LE CAS D'ÉCOLE
SUR L’ÉPIDÉMIE EBOLA DU MALI
Plus de 3000
personnes sont potentiellement contaminées et contaminantes
Tout commence
ou tout dérape avec l’arrivée d’un imam dans la polyclinique
Pasteur de Bamako, ou il meurt.
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a retracé l’histoire : «M. Oussou Koita, âgé de 70 ans, est le grand imam de Kourémalé, côté guinéen.
Il tombe malade vers le 17 octobre à Kourémalé.
Le 18, il est conduit à la clinique privée Fidel Castro de Siguiri [Guinée, ndlr] par son fils Moussa Koita, sans diagnostique et protection aucune.
Après cinq jours de traitement sans succès, il décide d’amener son père dans une nouvelle clinique de Kourémalé, mais cette fois-ci côté malien, après deux jours de traitement, rien, aucun succès, ni diagnostique et de protection .
Moussa a ensuite conduit son père à la clinique Pasteur de Bamako à bord d’un véhicule personnel, avec comme passager la première femme de l’imam, sa deuxième femme et Lansiné Koita, 50 ans, son petit frère, tout ce monde là a touché le malade et est bien entendu potentiellement contaminé.
Ils arrivent à
la clinique Pasteur le 26 octobre. L’imam est hospitalisé,
des examens biologiques et radiologiques sont effectués SANS AUCUNE
PROTECTION , le lendemain, il meurt.
Très vite les
autorités sanitaires maliennes apprennent que deux membres de sa
famille sont déjà morts d’Ebola, mais toute la famille l’a
caché.
En
raison de son statut, le corps de l’imam est lavé rituellement
dans une mosquée de Bamako,
une
pratique à éviter rigoureusement en cas d’Ebola, les cadavres
étant particulièrement contagieux.
Puis
il est ramené dans sa localité de Kourémalé, frontalière entre
les deux pays, pour les funérailles.
Ce
sont plusieurs milliers de personnes qui assistent aux obsèques, le
28 octobre à Kourémalé, «certaines
touchant le corps, augmentant les risques de contamination».
QUE
DIEU EST LEUR AME ! ,
surtout
pour le personnel soignant des trois établissements sanitaires
visités par cette famille d’obscurantiste, patenté de
sainte!!!
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