«construire
des ponts
et abattre des murs»
Le
pape François a exhorté hier les dirigeants
européens, tous
présents au Vatican, à dépasser
les égoïsmes nationaux pour «c
et à changer
leur modèle économique, qu'il a jugé injuste à
l'égard du plus grand nombre.
«Les projets des Pères fondateurs, hérauts de la paix et prophètes de l'avenir, ne sont pas dépassés : ils inspirent, aujourd'hui plus que jamais, à construire des ponts et à abattre des murs», a affirmé Jorge Bergoglio, qui recevait le prix Charlemagne récompensant son engagement en faveur de l'unification européenne.
La cérémonie a eu lieu au Vatican, et non à Aix-La-Chapelle (Allemagne), où le prix est traditionnellement remis, en présence de la plupart des dirigeants de l'UE.
«Que t'est-il arrivé, Europe humaniste, paladin des droits de l'homme, de la démocratie et de la liberté ?», a lancé le pape François, rappelant aussi «l'impression générale d'une Europe fatiguée et vieillie, stérile et sans vitalité».
«Je rêve d'une Europe où être migrant ne soit pas un délit (…) L'identité européenne est, et a toujours été, une identité dynamique et multiculturelle», capable d'intégrer les «cultures les plus diverses et sans lien apparent entre elles», a-t-il martelé.
«Certains pourraient se dire, en ricanant, que l'Union européenne doit aller bien mal pour en être au point de se tourner vers le pape», avaient constaté, amers, Jean-Claude Juncker et Martin Schulz.
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