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samedi 1 juin 2013

la protection de l'enfance et de l'adolescence en danger

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L'ETAT FRANCAIS assumait en décembre 2010 le rôle de parent pour 273000 enfants en danger.

Il reste encore de gros progrès à faire pour la protection de l’enfance et de l'adolescence


Le huitième rapport Observatoire nationale de l’enfance en danger nous apprend .
Ce rapport souligne comment les prises en charge des enfants maltraités évoluent, chiffres à l’appui et comment elles pourraient être améliorées.
Ce bilan d’étape de l’application de la loi de 2007 arrive bien trop tard, combien d'enfants et d'adolescents en ont souffert ?
Le rapport note qu’il n’y a qu'un tiers des départements qui dispose d'un observatoire d’évaluation.
On se rend compte d’une lenteur dramatique dans l’application de la loi.
Un tel rapport quoique tardif permet de diagnostiquer les situations, quantitativement, et de se rendre compte qu’il reste encore de gros progrès à faire pour la protection de l’enfance et de l'adolescence.
Ou se situe notre JUSTICE dans cette splendide institution de la Protection des Enfants de France
Trop d'enfant sont lâchés dans la nature à 18 ans (le défenseur des droits).
Ou est l’État parent pour les mineurs délinquant ?
Le rapport met l’accent sur l’Action Educative en Milieu Ouvert (AEMO).
Que se cache-t-il derrière cette appellation d’AEMO ?
Ce sont les situations où l’enfant n’est pas pris en charge dans une famille d’accueil ou un foyer.
Il reste chez lui mais la famille est suivie grâce à un accord avec les services sociaux.
Le rapport pose la question de la manière dont on doit améliorer ce système.
Pour l’instant, Il faut améliorer la nature de la formation du personnel et adopter un régime juridique spécifique pour l’enfant en danger .
L’accompagnement doit se faire obligatoirement jusqu’à ce que le jeune ait atteint 21 ans et au-delà en application de Art 305 du Code Civil.
l’affaire Marina, a pointé les lacunes juridiques, il doit y avoir un suivi coercitif des familles .
Les professionnels de la protection de l’enfance pointent trop souvent du doigt le fait que les services de police ne signalent pas la mise en danger d'enfants lors d’interpellation de parents alcooliques drogués ou perturbés, de nombreux médecins, d'enseignants ou de soignants ne signalent pas les cas constatés de maltraitance.
Il faut systématiquement déclencher une alerte quand le cas d’un enfant est préoccupant et en faire part aux autres professionnels concernés.


Voila l’échec type de cette institution :


Regard buté, visage fermé, corps tendu, Arnaud est sur le point de péter un câble, il ne supporte plus d'être dans ce Centre Educatif Fermé (CEF) .

Sa violence est palpable, à tel point que tous les éducateurs du centre se sont mis en alerte rouge.

En AEMO depuis l'âge de 2 ans, le jeune garçon traîne sa misère affective et sûrement génétique.

A 16 ans, avec un lourd historique d'alcool, de délits, de bagarres et d'agressions.

Au CEF, il s'est déjà battu avec deux de ses compagnons et il a pris un éducateur technique en grippe, l'insultant sans cesse et le menaçant.

Alors l'un des deux chefs de service, s'est assis avec lui au soleil. Il lui a rappelé que, s'il continuait à déconner, le juge pouvait très bien l'envoyer en prison.

Arnaud a paru se calmer, pour combien de temps ?

Ce garçon élevé par l'ETAT va être à la charge de la nation jusqu'à sa mort.



La loi sur « la protection de l'enfance en danger en France »



Voici dispositif légal, tel qu'il a été établi par la loi du 5 mars 2007 réformant la protection de l'enfance, qui s'inscrit dans le cadre des lois internationales déjà définies dans le passé, respecte la loi de décentralisation et de déconcentration des services publics répartissant les actions entre l'État et les Conseils Généraux.



Elle détermine la prééminence du rôle du président du conseil général afin de limiter les signalements au juge des enfants, en définissant deux catégories d'enfants, les mineurs en risques de danger relevant du conseil général (département) et les mineurs en danger relevant du juge des enfants.



La protection de l'enfance en danger en France comporte deux volets :
  • la protection administrative ;
  • la protection judiciaire des mineurs.
La première est confiée au conseil général (département, direction de la solidarité départementale, associations agréées, établissements agréés, éducateurs spécialisés). Elle est régie par le code de l'action sociale.
La seconde est confiée au ministère de la justice (État) à travers le juge des enfants et le procureur de la République. Le code civil faisant référence.



Comment intervenir :

Pour quelles raisons une procédure de protection de l’enfance peut-elle être introduite ?

  • Les parents ont des problèmes ou des maladies psychologiques, comme la dépression.
  • Les parents boivent beaucoup ou utilisent d’autres stupéfiants.
  • Un changement important bouleverse la vie de toute la famille.
  • Il y a beaucoup de violence au sein de la famille. Selon la loi, la violence familiale est un crime.
  • L’enfant ou le jeune fait des choses qui le mettent en danger. Par exemple, il utilise beaucoup d’alcool ou de drogues, commet des infractions ou ne va plus à l’école.
  • L’enfant a des problèmes psychologiques.
  • L’enfant doit assumer une responsabilité trop importante dans la vie quotidienne de la famille, par rapport à son âge, si, par exemple, les parents sont malades.

2 commentaires:

  1. Le gouvernement Espagnol étudie des amendes aux parents d'enfants qui renouvellent les passages aux d’urgences en situations d'ivresse ou coma éthylique. Ce comportement sera considéré comme un défaut de protection et de surveillance de la part des parents.

    José

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  2. Pourquoi il est impossible de faire exécuter les décisions de justice sur la présentation de petits enfants a leurs grands parents?

    Jean et Marie

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