Enfance en danger
l'inefficacité des institutions perdurent
inexorablement.
Cette
année, le conseil
départemental, responsable de la
protection de
l'enfance, a voté un
plan prévoyant d'augmenter de 130
% sa
capacité d'accueil, d'ici 2 020.
«Sous
couvert de création de
places,
on met fin à l'accueil en urgence
dans les hôtels, sans alternative».
200
mineurs en difficulté seraient
en l'attente d'une solution.
«Les
délais ne cessent de
s'accroître.
Entre
la décision du juge et la prise
en charge, il peut s'écouler sept
mois, pendant lesquels la situation
du jeune se dégrade», déplore
la
juge Virginie
Baffet-Lozano.
Le conseil départemental prend en charge les mères isolées, avec enfants de moins de trois ans et note que pour ces mères, 65 % des situations évaluées ne correspondent pas aux critères de l'aide sociale, assurant que les 35 % restants sont pris en charge.
Assistante sociale au conseil départemental, Martine Urzay soutient pourtant qu'au cours des derniers mois, 92 mères isolées se sont retrouvées à la rue.
«Quand il s'agit de violences conjugales, il est parfois proposé de retourner au domicile, faute de solution», déplore l'assistante sociale.
La situation n'est pas meilleure pour les mineurs étrangers isolés.
«À l'issue de l'évaluation, 80 % d'entre eux ne sont pas considérés mineurs, alors que certains ont des documents attestant de leur âge», dénonce Hélène Martin-Cambon, du Syndicat des Avocats de France.
«On ne raisonne plus en termes de protection mais de gestion des flux migratoire», soutient-elle.
Le conseil départemental note que le Parquet prend la décision de placer ou non l'individu.
Selon le conseil départemental, dans 63 % des cas, le Parquet estime que ni l'isolement, ni la minorité du jeune ne sont démontrés.
La justice n'a donc aucun moyen d'en faire une démonstration autre ?
D'après
un texte de Amélie
Phillipson et
du
Collectif
Enfance 31
Un «couperet», car dès 18 ans, le soutien de l’Aide sociale à l’enfance disparaît. «Sommés d’être totalement autonomes, certaines jeunes sont obligés d’interrompre ou d’abréger leur parcours de formation», explique la fondation catholique. D’aucuns bénéficient bien d’un contrat jeune majeur prolongeant la prise en charge jusqu’à leurs 21 ans, mais ce contrat est de plus en plus difficile à obtenir.
RépondreSupprimerUn parent n'aurait pas le droit de faire cela, il a une obligation assistance par le CODE PENAL
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