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lundi 4 février 2013

Les silences de Fabrice Brégier (Airbus)



Quel diagnostic portez-vous sur la situation de vos PME sous-traitantes ?


Il faut de constater, en comparant avec l'Allemagne, qu'il y a en France un problème spécifique lié au poids des charges sociales.

He vlan ! une nouvelle couche contre les CHARGES SOCIALES !

Et au-delà de ces coûts, inférieurs en Allemagne, les entreprises y sont financièrement beaucoup plus saines, dégagent plus de résultats et ont aussi une capacité d'investissement très supérieure à celles des entreprises françaises.

Et pour cause toutes ces PME sont des bèbès de Airbus, ce sont tous des anciens cadres de Aérospatial, montés avec Fonds Publics ( licenciement bidon , grosse indemnité , capital en nature et plan de charge garanti à des prix très rémunérateurs).

Dans la filière aéronautique, les PME font face à deux problématiques: une grande difficulté à recruter du personnel qualifié dans certains domaines et des situations compliquées liées au financement de leur trésorerie pour faire face à situation -favorable par ailleurs -de croissance.

Airbus et secteur aéronautique ont eu à leur disposition la manne (avec des mds €) de la Formation Professionelle publique à sa disposition, pourquoi ne pas s'en être servi ?
Ou sont à TOULOUSE les milliers d'apprentis de Airbus Allemangne ?

Les PME n'ont pas la taille critique en France ?

Inciter les PME à se consolider entre elles, à se vendre et à se transmettre, s'avère essentiel. 

Il y a 4 ou 5 fois plus d'Entreprises de Taille Intermédiaire, les ETI, en Allemagne qu'en France. 

Certes, ce n'est pas facile pour un chef d'entreprise de céder sa société ou bien de diluer son influence car il existe un vrai attachement, une vraie dimension affective, difficile à surmonter. 

Mais il faut leur montrer l'intérêt d'une cession ou d'un rapprochement pour l'avenir même de la société qu'ils ont créée. 

Une cession n'est pas un renoncement. Ce peut aussi être un nouveau départ.

Cela a été pourtant une devise (coûteuse) pour diviser et pour mieux régner.

d’après un texte des Echocs


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