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vendredi 3 mai 2013

Nous sommes toujours les cochons de payants (suite)




Enfin une éclaircie dans l'austérité Européenne

la Commission européenne et la France s'orientent vers un donnant-donnant pour François Hollande d'ici à 2015.

Va lui accorder deux ans de plus pour ramener les déficits dans les clous, contre des réformes structurelles précises.

Olli RNous sommes toujours les cochons de payantsehn, le commissaire européen aux affaires économiques et monétaires, devait ouvrir la porte vendredi 3 mai à un tel délai, pour permettre à Paris d'assainir ses finances publiques sans entraver ses chances de reprise économique.




Le ministre des finances, Pierre Moscovici, se réjouit de l'inflexion de la Commission.
C'est une nouvelle doctrine de la Commission : elle a pris conscience de l'importance des déficits structurels plutôt que des déficits nominaux.
C'est une discussion que je mène depuis un an avec Olli Rehn. Tout cela montre qu'il faut réorienter la politique européenne", explique le ministre des finances.
"Ce qui importe, c'est l'esprit des traités.
C'est la réduction structurelle des déficits qui importe.
Ce qui arbitrera entre les prévisions de la Commission et les nôtres, c'est la croissance en 2013 et 2014", explique le numéro un de Bercy.
"Nous posons clairement le débat entre la réduction des déficits, qui est nécessaire, et la croissance qui est indispensable.
La Commission en est consciente.
Elle sait qu'il faut à la fois poursuivre les réformes, réduire les dépenses, ce qui est la ligne du président de la République, et en même temps, on ne doit pas sur ajuster structurellement, au détriment de la croissance", précisant que la réduction du déficit structurel sera de deux points en 2013 et un point en 2014.



d'après un texte de Philippe Ricard
journaliste au Monde.fr


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