Gabriela Serra, lors de la présentation ce mardi matin par un groupe d'élus indépendantistes de tous bords de la loi qui servira à organiser le référendum.
En cas de victoire du "non", des élections régionales seraient convoquées.
Cette loi "établira un régime juridique exceptionnel", avait précisé un peu plus tôt l'élu Jordi Orobitg de la coalition "Ensemble pour le oui" (Junts pel si), composée de séparatistes de droite et de gauche.
"Elle prévaudra sur les autres normes", a expliqué un autre élu de cette coalition, Lluis Corominas.
Pour les séparatistes, cette loi sera au-dessus de la Constitution espagnole, car, comme l'indiquera son article 2, le "peuple de Catalogne est un sujet politique souverain".
Le texte prévoit aussi la mise en place d'une autorité électorale indépendante chargée d'organiser et de superviser le scrutin.
La loi sera en principe soumise au vote des députés catalans fin août.
Le gouvernement catalan est dirigé depuis début 2016 par une coalition séparatiste qui a promis de mener la région vers l'indépendance.

En septembre, le président régional catalan Carles Puigdemont avait annoncé qu'un référendum d'autodétermination serait organisé dans ce but, désormais prévu le 1er octobre prochain.
Le gouvernement espagnol du conservateur Mariano Rajoy est fermement opposé à ce référendum, estimant qu'une question relative à la souveraineté nationale doit être débattue par l'ensemble des Espagnols.

Il a saisi la Cour constitutionnelle, qui l'a déclaré illégal.

En février, la Cour avait en outre fait savoir à l'exécutif catalan que toute action en ce sens serait passible de poursuites.
La société catalane est elle-même profondément divisée : 48,5% des Catalans sont contre la sécession, 44,3% pour, selon un récent sondage d'un institut dépendant du gouvernement catalan.
Mais une très large majorité, plus de 70%, aimerait trancher la question par un référendum.

Le dernier sondage annonce une forte participation et le oui vainqueur au référendum sur l'indépendance

Sondage réalisé du 12 au 15 juin par l'Institut Opinomètre auprès d'un échantillon de population de 1.000 personnes vivants en Catalogne âgées de 18 ans et plus.
La première surprise vient de la participation à ce référendum qui pourrait dépasser les 60% puisque 67% indiquent qu'ils sont prêts à aller voter le 1er octobre.
Et c'est un changement notable par rapport à la consultation, sans valeur légale, du 9-N.  
Le 9 novembre 2014, la consultation populaire n'avait attiré que 48.85 % des electeurs catalans. Un 67% correspond au chiffre de participation habituel des élections en Catalogne.
Une participation plus forte attendue donc pour ce 1/10 qui semble correspondre à ce qu'attend aussi la population catalane qui avait exprimé, dans les sondages de ces derniers mois, son envie de voter et de clore ainsi le chapitre sur le référendum en Catalogne.
Au niveau des résultats de ce sondage, ils sont 42,3% à avoir dit oui à l'indépendance de la Catalogne contre 38,9 pour le non. 18,8% ont indiqué que, soit ils voteraient blanc (à 6%), qu'ils étaient indécis (9%) ou n'ont pas voulu répondre à la question (3%).
Ce dernier sondage qui devrait conforter les partis favorables à l'indépendance de la Catalogne même si l'écart est relativement mince jusqu'ici.
Pour rappel,  le gouvernement espagnol est opposé à la tenue de ce référendum et ne devrait pas faire plus pour l'interdire... sauf à recourir à son armée.




Une voix forte Européenne doit s'élever pour stopper cette entreprise motivée par un égoïsme exacerbé et des arrières pensées malsaines et discriminatoires vis à vis des castillans, qui ont pourtant largement participé à la position de la Catalogne d'aujourd'hui !!!
Sa séparation de l'Espagne exclut automatiquement la Catalogne de UE et une renégociation serait fortement improbable puisque l'Espagne y apposerait systématiquement son VETO.
Seul l'Euro pourrait être maintenu avec une négociation (Monaco) !!!
Bien que ce référendum soit inconstitutionnel vis à vis de la constitution espagnole, une victoire ou une défaite des indépendantistes sèmera un chaos indescriptible pour le commerce intra européen...une possibilité de réactions violentes de type terroriste et un boycotte de tous les produits catalans en Espagne !!! (60 % de la production catalane est consommée en Espagne) !!!
Les SEAT et AUDI des Nissan sont fabriqués à Barcelone ?
Les fruits et légumes d'Andalousie ne pourront plus alimenter Le marché international de St Charles de Perpignan, le seul recours sera de mettre en place une ligne ferry entre Almeria et Valence via Port Vendres, Port la Nouvelle ou Sête...