L'indépendance
de
la
Catalogne
Espagnole
48 %
des Catalans la considèrent
comme
possible à réaliser sans
drame.
Mais
61 % estiment ne pas être bien informés des
inconvénients majeurs que cela comporte.
Voici
les conséquences que la sécession va inévitablement provoquer :
Les
autorités de l'UE ont plusieurs fois insisté que le fait de
solliciter
l'indépendance, c'est de fait, quitter la Communauté
Européenne et
s'aliéner les traités, qui s'y rattachent.
Les
Catalans et son Président croient que la Catalogne restera dans
l'UE, avec tous les avantages que cela comporte: utiliser l'euro, la
Banque centrale européenne, l'espace Schengen et sa libre
circulation
des personnes et des bien .
C'est
oublier que l'Europe est en crise, que chacun joue perso et
qu'une Région prospère d'un Etat de l'UE veuille se saborder, doit en
réjouir plus d'un !!!
Le
pourcentage rajusté entre ceux qui croient que la Catalogne serait
dans l'OTAN: 38%, contre 35% qui pensent le contraire, avec quelle
armée, combien de divisions ?
Le
sondage Métroscopia réalisé de 1000 personnes et comporte une
marge d'erreur de 3,2 points, montre que le processus continue à
bénéficier aux souverainistes de la Gauche républicaine.
CiU
continue son effondrement, accompagné par la PSC ( Ps) et PP,
dont
la représentation en Catalogne deviendrait presque marginale.
La
chute libre des partis historiques contraste avec l'émergence de
Podemos (les indignés), confirmant leurs bons résultats lors des
dernières élections européennes.
L'intention
de vote montre que ERC gagne en général avec 15,2% des
voix, suivi
de près par Podemos ( les indignés 13,45%) et CiU (10,4%),
derrière
viennent PSC et PP (8,7% et 6,6%) ICV (5,6%) et Ciutadans
(3%).
Catalogne
devrait rester avec l'euro .
Selon
les conclusions partielles du Conseil Consultatif de Transition
choisi par le président de la « Generalitat », Arthur
MAS , pour
préparer l'indépendance de la Catalogne .
Les
experts ont présenté quatre rapports sur les 18 commandés pour
Septembre.
Le
document sur le système financier de la Catalogne indépendante
écarte l'hypothèse d'une monnaie catalane, cela entraînerait des
coûts
astronomiques.
Il
recommande la poursuite de l'euro, même en dehors de l'UE et de
s'adapter aux conséquences que cela implique: la non-participation
aux
prises de décision, l'incapacité des institutions financières
d’accéder
au crédit de la Banque centrale européenne, et
l'empêchement que les
actifs financiers émis en Catalogne puissent
être utilisés comme
garantie pour des opérations de crédit
bancaire avec la BCE.
Ces
deux dernières difficultés, le conseil estime qu'elles peuvent être
surmontées, par un accord monétaire avec l'UE similaire à celui
de
l'Andorre et de Monaco ou par la recherche de financement par les
banques de la zone euro.
Malgré
les difficultés, son président, Carles Viver Pi-Sunyer, ne voit pas
d'autre option:
Il
serait opportun de maintenir l'euro, mais les coûts exorbitants de
l'évolution de cette devise devrait nous y faire renoncer en cas de
dérive !.
Les plus optimistes concluent que l'UE finira par accepter
l'entrée de
la Catalogne pour » ses beaux yeux »
Cette
question divise CiU et les conseillers de Mas
Le
Conseil national de transition doit remettre 18 rapports .
La
division des actifs et passifs devra se faire au lendemain de
l'indépendance.
La
Catalogne devra prendre à son compte sa partie de la dette de
l'Espagne .
Rendre
une partie des actifs de l'État.
Le
rapport préconise une négociation sous supervision internationale
dans laquelle le gouvernement catalan devra assumer le coût
proportionnel à sa population, de la dette qui lui incombe.
En
retour, la Catalogne aurait droit à la propriété des biens de
l'État,
avec un accord similaire, qui inclut une partie des
réserves de la
Banque d'Espagne, de ses satellites ou des bases
scientifiques.
La
distribution devrait également affecter le patrimoine artistique
national.
Mais
les conseillers ont également présenté un rapport analysant le
«processus constitutionnel Catalan" en cas de victoire
sécessionniste
dans la requête.
Le
conseil recommande la signature d'un protocole avec l'Etat si le
gouvernement est ouvert à collaborer, à jeter les bases d'une
négociation qui devrait être rapide : Viver Pi-Sunyer a donné
comme
exemple les 18 mois qu'ont eu l'Écosse et le Royaume-Uni.
Si
le gouvernement central ne veut pas coopérer, le conseil
recommande
de demander une médiation internationale.
Le
rapport constate que la Catalogne devrait rédiger une constitution
provisoire avant la sécession effective, dans laquelle, la double
nationalité (catalane et espagnole) devra être reconnue, afin de
n'exclure aucun des citoyens et de veiller à l'utilisation du
catalan et
du castillan.
Le
dernier rapport par Viver Pi-Sunyer conclut que la Catalogne aurait
à assurer la fourniture d'énergie et de l'eau en cas
d'indépendance.
Cette distribution est sous le contrôle
d'entreprises multi-nationales .
Deux
rapports sont très attendus, c'est la viabilité économique et
financière de la Catalogne dans un environnement détaché de UE et
de
l'€uro, avec des frontières et des douaniers !!!
Qu'en
pense les investisseurs étrangers de ce scenario catastrophe
pour
leurs intérêts ?
Tous
les États ont un intérêt dans la stabilité, il est donc difficile .
L'
Ex-président de la Commission européenne José Manuel Barroso
avait
déclaré que l'UE peut rejeter les demandes entrantes de l'Écosse
et de la Catalogne, ou du moins les retarder considérablement, même
si le Royaume-Uni et l'Espagne acceptent sécession. Et le nouveau M
Junker la confirmé récemment » on n'adhère pas à l'UE par
simple
lettre RECOMMANDÉE avec AR ».
Et
sans l'adhésion à l'UE, il est difficile de penser que la plupart
des
Écossais ou des Catalans veulent plonger dans l'incertitude
économique, et sociale qui en résulterait .
Le
rôle du référendum ne peut consister qu'en un instrument, afin de
convaincre un gouvernement de l'Etat central .
Une
grande participation et une majorité claire en faveur de
l'indépendance obligeraient le pouvoir central.
Gilles
BERTIN
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire