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vendredi 4 octobre 2013

Encore des enfants martyrs





UNE HORREUR
AMÉRICAINE DE PLUS


Megan Twohey, une investigatrice chez Reuters a dévoilé lundi un trafic d’enfants sur les réseaux sociaux.



Le « re-homing » (retrouver une maison).



Les sites Yahoo ! et Facebook ont été épinglés avec plusieurs groupes dans lesquels figurent des annonces pour se débarrasser d’enfants adoptés.
Les annonces sont postées par des parents américains dépassés par les enfants qu’ils ont adoptés.
La plupart des annonces de « dons » d’enfants concernent des enfants adoptés à l’étranger dont certains ne parlent pas anglais ou présentent des problèmes de santé.
Ce système est appelé le « re-homing » (retrouver une maison), couramment utilisé pour les animaux de compagnie.
Les origines du principe du changement de foyer pour les enfants adoptés ne sont cependant pas si révoltantes.
Avant qu’il ne soit rendu choquant par son arrivée sur les réseaux sociaux, le re-homing permettait avant tout d’offrir la possibilité à des parents réellement dépassés de donner un avenir à leur enfant.
Certains enfants adoptés ont des besoins particuliers liés à des problèmes de santé mentale ou physique qui ne peuvent pas toujours être comblés par les familles( sans assurance sociale universelle).
Le re-homing remédiait à ces inadéquations.
C’est depuis l’émergence des réseaux sociaux que le re-homing privé a dévié sa mission initiale et transformé les enfants en objets.



Ou l’interruption d’une adoption est possible



Megan Twohey a rassemblé des dizaines de messages du groupe « Adopting-from-Disruption » sur Yahoo de parents se justifiant de leur décision de se débarrasser de leur enfant.
Parmi ceux-ci, on peut en lire certains qui présentent une ressemblance troublante avec des annonces d’adoptions d’animaux :
« Sujet : Interruption d’adoption sans frais, mignon, obéissant, presque 8 ans, garçon, aime les chats et la géographie. »
« Sujet : à la recherche d’un nouveau foyer »
« Sujet : enfants disponibles »
Sur le plan légal, il est plutôt facile de céder son enfant à des étrangers.
Si la procédure d’adoption est longue est compliquée, il suffit aux parents d’un document signé par un notaire pour désigner de nouveaux tuteurs légaux.
D’où une déferlante d’annonces aussi révoltantes les unes que les autres, dont certaines sont justifiées cruellement par les parents :



Un marché d’enfants vulnérables



Le grand danger de cette facilité de transfert réside dans le manque d’information sur les parents adoptifs.
La plupart des enfants qui viennent de l’étranger et dont certains souffrent de problèmes de santé représentent des cibles idéales, notamment pour des pédophiles.
L’enquête publiée sur Reuters dévoile le témoignage de Quita, une adolescente venant du Libéria adoptée par un couple américain, les Puchallas, puis donnée à un autre couple, les Easons.
S’ils avaient fait une recherche sur les nouveaux parents adoptifs de leur fille, les Puchallas auraient découvert que les enfants biologiques des Easons leur ont été retirés.
En cause : des problèmes psychiatriques sévères, des tendances à la violence, et des accusations d’abus sexuels sur des enfants baby-sittés par le couple.
L’enquête révèle que plus de 5.000 messages ont été postés en cinq ans sur Yahoo ! et que la majorité des enfants abandonnés ont entre 6 et 14 ans.



Cette horreur n'est possible qu'aux USA car ils ne sont pas les signataires de La Convention Internationale des Droits de l'Enfant



(CIDE, aussi appelée « Convention relative aux droits de l'enfant ») est un traité international adopté par l'ONU en 1989 dans le but de reconnaître et protéger les droits spécifiques des enfants. C'est une déclinaison spécifique aux enfants des droits de l'homme tels que prévus par la déclaration universelle des droits de l'homme.



Elle constitue l'aboutissement d'un long processus international engagé en 1923 par l'Union internationale de secours aux enfants (en), qui adopte la déclaration de Genève1 ensuite adoptée en 1924 par la Société des Nations.
C'est en 1959, 11 ans après l'adoption de la déclaration universelle des droits de l'homme, que l'Assemblée générale des Nations-Unies adopte la première déclaration des droits de l'enfant, qui donnera lieu, 30 ans plus tard en 1989, au texte actuel2 rédigé à l'initiative de la Pologne dès 1978 sur le fondement des idées du pédiatre polonais, le Dr. Janusz Korczak3.
Elle se complète de protocoles facultatifs que les États partie à la convention sont libres de ratifier, ou non.
Le suivi régulier de l'application de la convention et des protocoles facultatifs est assuré par le comité des droits de l'enfant placé auprès du Haut commissariat des Nations Unies aux droits de l'Homme.
En l'honneur de cette Convention est organisée tous les 20 novembre, la journée internationale des droits de l'enfant.






Titre
Convention relative aux droits de l'enfant
Abréviation
Convention de New York
Organisation internationale
Organisation des Nations unies (ONU)
Territoire d'application
Tous les pays sauf États-Unis, Somalie et Soudan du Sud






Il serait urgent que les USA et son Président OBAMA ratifient cette convention !

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