Les Français sont seuls Occidentaux à ne pas exagérer l'ampleur de l'immigration musulmane
Trois
économistes d'Harvard
dénoncent les préjugés des
populations aux
États-Unis et en
Europe à l'encontre des
immigrants, dont elles
exagèrent le nombre.
Les débats au vitriol que suscite aujourd'hui
l’immigration, aussi bien en Europe qu'aux
États-Unis, sont à des années-lumière du
poème qui est gravé sur le socle de la Statue
de la Liberté dans le port de New-York:
«Donne-moi des pauvres, tres exténués, qui en rang pressé aspirent à vivre libres».
Alberto Alesina, Armando Miano et
Stephanie Stantcheva commencent ainsi leur
étude publiée par le NBER (National Bureau
of Economic Research) et intitulée
«Immigration et redistribution».
Ils ont fait pour cela une vaste enquête par sondages, début 2018, dans six pays - États-Unis, France, Allemagne, Italie, Suède et Royaume Uni -, avec pas moins de 22.500 questionnaires remplis, soit 4000 par pays. Ils sont donc en mesure de comparer la réalité des faits et sa perception par les populations nationales.
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