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mercredi 16 décembre 2015

Un gouvernement FN au lendemain des présidentielles de 2017



 

C'est ce que veulent les 7 millions de

 votants FN de dimanche dernier…



Le coup de force du gouvernement FACISTE de Pologne,

  Sa dérive autoritaire après le retour au pouvoir du parti

 conservateur et eurosceptique de Jaroslaw Kaczyński.

 

Envoie une onde de choc en Europe.


Martin Shultz, le président du Parlement européen, qui évoque, lundi, un « coup d’Etat » en Pologne. 
 
La Fédération européenne des journalistes s’inquiète de l’adoption d’une nouvelle législation muselant la presse. Comme la Hongrie de Viktor Orban et de son parti le Fidesz, la Pologne, sous le parti Droit et Justice (PiS, Prawo i Sprawiedliwość), un parti conservateur et eurosceptique, est peu à peu en train de s’accaparer tous les leviers du pouvoir.

Kaczyński s’en prend à la Cour constitutionelle

Après l’arrivée à la présidence d’Andrzej Duda, en août dernier, le PiS, dirigé par Jaroslaw Kaczyński qui est souvent considéré comme un faciste, a obtenu en octobre la majorité absolue à la Diète en remportant 242 sièges sur 460 .
Et désormais Jaroslaw Kaczyński tente de saper l’action de la Cour constitutionnelle qu’il accuse de couvrir « d’énormes abus ».
Le leader politique, à l’issue d’une manifestation de ses partisans, a même parlé de détournement de plusieurs milliards de zlotys par la classe politique que la cour tenterait de protéger.
Selon le décompte de l’AFP, quelque 20.000 manifestants ont participé, dimanche, à cette marche organisée à l’occasion de la 34ème commémoration de la proclamation de l’Etat d’urgence en Pologne par le général Jaruzelski et l’arrestation de Lech Walesa et de toute la direction de Solidarité.
La veille, une manifestation de l’opposition de droite et de gauche avait réuni à Varsovie quelque 50.000 personnes, selon la mairie.
Ce bras de fer fait suite à des tentatives des deux grands partis polonais le PiS et la Plateforme civique (battue aux dernières élections) de faire nommer des juges proches de leurs positions.
Mais même si ces tentatives ont été abandonnées, Jaroslaw Kaczyński accuse la cour de vouloir tout faire pour empêcher l’application de son programme électoral.
Un programme très proche de celui défendu par Viktor Orban .
Le PiS fait d’ailleurs souvent référence au Premier ministre hongrois.

La presse particulièrement dans le colimateur


« Le PiS est un parti qui n’aime pas les corps intermédiaires et les contre-pouvoirs, surtout les institutions présumées politiquement neutres, comme la Cour constitutionnelle, la Banque centrale ou la Cour des Comptes », avait affirmé Jacques Rupnik, chercheur au Ceri-Sciences Po, dans une interview diffusée par le portail d’information « Toute l’Europe » en octobre dernier.
La presse est d’ailleurs particulièrement dans son collimateur.
Il est vrai qu’elle est en Pologne nettement plus indépendante que dans les autres pays d’Europe de l’Est.
« Il y a une société civile très attachée aux libertés et à l’orientation européenne », soulignait-il.
D’ores et déjà, les déclarations du social-démocrate allemand Martin Schultz ont suscité la colère du gouvernement polonais.
La présidente du Conseil des ministres, Beata Szydlo, a immédiatement affirmé que le parlementaire européen devait des excuses à la Pologne.
Quant à la fédération européenne des journalistes, elle s’inquiète du projet, annoncé par le ministre de la Culture et vice-Premier ministre Piotr Glinski, d’un projet de loi qui devrait être adopté d’ici deux mois, visant à transformer les médias publics « en institutions culturelles nationales ».
En tout cas, de la Hongrie à la Pologne en passant par la France et l’Italie, la montée du populisme se fait sentir dans toute l’Europe.
D'aprés un texte de Jacques Hubert-Rodier


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