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samedi 30 novembre 2013

Des solutions existent...



Nos dirigeants auront-ils la volonté d'agir ?

Joseph Stiglitz, Prix Nobel d'économie!!!


Les crises à répétition provoqué par les théories CAPITALO-LIBERALE DÉBRIDÉS , ne nous ont apportées que chômage de masse, la pauvreté qui nous menace, sans oublier les enjeux environnementaux et l'émergence d'extrémismes en tous genres.



Malgré le diagnostic alarmiste de la situation économique que connaît le monde en 2013, Il nous a fait un rappel de ses convictions maintes fois expliqués depuis 3 ans.



« En 2007, l'économie avait une maladie masquée par la bulle immobilière qui a permis aux gens de consommer au-delà de leurs moyens.
Si on n'avait pas eu cette bulle, on aurait eu un déficit en demande agrégée et l'économie aurait été faible.
Revenir à un système bancaire réparé nous laisse quand même avec les problèmes d'une économie faible. »
« Renflouer les banques, c'était nécessaire, mais pas suffisant.
Et c'est là que le gouvernement d'Obama et ceux qui étaient proches du système bancaire se sont trompés.
Les banques se sont très mal comportées et elles ont aggravé la crise.
En passant beaucoup de temps à s'occuper des banques, on en a oublié les problèmes de fond.
Pire encore : nous avons demandé aux gens qui ont créé la crise de la résoudre. »

« Il faut en finir avec l'austérité, ça ne marche pas ! »



Chez J Stiglitz , Il n'y pas de fatalisme, pour autant il détaille l'agenda, qui permettrait au monde d'avoir une économie plus forte à l'horizon 2030.


Au-delà de la lutte contre le changement climatique et la promotion de la technologie, l'économiste a souligné la nécessité impérieuse de réglementer le secteur bancaire pour s'assurer que les banques fassent ce qu'elles doivent faire, c'est-à-dire prêter de l'argent à l'économie.
« Les activités de prêt aux États-Unis sont actuellement de 25% inférieures à leurs niveaux d'avant la crise.
Il faut en finir avec l'austérité, ca ne marche pas ! Prenez l'exemple des mesures prises dans les années 1930 par le président Herbert Hoover : elles ont conduit à la grande dépression.
Ou celles, plus récentes, conduites sous l'égide de la Banque mondiale, un peu partout dans le monde.
Le résultat de cette austérité imposée est une économie bien plus faible que ce qu'elle pourrait être.

Nous mettons vraiment notre avenir en danger


Pour s'en sortir, parmi les problèmes prioritaires à régler,
c'est le manque d'égalité des chances vient en première ligne.


« Vous avez intérêt à bien choisir vos parents si vous voulez exprimer tout votre potentiel ».
« De fait, le succès d'un jeune dépend aujourd'hui avant tout des moyens financiers et du niveau d'éducation de ses parents.
Nous devons investir dans l'éducation, dans les technologies, dans l'innovation et dans les infrastructures.
Nous avons besoin d'une stratégie globale de croissance au niveau mondial.
Ce qui implique de répondre à cette question :
comment peut-on stimuler l'économie pour qu'elle crée des emplois ?
Nous ne retrouverons pas la prospérité si les décisions stratégiques des entreprises continuent à se faire dans l'intérêt des seul actionnaires.
En Europe, la façon dont la zone euro a été mise en place comportait à la base des faiblesses.
Pour y remédier, l'Europe devrait se doter d'une nouvelle structure, incluant une union bancaire et un marché d'euro-obligations.
De même, des politiques de croissance devraient remplacer l'austérité et de vraies politiques industrielles devraient être adoptées.
L'économie sociale et solidaire constitue un formidable terreau d'emplois pérennes et non délocalisables.
Pour la première fois, nous avons aujourd'hui les ressources et les connaissances pour faire émerger une économie du partage.
Ne pas le faire serait inexcusable.
Reste à savoir si nos dirigeants auront la volonté et le courage d'agir véritablement et durablement. ».
La tribune.fr



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