Un
vieux relent de racisme colonial
qui ne veut pas dire son
NOM
Il
reste quelques centaines de pupilles de la 
nation qui se  sentent
aujourd’hui encore au
 banc de notre nation . 
Nous
 commémorons le 70ème anniversaire des 
débarquements 
A
cette occasion, nous nous rappellerons que ce 
sont des milliers de
morts pour la FRANCE 
venant de nos colonies   pour que nous 
retrouvions notre liberté.
y a quelques années, la sortie du film Indigènes allait avoir
pour 
conséquence l’octroi des mêmes retraites aux combattants,
quelle que 
soit leur nationalité : une injustice pesante était
ainsi réparée.
Il
leur a été fermé la porte à l'octroit de la nationalité
française aux 
enfants des indigénes qui ont lié par leur sacrifice
leur destin à celui 
de la nation et devenus étranger lors des
indépendances...
Concrètement,
une pupille de la nation vivant à l’étranger ne peut 
aujourd’hui
obtenir la nationalité française, même s’il la demandait, et 
peut même faire l’objet d’un arrêté de reconduite à la
frontière, s’il se 
trouve sur le territoire national ! Cela s’est
produit à plusieurs reprises.
Cette
situation du droit de la nationalité est contraire avec notre 
conception de la nation qui pose le principe qu’est français celui
qui 
appartient à la communauté nationale. 
Comment
est-il donc possible d’en exclure les enfants, adoptés par la 
nation, de ceux qui ont payé de leur vie leur combat pour notre
patrie ? 
Ce
sacrifice ne suffirait-il pas à témoigner de leur appartenance à 
notre communauté nationale ?
Logique dans notre conception de la nationalité, cette évolution
serait 
la juste réparation d’une blessure qu'ils portent pour
qu’ils soient 
«Pupilles de la Nation» sans pouvoir être
français. 
La
proposition de loi du Sénateur J-Y LECONTE  vise à corriger ce qui
doit être considéré comme une indignité de notre code de la 
nationalité. 
Ce
n’est pas une invitation à la remise en cause des modalités de
notre 
code de la nationalité qui furent prises, parfois
douloureusement lors 
d'une indépendance tragique .

 
 
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire