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vendredi 12 octobre 2018

Ile de France assasinnent ses lycéens



Pas d’amiante dans un 

lycée ?


Sauf que 

les 70 enseignants ont 

l’intime conviction du 

contraire.


Et des preuves à revendre.


Dans toute cette histoire, le 
décalage est saisissant entre 
l’angoisse et la colère du corps 
enseignant et le discours calme et 
rassurant des autorités, pourtant 
adeptes du principe de précaution, 
a fortiori quand il est question de 
santé et d’enfants.


Après l’épisode du 23 novembre 2017 et les six semaines de droit de retrait exercé par les professeurs, la région a diligenté des expertises et contre-expertises, par plusieurs sociétés.
«Toutes les analyses montrent que la qualité de l’air est normale. Il n’y a pas de dissimulation, d’aucune façon», insiste encore aujourd’hui la région, ne niant pas la présence d’amiante dans les plafonds.
Et celle réalisée par Innax, avec un taux deux fois supérieur ? «Cela reste un mystère», admet-on du côté de l’académie.


La salle où les taux ont été mesurés est néanmoins toujours fermée. «Nous avons mis en place le protocole requis», reprend la région.
Un technicien vient chaque semaine avec des «pompes à air» (pour prélever des échantillons en vue d’analyses) dans certaines classes.
Et la région de tacler les anciens élus d’Ile-de-France : «Le lycée Brassens est symptomatique de l’état dans lequel l’ancienne majorité a laissé les lycées franciliens. Un tiers d’entre eux sont vétustes.
Nous avons engagé un plan exceptionnel de 5 milliards d’euros entre 2017 et 2027.»
Les travaux de reconstruction de Brassens, promis depuis des lustres, doivent débuter prochainement.
Des préfabriqués sont en train d’être installés à l’arrière du lycée, le déménagement est prévu début novembre. «Il n’y aura plus de problème, il va être démoli et reconstruit.»
Braham, jeune prof de philo, parle bas. Son père a un cancer à cause de l’amiante. Pour lui,
M Piquemal de Liberation



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