UNE
VOITURE D'OCCASION
SUR
DEUX
Selon
une enquête de la Répression des fraudes
présente des anomalies.
Près de la moitié 1400 commerces d'automobiles d'occasion
inspectés par la Répression des fraudes (DGCCRF) en France
l'an dernier présentent des «anomalies» qui peuvent aller
jusqu'à des pratiques illicites «systématiques», selon un
rapport publié hier.
Compteurs falsifiés, voitures de «première main» douteuses,
entreprises se présentant comme des particuliers sur
internet : l'enquête de la DGCCRF réalisée auprès de 1 471
commerces a constaté un taux d'anomalie de 47,11 %.
Délégué régional du Conseil National des Professions de
l'Automobile, Jean-Marc Bonin s'est révélé «extrêmement
surpris» par l'ampleur des chiffres annoncés (sic)
Parmi les manquements constatés, de «fausses allégations concernant la notion de première main», des vendeurs n'ayant pas «procédé préalablement à la vérification de l'historique des véhicules».
Plus spectaculaire, les agents de l'Etat ont découvert chez un casseur une voiture «vendue avec 55 000 km au compteur alors que les vérifications (…) ont fait apparaître un kilométrage réel de 347,000 km».
«Chez un autre professionnel, une annonce présentait à la vente un véhicule en très bon état général avec un kilométrage réel de 165,000 km alors que l'enquête a démontré que le véhicule avait été accidenté et avait parcouru 335,000 km».
Le service s'est aussi penché sur le commerce en ligne, souvent «repaire de faux particuliers qui procèdent à un négoce clandestin de revente de véhicules d'occasion».
L'enquête évoque également le caractère «systématique et récurrent de pratiques illicites» chez des négociants indépendants, en lien avec l'économie souterraine et même «la découverte de vendeurs liés au grand banditisme».
Et dire qu'il y des politiques qui veulent valoriser ce genres d'entreprises geré par des fachos... Au nom de l'emploi!!!
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