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lundi 15 février 2016

HARCÉLEMENT SCOLAIRE (SUITE)




LE HARCÈLEMENT SCOLAIRE

Tel vert gratuit 3020.



Une mère de famille lance un cri d'alarme pour 
dénoncer les violences dont est victime son fils 
de 12 ans,
dans un collège toulousain.
Un cas avéré de harcèlement scolaire qui 
attend 
une réponse du Rectorat et de EN.


«Ils viennent vers moi et m'insultent. Ils me frappent et disent que c'est moi qui cherche. 
J'ai été griffé, j'ai reçu des coups de pied et on m'a planté la pointe d'un stylo dans le bras. 
Aujourd'hui je n'ai plus de copains.» Ces mots glaçants sont ceux d'un élève 12 ans, scolarisé au collège des Ponts-Jumeaux, à TOULOUSE et dont le médecin vient de diagnostiquer un syndrome post-traumatique à la suite des dernières violences subies.
Ce récit fait froid dans le dos.
Mais il jette une lumière crue sur un phénomène bien réel, le harcèlement scolaire détecté , qui affecte en Haute-Garonne 64 élèves scolarisés dans le primaire et le secondaire.
Depuis 2014, plusieurs rapports d'incidents signés du Principal attestent des violences infligées :

Coup dans les testicules, dans le bas-ventre, coup de stylo-plume dans le bras…
«Malgré toutes ces brimades et ces agressions, aucune décision n'a été prise pour protéger mon fils qui vit un calvaire !
J'ai appelé le numéro vert de la plateforme contre le harcèlement scolaire.
Il y a eu une écoute. Mais rien n'y fait !» Au Rectorat, son cas est bien connu. «Il y a une situation de harcèlement avéré.
Des assistances sociales travaillent sur cette affaire», reconnaît Jacques Caillaut, directeur académique des services de l'Éducation nationale de Haute-Garonne.
Mais le dossier n'est pas simple.
Les relations entre l'administration du collège et la mère de l'enfant sont tendues empêchant parfois la sérénité des débats.
«Face à des cas de harcèlement, on ne réussit pas toujours, même si tout est mis en œuvre pour faire cesser les violences, analyse une conseillère technique.
Derrière le harcèlement peuvent se cacher d'autres problématiques plus personnelles.»
Sa mère envisage de scolariser son fils dans un établissement privé. «Il n'est plus question pour lui de retourner dans ce collège.»
 
Face à l'escalade de ces violences, la mère a légitimement déposé plainte au commissariat pour «harcèlement et violences aggravées».



En Haute-Garonne : 31 garçons et 33 filles détectés !




Sur les soixante-quatre cas de harcèlement scolaire en Haute-Garonne, 25 ont été signalés via la plateforme nationale et son numéro vert gratuit 3020.
Les familles sont ensuite dirigées vers un référent présent dans chaque département.
Les trente-neuf autres cas recensés ont été signalés après des prises de contact via d'autres biais comme le ministère de l'Éducation nationale par exemple.
Dans tous les cas, un référent harcèlement se saisit du dossier.
Il prend contact avec la famille de la jeune victime pour un premier entretien. Dans un second temps, il y a une prise de contact avec l'établissement concerné pour étudier le type de réponses à mettre en place.
«Il y a un travail qui se fait auprès des victimes et des harceleurs.
Des assistantes sociales sont présentes dans tous les collèges et les lycées», précise une conseillère technique.
Sur les 64 cas recensés (31 garçons et 33 filles), 19 sont signalés dans le primaire et 45 dans le secondaire.
C'est sur la tranche d'âge des 10-13 ans (entre le CM2 et la 5 ème) que les cas de harcèlement sont les plus fréquents.
«Les problèmes de harcèlement ne sont malheureusement pas tous résolus, poursuit-on au Rectorat.
Un enfant harcelé peut avoir d'autres problèmes d'ordre personnel ou liés à sa famille.»
C'est un aveu d’impuissance coupable et INTOLERABLE !

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